Fauves: frissons garantis

2 mars 2018 · Modifié · Julie Vasa

Sur fond de drame social, le réalisateur suisse Robin Erard signe avec son premier long-métrage un thriller psychologique très efficace.

Oskar, 17 ans, est orphelin. Un seul rêve lui permet d’endurer les tensions incessantes qui l’opposent à son tuteur Elvis, la perspective d’aller vivre en Afrique. Quant à Elvis, ancien champion olympique de tir à l’arc, il ne poursuit qu’un unique but, devenir directeur d’une école. Alors, quand Oskar lui résiste, n’obtempère pas, et risque de lui porter préjudice, il voit rouge…

Le cinéaste suisse ambitionnait de réaliser un film de structure multigenres, et il y est brillamment parvenu. Il signe avec «Fauves» un film d’émancipation à l’envers, celle d’Oskar qui, au contact d’un personnage violent l’éduquant sans une once d’amour, le fait basculer vers le côté obscur de la force. Difficile en effet de s’élever et devenir meilleur quand la figure d’autorité se trouve dépourvue de toute bienveillance.

Porté par un scénario à la mécanique horlogère, par un casting impeccable où les femmes tiennent le beau rôle et par une bande-son formidable signée Nathan Baumann et Gaspard Gigon, «Fauves» maintient le spectateur sous tension jusqu’au bout. Un premier film à ne pas manquer!

«Fauves», réalisé par Robin Erard, avec Jonathan Zaccaï, Zacharie Chasseriaud, Bérénice Baôo

Tags : Suisse · Cinéma · Culture

Sur fond de drame social, le réalisateur suisse Robin Erard signe avec son premier long-métrage un thriller psychologique très efficace.

Oskar, 17 ans, est orphelin. Un seul rêve lui permet d’endurer les tensions incessantes qui l’opposent à son tuteur Elvis, la perspective d’aller vivre en Afrique. Quant à Elvis, ancien champion olympique de tir à l’arc, il ne poursuit qu’un unique but, devenir directeur d’une école. Alors, quand Oskar lui résiste, n’obtempère pas, et risque de lui porter préjudice, il voit rouge…

Le cinéaste suisse ambitionnait de réaliser un film de structure multigenres, et il y est brillamment parvenu. Il signe avec «Fauves» un film d’émancipation à l’envers, celle d’Oskar qui, au contact d’un personnage violent l’éduquant sans une once d’amour, le fait basculer vers le côté obscur de la force. Difficile en effet de s’élever et devenir meilleur quand la figure d’autorité se trouve dépourvue de toute bienveillance.

Porté par un scénario à la mécanique horlogère, par un casting impeccable où les femmes tiennent le beau rôle et par une bande-son formidable signée Nathan Baumann et Gaspard Gigon, «Fauves» maintient le spectateur sous tension jusqu’au bout. Un premier film à ne pas manquer!

«Fauves», réalisé par Robin Erard, avec Jonathan Zaccaï, Zacharie Chasseriaud, Bérénice Baôo

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