Claude-Inga Barbey

9 novembre 2018 · Modifié · Nathalie Brignoli

Comédienne, journaliste, écrivain, Claude-Inga Barbey s’est lancée désormais dans une série audio «Solange & Clarence», une fiction policière de onze épisodes diffusés sur la RTS.

Quand elle ne lit pas et qu’elle ne se balade pas dans les brocantes, Claude-Inga Barbey crée. Son dernier bébé? «Solange & Clarence» une fiction policière à écouter d’ores et déjà en podcast sur la RTS. Les épisodes, découpés en tranches de dix minutes, seront diffusés sur la 1ère pendant la grille des fêtes de fin d’année. La voix chaleureuse de Solange, c’est elle… on redécouvre avec délice la fiction audio, devenue très tendance. Le thème? Clarence (voix de Patrick Lapp) résout des cas litigieux étranges pour sa compagnie d’assurances. Son amie Solange, animatrice radio et ancienne psychiatre, se charge de l’aider. Des sentiments troublants s’installent… Et l’imagination fait le reste.

ELLE SUISSE. Claude-Inga Barbey, quelle femme êtes-vous?

CLAUDE-INGA BARBEY. Je suis une femme qui se trompe souvent, mais toujours avec conviction.

ELLE SUISSE. Quelques mots sur l’aventure radiophonique «Solange & Clarence»…

C.-I.B. C’est une série à écouter chez soi en faisant le repassage, dans un atelier de menuiserie, dans une chambre d’hôpital, à la cuisine… La série radio permet d’avoir les mains libres et de se sentir moins seul dans ces moments. J’ai toujours pensé que c’est à la radio qu’on a vraiment l’image, on peut imaginer les visages, les paysages, d’après les voix. Et comme «Solange & Clarence» est une série enregistrée en lieux réels et non pas en studio, l’offre est plus grande pour l’imagination.

ELLE SUISSE. Quelles sont vos qualités?

C.-I.B. Je sais avant tout attendre. C’est ce que je fais le mieux. J’ai le sentiment d’avoir attendu toute ma vie. Le bus, ma mère, mes amours, mes enfants, en coulisses avant une première, les résultats de la loterie, de mon scanner, Noël… Et je crois aussi que je peux abattre une somme de travail considérable en une seule journée…

ELLE SUISSE. Et vos défauts?

C.-I.B. Je suis nettement trop exigeante. Avec moi-même, ce n’est pas grave, cela se règle à coups d’anxiolytiques légers, mais vis-à-vis des autres, c’est plus embêtant parce que je suis vite déçue. Et aussi, j’ai de la peine à me taire.

ELLE SUISSE. En dehors de votre job passion, qu’aimez-vous?

C.-I.B. J’aime lire. Plus que tout. Et traîner dans les brocantes. Et m’occuper de ma petite-fille qui a 5 ans.

ELLE SUISSE. Vos lieux de culture favoris?

C.-I.B. J’aime la librairie du Boulevard (34, rue de Carouge, Genève) pour son choix en livres; le Théâtre des Marionnettes de Genève (3, rue Rodo), c’est là qu’est né mon amour du théâtre. Je vais aussi au Marché aux puces de Plainpalais (plaine de Plainpalais). Avec une certaine nostalgie de l’enfance et des jours de pluie, je fréquente le Muséum d’histoire naturelle (1, rte de Malagnou) et le Musée d’art et d’histoire (2, rue Charles-Galland) où je vais avec ma petite-fille, que j’ai parfois de la peine à la suivre dans les immenses couloirs!

ELLE SUISSE. Comment surmontez-vous une déception amoureuse?

C.-I.B. Je ne la surmonte pas. Je n’y arrive pas.

ELLE SUISSE. Votre QG près de votre bureau?

C.-I.B. Ma cuisine.      

 » J’ai toujours pensé que c’est à la radio qu’on a vraiment l’image « 

Claude-Inga Barbey

ELLE SUISSE. Vos restaurants préférés?

C.-I.B. Le restaurant Le Nant d’Avril (107, rte du Nant-d’Avril, Meyrin-Genève), pour ses délicieuses charbonnades. Et aussi le restaurant Trigal, (27, rue Lamartine, Genève) pour son côté chaleureux, simple, et sa spécialité de charbonnade. J’aime aussi La brasserie Le Vaudois (1, pl. de la Riponne, Lausanne), un vrai bistrot où on peut regarder les gens sans être regardé. L’Auberge de la Ferme à Jussy (La Renfile 19, Jussy) on y mange très bien et il y a des jeux pour les enfants. J’ai tout fait là-bas, Fêtes des mères, repas de Pâques, anniversaires…

ELLE SUISSE. Vos bonnes adresses beauté?

C.-I.B. Le salon de coiffure Ypsilon, juste à côté de chez moi (14, rue Virginio-Malnati, Meyrin-Village). Quelquefois, Yvonne, la patronne me croise dans la rue et me regarde avec un air consterné. Je suis obligée d’y aller! Et là, je fais la totale… Ils sont tous tellement adorables! Quand je peux, je vais à aux Bains de Lavey (48, rte des Bains, Lavey-les-Bains), pour moi ce sont les meilleurs. Bain et champagne, après ça va nettement mieux!

ELLE SUISSE. Pouvez-vous nous citer une femme que vous admirez?

C.-I.B. Martine R., ma psychiatre. J’admire son bon sens, sa culture, son intelligence. Je suis très croyante. On dit souvent que la psychiatrie et la foi ne font pas bon ménage. On dit aussi: «Si vous parlez à Dieu, c’est que vous êtes croyant, mais s’il vous répond, c’est que vous êtes schizophrène.» Je parle à Dieu, mais c’est Martine R. qui me répond.

