La quête de sens l’a fait passer de la vie d’avocate à la création de jus de fruits. Sofia de Meyer a fondé en 2009 Opaline, une marque de jus de fruits écoresponsable basée à la Rosière.
À force de tester des échantillons de jus de fruits dans sa cuisine, Sofia de Meyer crée un nectar pressé frais, sans colorants ni conservateurs, à base de fruits et légumes suisses. Depuis, Opaline a remporté le Prix de l’Éthique en 2014 et a été distinguée en 2017.. Son but? Valoriser les savoir-faire traditionnels et la biodiversité locale. Au printemps dernier, la Fondation Opaline a semé sa première graine en lançant l’initiative des vergers bio, parrainée par toute une communauté et un programme d’ateliers prévus au cœur des vergers. Rencontre avec une femme aux valeurs fortes, qui a su mettre la nature et les métiers de la terre au cœur de son activité.
ELLE SUISSE. Sofia de Meyer, quelle femme êtes-vous ?
SOFIA DE MEYER. Une femme.
ELLE SUISSE. Quelques mots sur l’aventure Opaline initiée en 2009…
S.D.M. Une quête de sens, «une part de colibri» (ndlr: terme issu d’une légende amérindienne racontée par Pierre Rabhi), imaginer l’entreprise de demain et la réaliser à mon échelle. Nous achetons les fruits l’année où ils sont récoltés, nous pressons près de Sion et proposons une gamme de boissons locales et éthiques diffusés dans toute la Suisse. Nous puisons notre créativité dans l’intelligence collective et la valorisation des talents.
» Nous puisons notre créativité dans l’intelligence collective «
Sophia de Meyer
ELLE SUISSE. Où vous habillez-vous?
S.D.M. S’habiller est pour moi l’occasion d’un échange avec l’artisan et la matière. Je m’habille au coup de cœur, j’ai craqué par exemple pour les baskets Veja (veja-store.com). Récemment, la maison Freitag, un fabricant suisse de sacs et d’accessoires (freitag.ch) m’a offert de magnifiques pièces. Et j’aime l’équipe, le concept et la qualité de la marque Ermanos, que l’on trouve à la Cabine (40, rue de l’Industrie, Sion) un lieu de partage avec un café, une boutique et un espace de coworking.
ELLE SUISSE. Quels sont vos restaurants favoris?
S.D.M. Le Port de Fribourg (5, Planche-Inférieure), un lieu familial et culturel, avec un programme de réinsertion sociale. Tout y est délicieux! J’aime aussi La Trinquette à Bevaix, au bord du lac de Neuchâtel (3, chemin du Moulin) pour son chef passionné qui dresse des assiettes délicieuses et artistiques à base d’ingrédients de la région. L’Auberge communale la Balance située au centre du joli village de Daillens (4, rue Jean-Villard) pour son accueil chaleureux et ses plats traditionnels préparés avec amour. J’aime beaucoup l’ambiance de La Brasserie du Grand Pont (6, rue du Grand-Pont, Sion), située dans le cœur historique de la ville. Et aussi El Lokal (11, Gessnerallee, Zurich), pour leur véritable soutien aux produits locaux.
ELLE SUISSE. Où faites-vous vos courses?
S.D.M. Nous cultivons un jardin potager en été. Avoir le plaisir de dire à son fils «on va goûter au jardin» et se retrouver assis au milieu des fraisiers et des framboisiers, c’est magnifique! Je vais aussi au marché et chez Intchié No (46, rue du Grand-Pont, Sion). Je trouve mes fromages à la Fromathèque de Martigny (28, rte du Grand-Saint-Bernard, Martigny-Combe). Et pour le poisson, je vais chez mes amis de Vitaverdura, une épicerie locale en ligne (vitaverdura.ch). Un délice!
