LEA SPRUNGER

31 mai 2019 · Modifié · Bertrand Monnard

Championne d’Europe du 400 mètres haies, la Vaudoise Lea Sprunger (29 ans) est la star numéro un de l’athlétisme suisse. Une candidate aux médailles lors des prochains Mondiaux au Qatar.

Sa force de caractère hors du commun, sa détermination ont fini par payer. Malgré son immense potentiel, la Vaudoise Lea Sprunger a connu de multiples déceptions lors des grands rendez-vous de l’athlétisme mondial, aux JO, aux Mondiaux. La faute à la poisse, à une pression trop forte parfois. Puis en août dernier, elle a enfin connu la consécration tant méritée, en devenant championne d’Europe du 400 mètres haies à Berlin. La Vaudoise a enchaîné en mars avec un autre titre européen, celui du 400 mètres à Glasgow. Un double exploit qui lui a enfin apporté cette confiance en soi qui lui manquait. Prochain objectif pour cette championne longiligne (1,83 mètre) et toujours très féminine avec sa longue chevelure brune, les Mondiaux de Doha au Qatar cet automne. Avec une autre médaille en perspective?

Quelle femme êtes-vous?

Une femme indépendante et comblée.

En quelques mots, quels sont les objectifs de votre saison?

Atteindre la finale aux Mondiaux de Doha, voire mieux…

En dehors de votre carrière, qu’aimez-vous faire?

J’aime tout ce qui touche au jardinage, même si cela prend du temps. Je viens d’emménager avec Jonas, mon ami et il y a déjà des fleurs dans notre jardin. Plus tard, je veux en faire un vrai jardin potager. J’aime aussi faire des pâtisseries, plein de choses sucrées.

Quelles sont vos qualités premières?

Je n’aime pas trop répondre à ce genre de questions, mais je dirais que je suis assez généreuse, j’essaie toujours de mettre l’autre en avant.

Et vos défauts?

Je suis assez lunatique, je peux très vite m’emporter.

Quelle rencontre a changé votre vie?

La rencontre avec Jonas, mon copain, c’était en 2009. Il m’apporte de l’énergie. Il m’aide à me stabiliser. Il m’encourage dans tout ce que je fais.

Quelles sont vos valeurs?

Le respect. À mes yeux, c’est la valeur la plus importante.

Comment surmontez-vous une déception amoureuse?

Je m’isole, je prends du temps pour moi. Et puis un bon bout de chocolat, ça aide…

Quelle place prend la nourriture dans votre vie?

Très importante. La nourriture, c’est essence que je mets dans mon corps. Pour être performante, j’ai besoin d’équilibre et si je ne suis pas satisfaite avec ce que je mange, il me manque quelque chose. Il n’y a rien de pire pour moi que me sentir frustrée. Alors, je ne fais aucun régime particulier. Quand j’ai vraiment envie de quelque chose, je ne m’en prive pas, même si on doit tout de même éviter les excès. Je me permets même une fondue de temps en temps, mais pas la veille d’une compétition évidemment.

Quels sont vos restaurants fétiches?

Je n’en citerai qu’un seul que j’aime particulièrement, c’est le Java à Lausanne (36, rue Marterey. Ils ont un choix de très bons tartares et des crêpes aussi. Et puis j’aime l’ambiance, le décor à la fois rustique et très dépareillé. Je pourrais vous citer d’autres adresses mais elles se trouvent en Afrique du Sud où je m’entraîne une partie de l’année. Pour vos lectrices, cela sera difficile de s’y rendre.

Une adresse de restau en amoureux?

La terrasse de La Barillette (route de la Dôle, Gingins), à 1400 mètres d’altitude, dans le Jura vaudois, au-dessus de Gingins. La vue embrasse tout l’arc lémanique, c’est magnifique. On y mange notamment la fondue moitié-moitié, succulente.

L’image et le look doivent être importants pour vous, même en compétition?

Oui, même quand je cours, je me maquille, j’essaie d’être la plus féminine possible. Se sentir jolie sur la piste apporte de la confiance en soi. Et dans la vie de tous les jours, j’essaie d’être élégante mais toujours avec une touche sportive.

Où vous habillez-vous?

J’ai un faible pour les boutiques Stradivarius mais je crois qu’on en trouve qu’en Espagne. À Lausanne, j’aime bien m’habiller chez Cos (8, rue de Bourg).

Une adresse beauté?

J’aime être coquette mais franchement, je n’ai pas d’adresses particulières. Même pour mes cheveux, je varie beaucoup, je n’ai pas de coiffeuse attitrée.

Une adresse quand vous êtes épuisée?

Chez moi. C’est là que je repose le mieux. Je fais des siestes, j‘aime beaucoup lire, des romans faciles la plupart du temps.

Votre stade fétiche?

La Pontaise à Lausanne. C’est là que je m’entraîne. C’est là aussi, près de chez moi, qu’a lieu Athletissima, mon meeting préféré évidemment. Dans le public, il y a toujours ma famille, mes amis. Un moment à part dans la saison.

Une femme que vous admirez?

Il y en a tellement. Mais, entre toutes, je choisis ma maman, pour sa force intérieure, pour tout ce qu’elle m’a enseigné dans la vie.