Tags : Femme · Inspiration · Cinéma · Culture

Comédienne, journaliste, écrivain, Claude-Inga Barbey s’est lancée désormais dans une série audio «Solange & Clarence», une fiction policière de onze épisodes diffusés sur la RTS.

Quand elle ne lit pas et qu’elle ne se balade pas dans les brocantes, Claude-Inga Barbey crée. Son dernier bébé? «Solange & Clarence» une fiction policière à écouter d’ores et déjà en podcast sur la RTS. Les épisodes, découpés en tranches de dix minutes, seront diffusés sur la 1ère pendant la grille des fêtes de fin d’année. La voix chaleureuse de Solange, c’est elle… on redécouvre avec délice la fiction audio, devenue très tendance. Le thème? Clarence (voix de Patrick Lapp) résout des cas litigieux étranges pour sa compagnie d’assurances. Son amie Solange, animatrice radio et ancienne psychiatre, se charge de l’aider. Des sentiments troublants s’installent… Et l’imagination fait le reste.

ELLE SUISSE. Claude-Inga Barbey, quelle femme êtes-vous?

CLAUDE-INGA BARBEY. Je suis une femme qui se trompe souvent, mais toujours avec conviction.

ELLE SUISSE. Quelques mots sur l’aventure radiophonique «Solange & Clarence»…

C.-I.B. C’est une série à écouter chez soi en faisant le repassage, dans un atelier de menuiserie, dans une chambre d’hôpital, à la cuisine… La série radio permet d’avoir les mains libres et de se sentir moins seul dans ces moments. J’ai toujours pensé que c’est à la radio qu’on a vraiment l’image, on peut imaginer les visages, les paysages, d’après les voix. Et comme «Solange & Clarence» est une série enregistrée en lieux réels et non pas en studio, l’offre est plus grande pour l’imagination.

ELLE SUISSE. Quelles sont vos qualités?

C.-I.B. Je sais avant tout attendre. C’est ce que je fais le mieux. J’ai le sentiment d’avoir attendu toute ma vie. Le bus, ma mère, mes amours, mes enfants, en coulisses avant une première, les résultats de la loterie, de mon scanner, Noël… Et je crois aussi que je peux abattre une somme de travail considérable en une seule journée…

ELLE SUISSE. Et vos défauts?

C.-I.B. Je suis nettement trop exigeante. Avec moi-même, ce n’est pas grave, cela se règle à coups d’anxiolytiques légers, mais vis-à-vis des autres, c’est plus embêtant parce que je suis vite déçue. Et aussi, j’ai de la peine à me taire.

ELLE SUISSE. En dehors de votre job passion, qu’aimez-vous?

C.-I.B. J’aime lire. Plus que tout. Et traîner dans les brocantes. Et m’occuper de ma petite-fille qui a 5 ans.

ELLE SUISSE. Vos lieux de culture favoris?

C.-I.B. J’aime la librairie du Boulevard (34, rue de Carouge, Genève) pour son choix en livres; le Théâtre des Marionnettes de Genève (3, rue Rodo), c’est là qu’est né mon amour du théâtre. Je vais aussi au Marché aux puces de Plainpalais (plaine de Plainpalais). Avec une certaine nostalgie de l’enfance et des jours de pluie, je fréquente le Muséum d’histoire naturelle (1, rte de Malagnou) et le Musée d’art et d’histoire (2, rue Charles-Galland) où je vais avec ma petite-fille, que j’ai parfois de la peine à la suivre dans les immenses couloirs!

ELLE SUISSE. Comment surmontez-vous une déception amoureuse?

C.-I.B. Je ne la surmonte pas. Je n’y arrive pas.

ELLE SUISSE. Votre QG près de votre bureau?

C.-I.B. Ma cuisine.      

 » J’ai toujours pensé que c’est à la radio qu’on a vraiment l’image « 

Claude-Inga Barbey

ELLE SUISSE. Vos restaurants préférés?

C.-I.B. Le restaurant Le Nant d’Avril (107, rte du Nant-d’Avril, Meyrin-Genève), pour ses délicieuses charbonnades. Et aussi le restaurant Trigal, (27, rue Lamartine, Genève) pour son côté chaleureux, simple, et sa spécialité de charbonnade. J’aime aussi La brasserie Le Vaudois (1, pl. de la Riponne, Lausanne), un vrai bistrot où on peut regarder les gens sans être regardé. L’Auberge de la Ferme à Jussy (La Renfile 19, Jussy) on y mange très bien et il y a des jeux pour les enfants. J’ai tout fait là-bas, Fêtes des mères, repas de Pâques, anniversaires…

ELLE SUISSE. Vos bonnes adresses beauté?

C.-I.B. Le salon de coiffure Ypsilon, juste à côté de chez moi (14, rue Virginio-Malnati, Meyrin-Village). Quelquefois, Yvonne, la patronne me croise dans la rue et me regarde avec un air consterné. Je suis obligée d’y aller! Et là, je fais la totale… Ils sont tous tellement adorables! Quand je peux, je vais à aux Bains de Lavey (48, rte des Bains, Lavey-les-Bains), pour moi ce sont les meilleurs. Bain et champagne, après ça va nettement mieux!

ELLE SUISSE. Pouvez-vous nous citer une femme que vous admirez?

C.-I.B. Martine R., ma psychiatre. J’admire son bon sens, sa culture, son intelligence. Je suis très croyante. On dit souvent que la psychiatrie et la foi ne font pas bon ménage. On dit aussi: «Si vous parlez à Dieu, c’est que vous êtes croyant, mais s’il vous répond, c’est que vous êtes schizophrène.» Je parle à Dieu, mais c’est Martine R. qui me répond.

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