Rencontre avec Pauline Laigneau

21 avril 2022 · Modifié · Nathalie Boissart

Pauline Laigneau a de la suite dans les idées. L’image que l’on a d’elle? Celle d’une femme visionnaire et instinctive qui transforme en or tout ce qu’elle touche. 

Il y a dix ans, Pauline Laigneau a fondé avec son mari Charif Debs, Gemmyo, une marque devenue l’un des fleurons de la joaillerie française. En 2018, elle lance un podcast sur sa vie d’entrepreneure. En seulement trois ans, il est le plus écouté dans la catégorie business avec 450 000 auditeurs mensuels. Pauline a ensuite créé Demian, un programme de formations pour entrepreneurs qui a déjà accompagné des milliers de personnes. Elle habite désormais un petit village qui l’a complètement séduite dans le canton de Lucerne et vient régulièrement à Genève en vue de l’ouverture de sa boutique. La première en Suisse, mais sûrement pas la dernière.

Pourquoi venir habiter en Suisse? Qu’est-ce qui vous plaît dans ce pays?

J’ai déménagé en Suisse après être littéralement tombée amoureuse du pays. J’ai tout simplement eu un coup de foudre géographique. J’apprécie particulièrement l’état d’esprit des Suisses: «Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit.» Le sens du respect et des responsabilités me parle également beaucoup. Sans parler de la nature, des paysages. Je ne m’en lasse jamais.

Comment a commencé l’aventure Gemmyo?

Quand j’ai dû choisir ma bague de fiançailles, je souhaitais un bijou design, personnalisable et accessible. En poussant la porte des joailliers de la place Vendôme à Paris, je ne me suis pas sentie à l’aise et nous avons décidé de créer avec mon futur mari, Charif Debs, une marque de joaillerie online avec un concept innovant: de très belles pièces proposées dans une ambiance détendue et chaleureuse. Forte du succès rencontré depuis dix ans, la marque propose désormais ses créations dans 5 boutiques implantées à Paris, Lyon, Toulouse et Bruxelles. Une autre approche de la joaillerie et des prix variés en fonction du choix des pierres et métaux précieux.

N’est-ce pas trop ambitieux de venir s’implanter à Genève, capitale de la joaillerie? Qu’est qui vous différencie des autres?

Notre cœur de marché est surtout la population locale qui cherche des alternatives aux grandes maisons traditionnelles. Nous voulons attirer des clients qui veulent une marque plus confidentielle, intimiste, chaleureuse. La population genevoise est habituée au monde de la joaillerie, mais pas de la manière dont nous l’envisageons chez Gemmyo. Quand on rentre chez nous, on ne se sent pas intimidés. C’est cet état d’esprit qui a fait notre succès en France. Installer Gemmyo à Genève était un rêve. C’est un bel aboutissement.

Gemmyo, votre podcast, Demian. Comment arrivez-vous à tout gérer?

Ce n’est pas tous les jours facile. Mais nous avons la chance d’être entourés de personnes qui croient autant que nous en notre projet. J’ai plusieurs équipes, plus de 60 collaborateurs, qui se donnent à fond ce qui me permet de me concentrer sur le développement de Gemmyo. Pour moi le secret est de réussir à développer nos talents, de leur donner envie de travailler ensemble et de leur transmettre notre vision. 

Votre routine et rituel beauté pour vous sentir bien, pour vous ressourcer?

Un bon sommeil est pour moi une très bonne routine beauté. C’est la clé pour avoir confiance en soi, être de bonne humeur et productif. Le sport en extérieur a aussi une place importante dans ma vie. Randonnée, course à pied, baignade dans le lac même en hiver. Être en osmose avec la nature.

Vos conseils pour des futurs jeunes entrepreneurs? Quelles sont à votre avis, les qualités qu’il faut avoir pour réussir?

Il faut se connaître soi-même, savoir là où l’on est bon et là où on ne l’est pas. Si l’on pense que l’on est bon partout, on risque de ne pas s’entourer des bonnes personnes.

Il faut aussi être honnête avec soi-même, savoir regarder la vérité en face et l’assumer.

Et puis, ne pas avoir peur de passer à l’action. Oser se lancer et arrêter de réfléchir.

Des regrets? Moments de difficultés, d’échecs, de doutes que vous auriez vécus?

Je suis passée par des périodes de haut, mais aussi de très bas, notamment au bout de 6, 7 ans avec Gemmyo. L’entreprise se développait bien, mais j’ai commencé à avoir des doutes, à me poser des questions. Est-ce que j’avais envie de continuer? Est-ce que j’avais envie de tester et de découvrir de nouvelles choses? Le lancement de mon propre podcast a correspondu à un besoin de renouveau. Cela m’a donné une belle et nouvelle énergie.

Quels sont vos projets? Vos rêves?

Beaucoup de rêves. Continuer l’ouverture de boutiques Gemmyo à l’international, notamment à Zurich. Un autre rêve serait de continuer à développer Demian et d’en faire une marque de référence dans le monde du développement personnel et de l’entrepreneuriat. Concernant mon Podcast, je suis très écoutée en Suisse. Un podcast aux couleurs locales aurait donc toute sa place, et mettre en avant des entrepreneurs suisses me plairait beaucoup. Il y en a énormément et le secteur du business fait partie de l’ADN du pays. De plus, tous mes collaborateurs qui travaillent pour le podcast et les formations Demian sont basés en Suisse.

