Tatiana Brandt a fondé le centre laser EstheMedis à Genolier en 2008. Avec l’idée de proposer une nouvelle esthétique personnalisée, abordable, et non invasive. Rencontre.
Ingénieure de métier, Tatiana Brandt a élu domicile en Suisse et est devenue cheffe d’entreprise. Fondatrice du centre laser précurseur de la nouvelle esthétique EstheMedis à Genolier, elle s’est d’abord formée dans le domaine, en obtenant un master en lasers médicaux à l’Université de Lyon, puis en travaillant pour des cliniques en Suisse. Sa vision? Proposer une nouvelle esthétique, accessible. Elle nous explique que la biotechnologie a beaucoup évolué, vers plus de maîtrise et de connaissances. Les mères font souvent venir les filles, mais aussi les hommes, qui demeurent toujours un peu craintifs. Son souhait? Faire correspondre l’apparence à l’intérieur, écouter les besoins profonds. Et y répondre.
Tatiana Brandt, quelle femme êtes-vous?
Je suis une femme indépendante, une mère, – j’ai une fille de 17 ans –, et une cheffe d’entreprise.
Parlez-nous de vos qualités premières…
Je suis à l’écoute, mais j’ai du caractère. J’ai du respect pour l’autre, j’accepte toutes les différences et je me soucie de l’éthique. Dans mon métier, j’essaie de comprendre les besoins profonds et de trouver des solutions en accord avec ma conscience, tout en respectant le phototype de la peau et les différences liées à la morphologie de chaque personne.
Et vos défauts?
Je suis directive, un peu autoritaire, et j’avoue aimer le pouvoir. J’arrive d’ailleurs souvent à atteindre mes objectifs.
Quelle rencontre a changé votre trajectoire?
Les rencontres et les choix que l’on fait définissent toute notre vie. Je suis née en Moldavie, dans un pays communiste. Mon père a été très important pour moi; il a toujours essayé de me transmettre le goût de la liberté et m’a incitée à suivre mes rêves. Mon mari, Edgar, cofondateur d’EstheMedis, avec qui je vis depuis onze ans, qui a toujours eu confiance en moi, plus que moi-même. Il est pour moi un soutien absolu et gère la partie plus stratégique; nous discutons de tout et prenons nos décisions ensemble.
Vos passions en dehors de l’esthétique?
Le ski, que j’ai découvert ici en Suisse, et aussi la quête spirituelle, la méditation, le yoga et le Pilates. Je lis les livres d’Anastasia Novykh, notamment les aphorismes du «Sensei of Shambala».
Quels sont vos restaurants préférés?
J’aime les lieux authentiques, comme l’Auberge du Col-de-Soud (col de Soud, Villars-sur-Ollon), le lieu, repris par deux sœurs, a une vue imprenable, les rösti sont délicieux, une vraie cuisine maison faite avec le cœur! Ainsi que le Café de l’Union à Crans-près-Céligny (20, rue des Artisans), pour sa cuisine sophistiquée et authentique, aux saveurs très diverses. J’aime aussi l’Escapade, situé au sein d’EstheMedis (bâtiment Nescens – 5, rte du Muids, Genolier), la vue sur le lac et le Mont-Blanc est sublime!
Où vous habillez-vous?
J’avoue ne pas être une fan de mode! Je porte des vêtements raffinés et classiques, un peu années cinquante. J’aime le vintage, les chaussures et les accessoires cuir de chez Bally (47, rue du Rhône, Genève). Je porte les robes très féminines de Karen Millen, que je trouve chez Globus (5, rue du Pont, Lausanne). Je vais aussi chez Carla G. (56, rue de Rive, Nyon), pour y trouver l’élégance italienne. Sinon, je suis adepte des sacs Louis Vuitton (33, rue du Rhône, Genève).
Vos bonnes adresses beauté?
Je me fais coiffer au salon du Grand-Pré (8, rue du Grand-Pré, Crans-près-Céligny) par Loli, toujours à l’écoute. J’y fait tout: coupe, couleur bio, coiffage. Pour les soins visage anti-âge et corps, je fais tout sur place chez EstheMedis (5, rte du Muids, Genolier). Les femmes sont nos meilleures ambassadrices et j’ai moi-même besoin d’être en confiance. Je teste ainsi l’efficacité de tous les soins et traitements sur moi, avant de les proposer.
Où faites-vous vos courses?
Le dimanche, je fais le marché à Divonne-les-Bains (Grande Rue) pour ses produits fermiers. J’y retrouve l’ambiance de mon village d’enfance en Moldavie. Je vais aussi chez Manor, pour son large choix en produits locaux (ch. Industriel, Chavannes-de-Bogis).
Une femme que vous admirez?
J’admire les femmes fortes qui ont du courage et qui diffusent de la lumière autour d’elles. Je pense à France Majois Le Lous, une philanthrope d’origine française installée en Suisse. C’est un personnage, elle s’investit dans ce qu’elle fait avec une joie et une générosité admirables.