IRIS JIMENEZ

11 octobre 2020 · Anne-Marie Philippe

La journaliste et productrice éditoriale de l’émission culturelle «La puce à l’oreille» du jeudi soir sur la RTS brille par sa beauté, son naturel et son authenticité. 

L’avenir est à écrire pour Iris Jimenez! La jeune femme arrêtera son émission de télévision à la fin de l’année. Et quoi de mieux qu’une page blanche? Tout est possible. Souvent, les rêves voient le jour et tout ce qui paraît impossible, se réalise comme par miracle. Iris aimerait déjà être en janvier. Elle s’impatiente. Pourtant il faut laisser le cadeau arriver…

ELLE SUISSE. Iris Jimenez, parlez-nous de vos nouveaux projets professionnels.

IRIS JIMENEZ. Notre émission «La puce à l’oreille» est sur sa lancée jusqu’à la fin de l’année. Dix ans déjà. Je travaille pour la télévision depuis vingt ans. De nouveaux projets se profilent. J’ai semé mille petites graines par-ci, par-là. Quelques moutures germent. Je réfléchis aussi à un nouvel élan. J’ai fait des films documentaires. Cela m’a passionnée. Alors pourquoi ne pas racontez des histoires de vie dont je serais le vecteur? Je suis ouverte à toutes propositions.

ELLE SUISSE. Quelle est votre plus grande satisfaction ou grand bonheur aujourd’hui?

I.J. Ma famille. J’ai trois garçons de 16, 14 ans et 6 ans et un mari que j’aime. Je me rends compte de ma chance. Je suis heureuse dans ma vie de famille, de femme, de couple. Et aussi sur le plan professionnel. Un de mes collègues m’a dit un jour: «Tu as de la chance, tu n’as pas de casserole.» Il est vrai que je n’ai jamais cherché à évincer qui que ce soit. J’aime plutôt conseiller et soutenir. On peut ne pas m’aimer mais en tout cas pas me détester.

ELLE SUISSE. Votre plus belle rencontre, celle qui a influencé votre vie ou votre carrière…

I.J. Durant le confinement, j’ai visionné huit années d’émission pour un best of. Isabelle  Autissier, présidente du WWF France et Suisse est sortie du lot, elle est mon inspiration. C’est une navigatrice. La première femme à avoir accompli un tour du monde lors d’une compétition en 1991. Elle a réussi à avancer malgré les intempéries des océans. Elle fait de même dans l’existence.  Aujourd’hui écrivaine, cette  femme  a une magnifique connaissance de la vie et des êtres. Elle sait se battre pour aller au bout de son rêve. Tant de détermination m’impressionne.

ELLE SUISSE. Et si on parlait de vos rêves…

I.J. Je rêve d’aller en Afrique avec toute ma famille (dont ma maman) voir les grands animaux.

ELLE SUISSE. Comment vivez-vous cette période particulière?

I.J. J’ai foi en l’être humain. Et malgré un Donald Trump, même s’il est réélu, on peut s’en sortir. Le monde avancera… Que le pessimisme et la morosité disparaissent d’un élan solidaire! Je déteste ceux qui regardent sans agir.

ELLE SUISSE. Comment vivez-vous un chagrin, vous vous enfermez dans votre coquille ou vous vous étourdissez (je pensais à la mort de votre papa)?

I.J. Je suis comme un animal. Je me terre et je souffre en silence. Quand c’est trop lourd, j’en parle aux autres et je surmonte. Mon père est mort à 56 ans d’un cancer du côlon. C’était très dur.

ELLE SUISSE. Vous semblez aujourd’hui sereine et accomplie. L’amour?

I.J. J’ai 45 ans. Je maîtrise beaucoup d’outils, la vie m’a appris des choses. Je peux mieux décortiquer les sentiments, les émotions. Et relativiser aussi. Cela permet de vivre pleinement.

