Pour garder vos plantes en pleine forme cet hiver, même sans lumière ni chaleur, découvrez ce secret de grand-mère à appliquer chaque mois.

Le soleil vient à manquer, les feuilles sont tombées et peut-être même la neige a-t-elle recouvert la pelouse. Pas facile de réussir à avoir un beau balcon fleuri en hiver. On pense plutôt à protéger le jardin du froid et on se concentre sur nos cocons bien au chaud. Ces derniers se parent aussi de végétation pour nous rappeler la nature qui n’est plus aussi verdoyante. Esprit « jungle urbaine » ou plantes d’intérieur que l’on distille aux quatre coins de la maison de manière minimaliste, les fleurs et autres plantes ont l’avantage, en plus de décorer notre intérieur, de nous rendre plus heureux. Selon certaines études, elles boosteraient notre bien-être de 47 %. Hors de question donc de faire l’impasse sur ce détail aussi beau que bon pour le moral. Seulement voilà, ne s’improvise pas roi des jardiniers qui le veut. Ceux qui pensent ne pas avoir la main verte vous le diront sûrement : il est difficile de les entretenir. Entre les plantes qui ont besoin de lumière et celles qui apprécient la chaleur naturelle, l’hiver est une saison déterminante pour la survie de nos plantes vertes. Pour les aider à survivre à cette période, rien de mieux que de se tourner vers les pros. On copie leurs astuces et on note précieusement tous les conseils qu’ils peuvent nous partager pour devenir une véritable experte en la matière.
C’est pourquoi, sur Instagram, on adore suivre @le.permaculteur. Toujours plein de bonnes idées, « Goran le permaculteur » n’a de cesse de nous surprendre avec ses tips qui nous aident à prendre soin de notre jardin. Il a récemment révélé son secret pour « nettoyer » les plantes d’intérieur. Oui, oui, vous ne rêvez pas. Faire la poussière vaut aussi pour les feuilles de votre bégonia ou de votre philodendron. Voici pourquoi et surtout comment bien s’y prendre pour ne pas les assassiner malencontreusement.
Comment faire briller les feuilles des plantes vertes ?
Pour se développer, une plante d’intérieur a besoin soit de soleil, soit de lumière. Quand, en automne et en hiver, celle-ci vient à manquer, il faut dégainer les « astuces de grand-mère » pour réussir à pallier ce manque. Problème que soulève l’instagrammeur : « En intérieur, il y a de la poussière et celle-ci n’épargne pas les feuilles. Or, à la longue, ça risque de bloquer la photosynthèse. » Le phénomène même qui permet aux plantes de s’épanouir, de rester vertes et d’avoir une bonne croissance. « Il faut donc les nettoyer », insiste le permaculteur. Un geste qui ne se fait pas de façon anodine. Il faut adopter les bons gestes et surtout utiliser des produits qui ne seront pas nocifs pour la végétation.
On se tourne alors vers des ingrédients qui se trouvent dans nos placards et que l’on utilise quotidiennement pour faire le ménage. « Dans un récipient, on mélange de l’eau, du savon noir et un peu de vinaigre blanc », conseille « Goran le permaculteur » précisant qu’on « utilise le vinaigre blanc pour désinfecter la plante. L’eau pour abaisser l’acidité du vinaigre blanc. De cette façon, la plante pourra l’accepter et, pour une efficacité longue durée, on utilise le savon noir qui permet de fixer la solution. » Un produit miracle, que l’on peut adapter en fonction de ce que l’on a chez nous. « On peut aussi utiliser de l’huile d’olive ou du savon de Marseille. » Alors qu’un apiculteur propose lui en commentaire « d’ajouter quelques gouttes de bière dans l’eau » ou de « d’essayer avec un mélange eau lait ». Toutes ces déclinaisons auraient le même effet : redonner de l’éclat et de la vitalité à nos plantes. À noter que le savon noir, comme le savon de Marseille auraient des vertus magiques pour les végétaux puisqu’ils empêcheraient aussi les potentielles invasions de pucerons ou d’insectes.
Le secret pour bien nettoyer ses plantes d’intérieur
Une fois la préparation faite, « on imbibe correctement un chiffon ou un essuie-tout. Attention, il faut qu’il soit bien propre », précise l’instagrammeur afin d’éviter la prolifération de maladie. Prochaine étape : « brosser » une à une les feuilles de la plante. Le tout avec délicatesse pour éviter de les abîmer ou de les casser. Ces dernières ressortiront alors « plus brillantes » et seront prêtes à générer toute la photosynthèse qu’il faut pour s’épanouir et grandir sans encombre. Un geste simple et rapide que conseille de répéter « une fois par mois en automne et en hiver » le permaculteur. À vos chiffons !
Autrice: Cyrine Ben Romdhane
Cet article a été adapté pour la Suisse après avoir initialement été publié sur elle.fr. Retrouvez tous les autres articles de cette édition sur le site web officiel.