Oui, la méditation peut réellement aider à réduire l’eczéma : voici comment
Déplacer son attention loin du stress pour briser un cercle vicieux peut vraiment faire la différence.
C’est un trouble de la peau assez répandu, mais cela ne le rend pas moins frustrant. En termes simples, l’eczéma est une affection inflammatoire chronique qui provoque des poussées et des éruptions cutanées, une peau très sèche, voire rouge, des fissures et des desquamations, ainsi que, dans les cas les plus graves, des vésicules et des croûtes — le tout accompagné d’un prurit constant. Il apparaît généralement au niveau des coudes et des genoux, mais peut aussi toucher le visage, le cou, les mains et les poignets. Celles et ceux qui en souffrent doivent souvent composer avec une gêne permanente.
Les causes de l’eczéma sont multiples : d’un côté, on retrouve des facteurs génétiques et immunitaires, comme une prédisposition familiale, une altération de la barrière cutanée — qui a tendance à se fragiliser et à devenir plus vulnérable — ainsi qu’une réponse auto-immune. De l’autre, il existe des facteurs déclenchants tels que les allergies, une sensibilité particulière à certains agents chimiques susceptibles de provoquer de fortes irritations, des variations climatiques intenses (notamment l’exposition au froid et au gel), une sudation excessive, certains aliments et, bien sûr, l’inévitable stress — véritable mal contemporain. Ce dernier constitue l’une des principales sources d’eczéma, ce qui explique pourquoi, en complément des traitements topiques et médicaux, la méditation peut également faire partie des solutions.
Comment prévenir et gérer l’eczéma grâce à la méditation ?
Apprendre à gérer le stress est essentiel pour le bien-être physique et mental — d’autant plus lorsque ses conséquences se manifestent sur notre corps, comme c’est le cas avec l’eczéma. Pour cela, la méditation, au sens large, peut être d’une grande aide. Tout le monde ne parvient pas à « couper » ses pensées et ses préoccupations, ni à se concentrer parfaitement sur soi et sur ses sensations, surtout sans entraînement. Mais une bonne manière d’aborder ces pratiques consiste à déplacer son attention : passer de ce qui génère de l’inconfort à ce qui, au contraire, apporte de la détente.
Chacun doit ainsi développer sa propre approche, même si certaines étapes restent universelles. La première consiste à identifier ses sources de stress et de colère, les fameux trigger : cela permet de mieux comprendre ce qui nous fragilise réellement. Une fois que l’on a analysé pourquoi cet élément nous perturbe autant, il s’agit de le déconstruire et de déplacer son attention ailleurs.
L’étape suivante consiste à créer un espace où l’on se sent en sécurité et capable de se détendre : une température et une humidité agréables, mais aussi une ambiance olfactive apaisante. Traditionnellement, l’utilisation du palo santo permet de purifier l’environnement.
Grâce à des techniques de respiration, vous reprenez le contrôle de votre corps et de votre rythme cardiaque, retrouvez l’équilibre et consacrez cinq à dix minutes par jour à la méditation. On peut le pratiquer seul, mais si l’on craint de ne pas réussir à maintenir sa concentration, les méditations guidées — disponibles sur de nombreuses applications ou gratuitement sur YouTube — sont très utiles. Des sons favorisant la concentration et la relaxation, comme le bruit blanc, peuvent également aider.
Au fil des semaines, cette pratique aura des effets très positifs sur l’eczéma, rompant le cercle vicieux de l’anxiété provoquée par les démangeaisons et améliorant progressivement non seulement l’état mental, mais aussi celui de la peau — surtout si elle est accompagnée d’une routine de soins adaptée, avec des produits doux et sans parfum, qui aident à renforcer et à reconstruire la barrière cutanée.
Autrice : Carlotta Tossoni
Cet article a été traduit en français et adapté pour la Suisse après avoir initialement été publié sur elle.com/it. Retrouvez tous les autres articles de cette édition sur le site web officiel.