ELLE SUISSE. En amour, vous êtes d’un tempérament jaloux ou totalement confiant?

I.J. Les deux. J’oscille entre ma jalousie latine et la confiance totale. Je n’aime pas les femmes prédatrices qui s’approchent de mon mari en minaudant. Même s’il n’en fait pas cas, Cela me dérange.

ELLE SUISSE. Qu’est-ce qui vous révolte dans la vie au quotidien?

I.J. Les gens qui restent les bras ballants! Je les pousse aux fesses. Et la plupart du temps, ils sont contents d’être enfin dans l’action.

ELLE SUISSE. Qu’aimeriez-vous changer dans votre existence aujourd’hui?

I.J. J’aimerais être à demain et savoir ce que je ferai en janvier! J’ai besoin d’un cadre, de limites à dépasser. Je ne suis pas bien dans l’incertitude.

ELLE SUISSE. Quelles sont les qualités dont vous pouvez vous féliciter?

I.J. La loyauté. Je reste centrée. Et je suis en harmonie totale avec mes pensées profondes.

L’important pour moi est l’accord entre les paroles et les pensées. Cela m’a joué des tours, car je ne suis pas du genre à dire des choses aimables que je ne penserai pas.

ELLE SUISSE. Et vos défauts… ceux qui vous dérangent vraiment?

I.J. Ma voix criarde comme celle des femmes d’Andalousie. (Rires). Je parle fort, peut-être à cause des boules Quies. Je dois les mettre impérativement pour me concentrer. Sinon, je ne peux m’empêcher d’écouter les conversations et comme j’ai bonne mémoire, je me souviens de tout. Ça pollue mon esprit.

ELLE SUISSE. Un dicton que vous feriez vôtre?

I.J. C’est plutôt une carte postale découverte dans une boutique en me promenant à Vevey. Durant les pauses, je préfère marcher, me balader que rêvasser. Cette carte postale avait deux flèches, une qui indiquait: toutes directions et l’autre autres directions. Autres directions, c’était pour moi! J’ai souri.

La journaliste et productrice éditoriale de l’émission culturelle «La puce à l’oreille» du jeudi soir sur la RTS brille par sa beauté, son naturel et son authenticité. 

L’avenir est à écrire pour Iris Jimenez! La jeune femme arrêtera son émission de télévision à la fin de l’année. Et quoi de mieux qu’une page blanche? Tout est possible. Souvent, les rêves voient le jour et tout ce qui paraît impossible, se réalise comme par miracle. Iris aimerait déjà être en janvier. Elle s’impatiente. Pourtant il faut laisser le cadeau arriver…

ELLE SUISSE. Iris Jimenez, parlez-nous de vos nouveaux projets professionnels.

IRIS JIMENEZ. Notre émission «La puce à l’oreille» est sur sa lancée jusqu’à la fin de l’année. Dix ans déjà. Je travaille pour la télévision depuis vingt ans. De nouveaux projets se profilent. J’ai semé mille petites graines par-ci, par-là. Quelques moutures germent. Je réfléchis aussi à un nouvel élan. J’ai fait des films documentaires. Cela m’a passionnée. Alors pourquoi ne pas racontez des histoires de vie dont je serais le vecteur? Je suis ouverte à toutes propositions.

ELLE SUISSE. Quelle est votre plus grande satisfaction ou grand bonheur aujourd’hui?

I.J. Ma famille. J’ai trois garçons de 16, 14 ans et 6 ans et un mari que j’aime. Je me rends compte de ma chance. Je suis heureuse dans ma vie de famille, de femme, de couple. Et aussi sur le plan professionnel. Un de mes collègues m’a dit un jour: «Tu as de la chance, tu n’as pas de casserole.» Il est vrai que je n’ai jamais cherché à évincer qui que ce soit. J’aime plutôt conseiller et soutenir. On peut ne pas m’aimer mais en tout cas pas me détester.