Pauline Laigneau a de la suite dans les idées. L’image que l’on a d’elle? Celle d’une femme visionnaire et instinctive qui transforme en or tout ce qu’elle touche. 

Il y a dix ans, Pauline Laigneau a fondé avec son mari Charif Debs, Gemmyo, une marque devenue l’un des fleurons de la joaillerie française. En 2018, elle lance un podcast sur sa vie d’entrepreneure. En seulement trois ans, il est le plus écouté dans la catégorie business avec 450 000 auditeurs mensuels. Pauline a ensuite créé Demian, un programme de formations pour entrepreneurs qui a déjà accompagné des milliers de personnes. Elle habite désormais un petit village qui l’a complètement séduite dans le canton de Lucerne et vient régulièrement à Genève en vue de l’ouverture de sa boutique. La première en Suisse, mais sûrement pas la dernière.

Pourquoi venir habiter en Suisse? Qu’est-ce qui vous plaît dans ce pays?

J’ai déménagé en Suisse après être littéralement tombée amoureuse du pays. J’ai tout simplement eu un coup de foudre géographique. J’apprécie particulièrement l’état d’esprit des Suisses: «Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit.» Le sens du respect et des responsabilités me parle également beaucoup. Sans parler de la nature, des paysages. Je ne m’en lasse jamais.

Comment a commencé l’aventure Gemmyo?

Quand j’ai dû choisir ma bague de fiançailles, je souhaitais un bijou design, personnalisable et accessible. En poussant la porte des joailliers de la place Vendôme à Paris, je ne me suis pas sentie à l’aise et nous avons décidé de créer avec mon futur mari, Charif Debs, une marque de joaillerie online avec un concept innovant: de très belles pièces proposées dans une ambiance détendue et chaleureuse. Forte du succès rencontré depuis dix ans, la marque propose désormais ses créations dans 5 boutiques implantées à Paris, Lyon, Toulouse et Bruxelles. Une autre approche de la joaillerie et des prix variés en fonction du choix des pierres et métaux précieux.

N’est-ce pas trop ambitieux de venir s’implanter à Genève, capitale de la joaillerie? Qu’est qui vous différencie des autres?

Notre cœur de marché est surtout la population locale qui cherche des alternatives aux grandes maisons traditionnelles. Nous voulons attirer des clients qui veulent une marque plus confidentielle, intimiste, chaleureuse. La population genevoise est habituée au monde de la joaillerie, mais pas de la manière dont nous l’envisageons chez Gemmyo. Quand on rentre chez nous, on ne se sent pas intimidés. C’est cet état d’esprit qui a fait notre succès en France. Installer Gemmyo à Genève était un rêve. C’est un bel aboutissement.

Gemmyo, votre podcast, Demian. Comment arrivez-vous à tout gérer?

Ce n’est pas tous les jours facile. Mais nous avons la chance d’être entourés de personnes qui croient autant que nous en notre projet. J’ai plusieurs équipes, plus de 60 collaborateurs, qui se donnent à fond ce qui me permet de me concentrer sur le développement de Gemmyo. Pour moi le secret est de réussir à développer nos talents, de leur donner envie de travailler ensemble et de leur transmettre notre vision. 

Votre routine et rituel beauté pour vous sentir bien, pour vous ressourcer?

Un bon sommeil est pour moi une très bonne routine beauté. C’est la clé pour avoir confiance en soi, être de bonne humeur et productif. Le sport en extérieur a aussi une place importante dans ma vie. Randonnée, course à pied, baignade dans le lac même en hiver. Être en osmose avec la nature.

Vos conseils pour des futurs jeunes entrepreneurs? Quelles sont à votre avis, les qualités qu’il faut avoir pour réussir?

Il faut se connaître soi-même, savoir là où l’on est bon et là où on ne l’est pas. Si l’on pense que l’on est bon partout, on risque de ne pas s’entourer des bonnes personnes.

Il faut aussi être honnête avec soi-même, savoir regarder la vérité en face et l’assumer.

Et puis, ne pas avoir peur de passer à l’action. Oser se lancer et arrêter de réfléchir.

Des regrets? Moments de difficultés, d’échecs, de doutes que vous auriez vécus?

Je suis passée par des périodes de haut, mais aussi de très bas, notamment au bout de 6, 7 ans avec Gemmyo. L’entreprise se développait bien, mais j’ai commencé à avoir des doutes, à me poser des questions. Est-ce que j’avais envie de continuer? Est-ce que j’avais envie de tester et de découvrir de nouvelles choses? Le lancement de mon propre podcast a correspondu à un besoin de renouveau. Cela m’a donné une belle et nouvelle énergie.

Quels sont vos projets? Vos rêves?

Beaucoup de rêves. Continuer l’ouverture de boutiques Gemmyo à l’international, notamment à Zurich. Un autre rêve serait de continuer à développer Demian et d’en faire une marque de référence dans le monde du développement personnel et de l’entrepreneuriat. Concernant mon Podcast, je suis très écoutée en Suisse. Un podcast aux couleurs locales aurait donc toute sa place, et mettre en avant des entrepreneurs suisses me plairait beaucoup. Il y en a énormément et le secteur du business fait partie de l’ADN du pays. De plus, tous mes collaborateurs qui travaillent pour le podcast et les formations Demian sont basés en Suisse.