La Suisse marque l’histoire de l’Eurovision grâce à Nemo

La victoire de l’artiste de Bienne samedi à l’Eurovision a dans le même temps constitué un symbole pour le concours ainsi que la communauté LGBTQIA+.

Dès son retour de Suède à l’aéroport de Zurich, dimanche 12 mai, Nemo Mettler a été accueilli.e par les fans helvètes comme un héros. L’artiste originaire de Bienne, qui représentait la Suisse au concours musical de l’Eurovision, a remporté la première place la veille. Une situation qui n’était plus survenue depuis 1988, année portée par la chanteuse canadienne Céline Dion lors de sa victoire sous les couleurs helvétiques.

A lire aussi: Miss Univers 2023 ou l’édition des révolutions

Première personne non-binaire à remporter l’Eurovision

« Félicitations honey pie », s’est, d’après BFM TV, exclamé un admirateur de l’artiste dont le morceau The Code (2024) a fait mouche. Et pas seulement dû à son originalité, mais aussi grâce à l’histoire que ce dernier raconte, soit le cheminement de Nemo Mettler vers son coming-out de genre.

Car l’artiste de 24 ans s’identifie en tant que personne non-binaire. Dès le premier jour de la compétition internationale, Nemo Mettler a, à ce titre, demandé à être désigné.e par des pronoms non-genrés. Durant sa dernière prestation, iel a d’ailleurs rejoint un groupe de fans qui chantait « Nous avons cassé les codes », « Nous existons », allant jusqu’à étreindre un fan qui portait un t-shirt « Protégez les enfants trans ».

L’accueil des fans à l’aéroport a été extrêmement beau (…) cela me prouve à quel point ça fait du bien de faire partie d’une communauté.

Nemo Mettler, gagnant de l’Eurovision 2024

Concours d’inclusion

Au fil des ans, l’Eurovision s’est établie comme une plateforme d’inclusion et de soutien à la communauté LGBTQIA+. Outre les thèmes de l’amour, de l’acceptation et de la tolérance qui sont souvent au cœur des chansons et des performances, de plus en plus d’artistes ouvertement LGBTQIA+ ont usé de la célèbre compétition musicale pour partager leur art et leur message d’inclusivité.

On se rappelle, par exemple, de la drag queen à barbe autrichienne Conchita Wurst, laquelle avait remporté l’édition 2014, ou encore du candidat français Bilal Hassani qui avait marqué l’événement en 2019 en jouant des codes masculins et féminins.

Une évolution notamment rendue possible par l’outsider Dana International, représentante d’Israël et lauréate de l’Eurovision en 1998 devenue la première figure majeure de la communauté LGBTQIA+ dans l’histoire du concours.

Samedi 11 mai, Nemo Mettler est quant à iel devenu.e la première personne non-binaire à remporter la victoire à l’Eurovision et a ainsi permis à la Suisse de marquer de son empreinte l’histoire du célèbre concours.

Tags : Suisse · record

La victoire de l’artiste de Bienne samedi à l’Eurovision a dans le même temps constitué un symbole pour le concours ainsi que la communauté LGBTQIA+.

Dès son retour de Suède à l’aéroport de Zurich, dimanche 12 mai, Nemo Mettler a été accueilli.e par les fans helvètes comme un héros. L’artiste originaire de Bienne, qui représentait la Suisse au concours musical de l’Eurovision, a remporté la première place la veille. Une situation qui n’était plus survenue depuis 1988, année portée par la chanteuse canadienne Céline Dion lors de sa victoire sous les couleurs helvétiques.

A lire aussi: Miss Univers 2023 ou l’édition des révolutions

Première personne non-binaire à remporter l’Eurovision

« Félicitations honey pie », s’est, d’après BFM TV, exclamé un admirateur de l’artiste dont le morceau The Code (2024) a fait mouche. Et pas seulement dû à son originalité, mais aussi grâce à l’histoire que ce dernier raconte, soit le cheminement de Nemo Mettler vers son coming-out de genre.

Car l’artiste de 24 ans s’identifie en tant que personne non-binaire. Dès le premier jour de la compétition internationale, Nemo Mettler a, à ce titre, demandé à être désigné.e par des pronoms non-genrés. Durant sa dernière prestation, iel a d’ailleurs rejoint un groupe de fans qui chantait « Nous avons cassé les codes », « Nous existons », allant jusqu’à étreindre un fan qui portait un t-shirt « Protégez les enfants trans ».

L’accueil des fans à l’aéroport a été extrêmement beau (…) cela me prouve à quel point ça fait du bien de faire partie d’une communauté.

Nemo Mettler, gagnant de l’Eurovision 2024

Concours d’inclusion

Au fil des ans, l’Eurovision s’est établie comme une plateforme d’inclusion et de soutien à la communauté LGBTQIA+. Outre les thèmes de l’amour, de l’acceptation et de la tolérance qui sont souvent au cœur des chansons et des performances, de plus en plus d’artistes ouvertement LGBTQIA+ ont usé de la célèbre compétition musicale pour partager leur art et leur message d’inclusivité.

On se rappelle, par exemple, de la drag queen à barbe autrichienne Conchita Wurst, laquelle avait remporté l’édition 2014, ou encore du candidat français Bilal Hassani qui avait marqué l’événement en 2019 en jouant des codes masculins et féminins.

Une évolution notamment rendue possible par l’outsider Dana International, représentante d’Israël et lauréate de l’Eurovision en 1998 devenue la première figure majeure de la communauté LGBTQIA+ dans l’histoire du concours.

Samedi 11 mai, Nemo Mettler est quant à iel devenu.e la première personne non-binaire à remporter la victoire à l’Eurovision et a ainsi permis à la Suisse de marquer de son empreinte l’histoire du célèbre concours.

Tags : Suisse · record