Le rouge à lèvres parfait

7 novembre 2023 · Modifié · Anna de Angelis

Si ce petit tube se présente comme l’allié glamour par excellence, sa composition, elle, l’est parfois beaucoup moins.

Un rouge lumineux, un rose délicat ou un bleu lavande, de nombreuses femmes et jeunes filles utilisent chaque jour du rouge à lèvres à plusieurs reprises. Et avec environ 900 millions de tubes vendus chaque année dans le monde, la question de sa composition fait régulièrement débat.

Des études montrent que certains ingrédients couramment utilisés peuvent être potentiellement nocifs. Les conservateurs comme le parabène ou le phénoxyéthanol sont supposés éviter la prolifération des microbes mais sont souvent source d’allergies. Il est également prouvé, qu’en plus de jolies couleurs, certains tubes renferment du plomb, des colorants artificiels ou des produits issus de la pétrochimie comme l’huile de paraffine ou la cire microcristalline. Si on prend en compte la quantité de rouge à lèvres ingérée dans toute une vie, de 2 à 5 kg, cela prête à réfléchir…

Heureusement, la plupart des produits sur le marché sont réglementés et soumis à des tests de sécurité rigoureux avant la commercialisation. Les grandes marques sont de plus attentives à ces problématiques. Si certaines font clairement la différence avec leur liste d’ingrédients naturels comme, d’autres prennent le parti de faire des packagings rechargeables. Les femmes ont de plus en plus soif de transparence. Comme dans leur alimentation, les consommatrices sont plus soucieuses de la traçabilité des ingrédients, de leurs effets sur la santé et l’environnement.

Des labels nouvelle génération voient le jour, avec des ingrédients bio, d’autres vont encore plus loin et garantissent des formules vegan en bannissant toutes substances animales. Fini la cire d’abeille ou encore les pigments rouge extraits d’insectes ou de cochenilles. Tenue, texture, grand choix de couleurs, on retrouve désormais la même gamme que dans celle proposée par l’industrie cosmétologique conventionnelle.

Autre alternative très en vogue, fabriquer soi-même son rouge à lèvres avec des huiles végétales qui favorisent le maintien de lèvres brillantes et douces et des colorants naturels provenant d’épices ou de végétaux. Il existe de nombreux tutoriels ultra-faciles à suivre. En plus d’être très économique, cette solution s’inscrit pile dans la tendance de la Slow Cosmetic. Pour décortiquer toutes les formulations facilement, de nombreuses applications, comme INCI Beauty ou Yuka, proposent aux consommateurs de photographier la liste des ingrédients et d’identifier en un clin d’œil les substances controversées ou allergènes. On y trouve également des conseils, des avis et des produits alternatifs.

Et enfin une petite astuce si vous ne pouvez absolument pas vous passer de votre rouge à lèvres préféré, on pense à enlever le surplus de matière qui est à la commissure des lèvres. Cela permet d’éviter d’ingérer inutilement du produit. Et comme le disait Coco Chanel: «Si vous êtes triste, ajoutez plus de rouge à lèvres et attaquez.»

Si ce petit tube se présente comme l’allié glamour par excellence, sa composition, elle, l’est parfois beaucoup moins.

Un rouge lumineux, un rose délicat ou un bleu lavande, de nombreuses femmes et jeunes filles utilisent chaque jour du rouge à lèvres à plusieurs reprises. Et avec environ 900 millions de tubes vendus chaque année dans le monde, la question de sa composition fait régulièrement débat.

Des études montrent que certains ingrédients couramment utilisés peuvent être potentiellement nocifs. Les conservateurs comme le parabène ou le phénoxyéthanol sont supposés éviter la prolifération des microbes mais sont souvent source d’allergies. Il est également prouvé, qu’en plus de jolies couleurs, certains tubes renferment du plomb, des colorants artificiels ou des produits issus de la pétrochimie comme l’huile de paraffine ou la cire microcristalline. Si on prend en compte la quantité de rouge à lèvres ingérée dans toute une vie, de 2 à 5 kg, cela prête à réfléchir…

Heureusement, la plupart des produits sur le marché sont réglementés et soumis à des tests de sécurité rigoureux avant la commercialisation. Les grandes marques sont de plus attentives à ces problématiques. Si certaines font clairement la différence avec leur liste d’ingrédients naturels comme, d’autres prennent le parti de faire des packagings rechargeables. Les femmes ont de plus en plus soif de transparence. Comme dans leur alimentation, les consommatrices sont plus soucieuses de la traçabilité des ingrédients, de leurs effets sur la santé et l’environnement.

Des labels nouvelle génération voient le jour, avec des ingrédients bio, d’autres vont encore plus loin et garantissent des formules vegan en bannissant toutes substances animales. Fini la cire d’abeille ou encore les pigments rouge extraits d’insectes ou de cochenilles. Tenue, texture, grand choix de couleurs, on retrouve désormais la même gamme que dans celle proposée par l’industrie cosmétologique conventionnelle.

Autre alternative très en vogue, fabriquer soi-même son rouge à lèvres avec des huiles végétales qui favorisent le maintien de lèvres brillantes et douces et des colorants naturels provenant d’épices ou de végétaux. Il existe de nombreux tutoriels ultra-faciles à suivre. En plus d’être très économique, cette solution s’inscrit pile dans la tendance de la Slow Cosmetic. Pour décortiquer toutes les formulations facilement, de nombreuses applications, comme INCI Beauty ou Yuka, proposent aux consommateurs de photographier la liste des ingrédients et d’identifier en un clin d’œil les substances controversées ou allergènes. On y trouve également des conseils, des avis et des produits alternatifs.

Et enfin une petite astuce si vous ne pouvez absolument pas vous passer de votre rouge à lèvres préféré, on pense à enlever le surplus de matière qui est à la commissure des lèvres. Cela permet d’éviter d’ingérer inutilement du produit. Et comme le disait Coco Chanel: «Si vous êtes triste, ajoutez plus de rouge à lèvres et attaquez.»