Sur Arte, le film « Les indociles » de la Suissesse Victoria Lacoste est un véritable succès

28 mai · Modifié · Julie Vasa

Mercredi, la diffusion du film Les indociles (2024), produit par la genevoise Victoria Lacoste et dans lequel elle joue, a été prolongée pour plusieurs mois supplémentaires.

Le film dont elle est à la genèse et qu’elle co-produit avec les deux réalisateurs Jean-Marc Barr et Pascal Arnold, a été référencé parmi « Les incontournables d’Arte ». Initialement programmé jusque fin mars, sa diffusion a finalement été prolongée jusqu’en octobre. Un véritable succès pour ce film réalisé lors du confinement avec très peu de moyens!

Les escorts sous l’angle de la thérapie

Si le thème du film est celui des escorts, il est ici abordé sous un angle tout à fait original, celui de la thérapie. Face à leur solitude, des hommes éprouvent le besoin d’échanger, de parler, de se confier. Nous sommes dans un hôtel de luxe parisien pendant le confinement de mars 2020. Le manager de l’établissement a décidé de maintenir une activité clandestine avec deux escort-girls et un escort-boy. Quelques clients aisés privilégiés viennent oublier le présent, ainsi qu’un couple légitime qui vit à moins d’un kilomètre. Le manager héberge également deux amies: une femme avec son fils de 6 ans, subissant les violences conjugales de son mari amplifiées par le confinement, et une infirmière épuisée par son travail et par les trajets quotidiens entre l’hôpital et la banlieue où elle vit.

A lire aussi: Voici la date du documentaire qui abordera le combat de Céline Dion contre la maladie

Une communauté de résistance se forme peu à peu, complétée par un effectif réduit d’employés – une cuisinière, une femme de chambre, un intendant et une hôtesse d’accueil qui permettent à l’hôtel de fonctionner malgré tout. Des couloirs feutrés aux alcôves ouatées, au fil d’une galerie de portraits se jouant des convenances comme derrière des miroirs sans tain, une douce dérive révèle en clair-obscur l’authenticité de chacun(e). Réussiront-ils à garder leur « liberté » jusqu’à la fin du confinement?

Talent suisse

Sa scolarité effectuée à Genève, Victoria Lacoste s’est très vite tournée vers les arts et le théâtre en particulier. Après un Bachelor of Fine Arts effectué à l’université Boulder dans le Colorado qui lui a permis d’étudier le rôle de la créativité et d’interpréter de nombreux personnages, et un passage à Los Angeles, elle a fondé sa propre société « Edelweiss production » avec comme marque de fabrique des projets atypiques et dynamiques: le cinéma de genre à l’image de sa passion pour le cinéma indépendant américain.

Les deux premiers court métrages produits furent largement salués par la critique: un encouragement certain, loin de lui faire oublier son goût du jeu puisqu’elle n’hésite pas à jouer dans les films qu’elle produit. A 29 ans, la jeune femme déborde de projets. Talent à suivre!

A lire aussi: « Faire un film tient du miracle »: avec Vincent Perez, fondateur des Rencontres du 7e Art Lausanne

Les Indociles, disponible sur Arte.tv.

Tags : film · sexualité · Suisse

Mercredi, la diffusion du film Les indociles (2024), produit par la genevoise Victoria Lacoste et dans lequel elle joue, a été prolongée pour plusieurs mois supplémentaires.

Le film dont elle est à la genèse et qu’elle co-produit avec les deux réalisateurs Jean-Marc Barr et Pascal Arnold, a été référencé parmi « Les incontournables d’Arte ». Initialement programmé jusque fin mars, sa diffusion a finalement été prolongée jusqu’en octobre. Un véritable succès pour ce film réalisé lors du confinement avec très peu de moyens!

Les escorts sous l’angle de la thérapie

Si le thème du film est celui des escorts, il est ici abordé sous un angle tout à fait original, celui de la thérapie. Face à leur solitude, des hommes éprouvent le besoin d’échanger, de parler, de se confier. Nous sommes dans un hôtel de luxe parisien pendant le confinement de mars 2020. Le manager de l’établissement a décidé de maintenir une activité clandestine avec deux escort-girls et un escort-boy. Quelques clients aisés privilégiés viennent oublier le présent, ainsi qu’un couple légitime qui vit à moins d’un kilomètre. Le manager héberge également deux amies: une femme avec son fils de 6 ans, subissant les violences conjugales de son mari amplifiées par le confinement, et une infirmière épuisée par son travail et par les trajets quotidiens entre l’hôpital et la banlieue où elle vit.

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Une communauté de résistance se forme peu à peu, complétée par un effectif réduit d’employés – une cuisinière, une femme de chambre, un intendant et une hôtesse d’accueil qui permettent à l’hôtel de fonctionner malgré tout. Des couloirs feutrés aux alcôves ouatées, au fil d’une galerie de portraits se jouant des convenances comme derrière des miroirs sans tain, une douce dérive révèle en clair-obscur l’authenticité de chacun(e). Réussiront-ils à garder leur « liberté » jusqu’à la fin du confinement?

Talent suisse

Sa scolarité effectuée à Genève, Victoria Lacoste s’est très vite tournée vers les arts et le théâtre en particulier. Après un Bachelor of Fine Arts effectué à l’université Boulder dans le Colorado qui lui a permis d’étudier le rôle de la créativité et d’interpréter de nombreux personnages, et un passage à Los Angeles, elle a fondé sa propre société « Edelweiss production » avec comme marque de fabrique des projets atypiques et dynamiques: le cinéma de genre à l’image de sa passion pour le cinéma indépendant américain.

Les deux premiers court métrages produits furent largement salués par la critique: un encouragement certain, loin de lui faire oublier son goût du jeu puisqu’elle n’hésite pas à jouer dans les films qu’elle produit. A 29 ans, la jeune femme déborde de projets. Talent à suivre!

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Les Indociles, disponible sur Arte.tv.

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