Médecin-chef à la tête des cliniques de médecine esthétique Matignon, basée à Lausanne, Patricia Delarive est aussi une femme chef d’entreprise toujours en mouvement. Rencontre.
Spécialiste FMH en dermatologie et vénérologie, elle fonde en 2007, avec deux associés, le groupe des Cliniques Matignon. Elle est nommée présidente du groupe en 2013, ce qu’elle n’avait pas forcément prévu. Mais Patricia Delarive est une femme qui aime les défis et la nouveauté. Elle nous explique qu’elle a dû se former à la gestion d’entreprise. Depuis, elle adore et se déplace désormais dans les six établissements du groupe. Sa vision de la médecine esthétique est démocratique et généreuse. Son désir? La rendre accessible à une population plus large et moins favorisée, d’où son récent partenariat avec l’enseigne Manor. Et offrir du bien-être à toutes les femmes.
ELLE SUISSE. Patricia Delarive, médecin-chef, quelle femme êtes-vous?
PATRICIA DELARIVE. Je suis une femme en mouvement, dans la vie j’aime la nouveauté et la variété.
ELLE SUISSE. Quelles sont vos qualités?
P.D. J’ai du courage et bon caractère.
ELLE SUISSE. Et vos défauts?
P.D. Je suis impatiente, parfois intransigeante. J’attends trop avant de dire mon désaccord, je ne communique pas assez mes besoins.
ELLE SUISSE. Quelle rencontre a changé votre trajectoire?
P.D. La rencontre avec mon associé, le docteur Sabri Derder, qui est devenu mon conjoint.
ELLE SUISSE. En dehors de votre job passion, qu’aimez-vous?
P.D. J’aime me retrouver en famille, avec mon fils et ma fille. Nous avons beaucoup d’activités communes, dont les voyages.
ELLE SUISSE. Quel est votre style?
P.D. C’est très variable. Je suis très à l’écoute, je me laisse facilement influencer par la mode.
» J’aime m’occuper des autres, leur apporter bien-être et plaisir «
Patricia Delarive
ELLE SUISSE. Où vous habillez-vous?
P.D. Je vais chez Zara (5, rue du Pont, Lausanne), pour le style qui m’inspire et pour le bon rapport qualité-prix, surtout que j’aime changer souvent! J’aime aussi la marque The Kooples, que je trouve chez Globus (5, rue du Pont, Lausanne), pour ses petites robes noires, ses belles matières gaies et ses imprimés. Je me fournis aussi chez Zadig & Voltaire (4, rue de la Paix, Lausanne), j’y trouve de belles matières, des vêtements confortables, aussi pour mon mari et mes enfants. Pour les bijoux fantaisie, je vais chez Globus, chez Bongénie (10, pl. Saint-François, Lausanne), mais aussi chez «En bas de chez moi» (22, Grand-Rue, Morges) qui propose un large choix d’accessoires. Pour les chaussures, j’adore la marque Free-lance, que je commande sur Internet, surtout les bottines et les sandales à haut talon.
ELLE SUISSE. Comment surmontez-vous une déception amoureuse?
P.D. Les femmes se tournent parfois vers nous après une séparation, dans une recherche d’amélioration de la confiance en soi. J’aime m’occuper des autres, leur apporter bien-être et plaisir. Nous sommes dans un univers de techniciennes femmes où on les écoute. Quelques mois après les soins, elles ont souvent une attitude plus sereine, plus positive. Elles gagnent en confiance, se regardent autrement, retrouvent le plaisir de se trouver jolies. L’impact peut être énorme sur leur rapport au monde, même si le chemin vers la sérénité passe par beaucoup d’autres étapes.
ELLE SUISSE. Votre QG près de votre bureau?
P.D. Le Beau Rivage Palace (21, ch. de Beau-Rivage, Lausanne) et aussi le Château d’Ouchy (2, place du Port, Lausanne). J’y vais pour un café et pour mes réunions professionnelles.
ELLE SUISSE. Vos restaurants préférés?
P.D. Il est vrai qu’il n’est pas simple d’organiser la cuisine à la maison, avec des ados et une famille recomposée! Je vais au Eat me (3, rue Pépinet) un restaurant et cocktail lounge festif, pour ses tapas du monde, c’est bon, varié, et il y a beaucoup de choix pour les végétariens comme moi. J’aime aussi la Cantinetta Meal (15, rte d’Ouchy, Lutry) , un resto italien, pour ses pâtes, pizzas et ses légumes. Et le Restaurant & Lounge Bar le Coucou (31, rte des Monts, Caux) pour l’ambiance lounge et la vue spectaculaire sur notre beau lac Léman.
ELLE SUISSE. Où vous ressourcez-vous?
P.D. J’adore l’eau chaude! Quand je suis très fatiguée, je me détends aux Bains de Saillon (8, rte du Centre Thermal, Saillon) ou aux Bains de la Gruyère (Gros-Plan 30, Val-de-Charmey), pour le dépaysement et le cadre. En vacances, il m’arrive d’aller au spa du W Verbier Hotel (70, rue de Médran, Bagnes-Verbier). Sinon, quand j’ai un petit moment, des collègues me font parfois des soins sur place! Clinique Matignon (18, ch. de Beau-Rivage, Lausanne).
ELLE SUISSE. Pouvez-vous nous citer une femme que vous admirez?
P.D. Mon amie Jocelyne Bloch, professeur de neurochirurgie à Lausanne, c’est une femme formidable, qui œuvre notamment à améliorer le sort des patients paraplégiques.