Elle peut être sauvage, festive, culturelle ou simplement apaisante. À découvrir.
Tenerife, c’est l’île qui défie tous les clichés. Dès l’atterrissage, on est frappé par la diversité des paysages. L’océan à perte de vue, un ciel d’un bleu insolent et là, en plein milieu, le Teide, ce volcan imposant qui semble veiller sur l’île. Oui, c’est bien l’Espagne mais avec un petit goût de bout du monde. Impossible de réduire Tenerife à ses plages. Certes, elles sont là, magnifiques et variées, du sable noir volcanique aux étendues dorées. Mais Tenerife c’est aussi un cocktail surprenant d’aventures et de douceur de vivre. À peine sortis des zones côtières, on découvre une nature brute et sauvage comme par exemple le parc national de Teide avec ses champs de lave, ses roches ocre et cette sensation de vide absolu. Une montée en téléphérique nous propulse à plus de 3500 mètres et là-haut, la vue est littéralement à couper le souffle.

Nature, culture et gastronomie
Il y a aussi la forêt primaire d’Anaga, où les sentiers sinueux nous plongent dans un autre temps. On marche au milieu de la laurisylve, cette forêt ancestrale aux allures de jungle, avant de déboucher sur des petits villages accrochés à flanc de montagne. Et puis, il y a la ville. Santa Cruz, la capitale, surprend par son énergie. Moderne, mais ancrée dans ses traditions, elle vibre au rythme des festivals, des marchés et des terrasses où il fait bon s’attarder. Juste à côté, La Laguna, joyau colonial, nous plonge dans l’histoire. Ses ruelles pavées, ses églises colorées en font une halte incontournable. Tenerife, c’est aussi une île où l’on mange bien. Très bien même. Des restaurants étoilés aux guachinches, ces petites tavernes familiales, on découvre une gastronomie et des vins qui valent le détour. Et puis, il y a le climat. Ce fameux printemps éternel avec une température de 25 degrés. Ici, l’hiver n’existe pas vraiment et c’est bien pour ça que tant de voyageurs viennent se perdre sur l’île tout au long de l’année.