ELLE SUISSE. Votre plus belle rencontre, celle qui a influencé votre vie ou votre carrière…

I.J. Durant le confinement, j’ai visionné huit années d’émission pour un best of. Isabelle  Autissier, présidente du WWF France et Suisse est sortie du lot, elle est mon inspiration. C’est une navigatrice. La première femme à avoir accompli un tour du monde lors d’une compétition en 1991. Elle a réussi à avancer malgré les intempéries des océans. Elle fait de même dans l’existence.  Aujourd’hui écrivaine, cette  femme  a une magnifique connaissance de la vie et des êtres. Elle sait se battre pour aller au bout de son rêve. Tant de détermination m’impressionne.

ELLE SUISSE. Et si on parlait de vos rêves…

I.J. Je rêve d’aller en Afrique avec toute ma famille (dont ma maman) voir les grands animaux.

ELLE SUISSE. Comment vivez-vous cette période particulière?

I.J. J’ai foi en l’être humain. Et malgré un Donald Trump, même s’il est réélu, on peut s’en sortir. Le monde avancera… Que le pessimisme et la morosité disparaissent d’un élan solidaire! Je déteste ceux qui regardent sans agir.

ELLE SUISSE. Comment vivez-vous un chagrin, vous vous enfermez dans votre coquille ou vous vous étourdissez (je pensais à la mort de votre papa)?

I.J. Je suis comme un animal. Je me terre et je souffre en silence. Quand c’est trop lourd, j’en parle aux autres et je surmonte. Mon père est mort à 56 ans d’un cancer du côlon. C’était très dur.

ELLE SUISSE. Vous semblez aujourd’hui sereine et accomplie. L’amour?

I.J. J’ai 45 ans. Je maîtrise beaucoup d’outils, la vie m’a appris des choses. Je peux mieux décortiquer les sentiments, les émotions. Et relativiser aussi. Cela permet de vivre pleinement.

ELLE SUISSE. En amour, vous êtes d’un tempérament jaloux ou totalement confiant?

I.J. Les deux. J’oscille entre ma jalousie latine et la confiance totale. Je n’aime pas les femmes prédatrices qui s’approchent de mon mari en minaudant. Même s’il n’en fait pas cas, Cela me dérange.

ELLE SUISSE. Qu’est-ce qui vous révolte dans la vie au quotidien?

I.J. Les gens qui restent les bras ballants! Je les pousse aux fesses. Et la plupart du temps, ils sont contents d’être enfin dans l’action.

ELLE SUISSE. Qu’aimeriez-vous changer dans votre existence aujourd’hui?

I.J. J’aimerais être à demain et savoir ce que je ferai en janvier! J’ai besoin d’un cadre, de limites à dépasser. Je ne suis pas bien dans l’incertitude.

ELLE SUISSE. Quelles sont les qualités dont vous pouvez vous féliciter?

I.J. La loyauté. Je reste centrée. Et je suis en harmonie totale avec mes pensées profondes.

L’important pour moi est l’accord entre les paroles et les pensées. Cela m’a joué des tours, car je ne suis pas du genre à dire des choses aimables que je ne penserai pas.

ELLE SUISSE. Et vos défauts… ceux qui vous dérangent vraiment?

I.J. Ma voix criarde comme celle des femmes d’Andalousie. (Rires). Je parle fort, peut-être à cause des boules Quies. Je dois les mettre impérativement pour me concentrer. Sinon, je ne peux m’empêcher d’écouter les conversations et comme j’ai bonne mémoire, je me souviens de tout. Ça pollue mon esprit.

ELLE SUISSE. Un dicton que vous feriez vôtre?

I.J. C’est plutôt une carte postale découverte dans une boutique en me promenant à Vevey. Durant les pauses, je préfère marcher, me balader que rêvasser. Cette carte postale avait deux flèches, une qui indiquait: toutes directions et l’autre autres directions. Autres directions, c’était pour moi! J’ai souri.