Tags : Inspiration · Sport · Femme

Championne d’Europe du 400 mètres haies, la Vaudoise Lea Sprunger (29 ans) est la star numéro un de l’athlétisme suisse. Une candidate aux médailles lors des prochains Mondiaux au Qatar.

Sa force de caractère hors du commun, sa détermination ont fini par payer. Malgré son immense potentiel, la Vaudoise Lea Sprunger a connu de multiples déceptions lors des grands rendez-vous de l’athlétisme mondial, aux JO, aux Mondiaux. La faute à la poisse, à une pression trop forte parfois. Puis en août dernier, elle a enfin connu la consécration tant méritée, en devenant championne d’Europe du 400 mètres haies à Berlin. La Vaudoise a enchaîné en mars avec un autre titre européen, celui du 400 mètres à Glasgow. Un double exploit qui lui a enfin apporté cette confiance en soi qui lui manquait. Prochain objectif pour cette championne longiligne (1,83 mètre) et toujours très féminine avec sa longue chevelure brune, les Mondiaux de Doha au Qatar cet automne. Avec une autre médaille en perspective?

Quelle femme êtes-vous?

Une femme indépendante et comblée.

En quelques mots, quels sont les objectifs de votre saison?

Atteindre la finale aux Mondiaux de Doha, voire mieux…

En dehors de votre carrière, qu’aimez-vous faire?

J’aime tout ce qui touche au jardinage, même si cela prend du temps. Je viens d’emménager avec Jonas, mon ami et il y a déjà des fleurs dans notre jardin. Plus tard, je veux en faire un vrai jardin potager. J’aime aussi faire des pâtisseries, plein de choses sucrées.

Quelles sont vos qualités premières?

Je n’aime pas trop répondre à ce genre de questions, mais je dirais que je suis assez généreuse, j’essaie toujours de mettre l’autre en avant.

Et vos défauts?

Je suis assez lunatique, je peux très vite m’emporter.

Quelle rencontre a changé votre vie?

La rencontre avec Jonas, mon copain, c’était en 2009. Il m’apporte de l’énergie. Il m’aide à me stabiliser. Il m’encourage dans tout ce que je fais.

Quelles sont vos valeurs?

Le respect. À mes yeux, c’est la valeur la plus importante.

Comment surmontez-vous une déception amoureuse?

Je m’isole, je prends du temps pour moi. Et puis un bon bout de chocolat, ça aide…

Quelle place prend la nourriture dans votre vie?

Très importante. La nourriture, c’est essence que je mets dans mon corps. Pour être performante, j’ai besoin d’équilibre et si je ne suis pas satisfaite avec ce que je mange, il me manque quelque chose. Il n’y a rien de pire pour moi que me sentir frustrée. Alors, je ne fais aucun régime particulier. Quand j’ai vraiment envie de quelque chose, je ne m’en prive pas, même si on doit tout de même éviter les excès. Je me permets même une fondue de temps en temps, mais pas la veille d’une compétition évidemment.

Quels sont vos restaurants fétiches?

Je n’en citerai qu’un seul que j’aime particulièrement, c’est le Java à Lausanne (36, rue Marterey. Ils ont un choix de très bons tartares et des crêpes aussi. Et puis j’aime l’ambiance, le décor à la fois rustique et très dépareillé. Je pourrais vous citer d’autres adresses mais elles se trouvent en Afrique du Sud où je m’entraîne une partie de l’année. Pour vos lectrices, cela sera difficile de s’y rendre.

Une adresse de restau en amoureux?

La terrasse de La Barillette (route de la Dôle, Gingins), à 1400 mètres d’altitude, dans le Jura vaudois, au-dessus de Gingins. La vue embrasse tout l’arc lémanique, c’est magnifique. On y mange notamment la fondue moitié-moitié, succulente.

L’image et le look doivent être importants pour vous, même en compétition?

Oui, même quand je cours, je me maquille, j’essaie d’être la plus féminine possible. Se sentir jolie sur la piste apporte de la confiance en soi. Et dans la vie de tous les jours, j’essaie d’être élégante mais toujours avec une touche sportive.

Où vous habillez-vous?

J’ai un faible pour les boutiques Stradivarius mais je crois qu’on en trouve qu’en Espagne. À Lausanne, j’aime bien m’habiller chez Cos (8, rue de Bourg).

Une adresse beauté?

J’aime être coquette mais franchement, je n’ai pas d’adresses particulières. Même pour mes cheveux, je varie beaucoup, je n’ai pas de coiffeuse attitrée.

Une adresse quand vous êtes épuisée?

Chez moi. C’est là que je repose le mieux. Je fais des siestes, j‘aime beaucoup lire, des romans faciles la plupart du temps.

Votre stade fétiche?

La Pontaise à Lausanne. C’est là que je m’entraîne. C’est là aussi, près de chez moi, qu’a lieu Athletissima, mon meeting préféré évidemment. Dans le public, il y a toujours ma famille, mes amis. Un moment à part dans la saison.

Une femme que vous admirez?

Il y en a tellement. Mais, entre toutes, je choisis ma maman, pour sa force intérieure, pour tout ce qu’elle m’a enseigné dans la vie.

Tags : Inspiration · Sport · Femme