Rencontre avec Jean-François Pauzé: « C’est l’un des plus beaux projets de ma vie »

La plume des Cowboys Fringants nous invite dans les coulisses de la comédie musicale «Pub Royal» jouée à l’Arena de Genève le 15 avril.

Fort de son succès retentissant au Québec, le spectacle célébrant l’œuvre du groupe iconique est en tournée: humour, acrobaties et intense émotion au rendez-vous après la disparition de son chanteur charismatique Karl Tremblay. Confidences de son ami, le Cowboy Fringant Jean-François Pauzé.
 
ELLE: Comment le projet de comédie musicale autour du répertoire des Cowboys Fringants est-il né?
Jean-François Pauzé: Notre gérant Claude Larivée y pensait depuis des années. Il en a discuté avec Sébastien Soldevila des Sept doigts de la main et l’idée s’est concrétisée. Je dois avouer que je n’étais pas très féru de comédie musicale et j’ai embarqué un peu à reculons. Mais finalement, je m’y suis totalement investi. J’étais d’accord pour utiliser le répertoire existant des Cowboys, mais à condition d’y ajouter quelques nouvelles chansons. Le succès est au rendez-vous au Québec et même en Europe.

Avez-vous pensé à un moment donné participer au spectacle lui-même?
Oui mais cela aurait été compliqué et coûteux. En revanche, pourquoi pas à l’avenir… S’il y a une suite, nous aurons peut-être des petits rôles. Mais pour l’instant, «Pub Royal», c’est sans les Cowboys.

Ce spectacle est empli d’humour malgré la lourdeur des propos véhiculés.

Jean-François Pauzé
ELLE Suisse

Une suite de la comédie musicale est donc prévue?
Peut-être… Quand quelque chose fonctionne, pourquoi ne pas poursuivre, d’autant qu’avec les Cowboys, on a beaucoup de matériel, deux cents chansons environ. Ce ne serait pas compliqué de monter quelque chose avec quatre ou cinq nouveaux titres. À suivre.

Dans quelle mesure avez-vous été associé à la mise en scène du spectacle?
J’ai évidemment eu un droit de regard et ai assisté à beaucoup de répétitions. Mis à part les aspects circassiens, j’ai pu approuver chaque plan, chaque séquence, chaque scène, et j’ai participé au casting. J’ai d’ailleurs été très proactif sur le plan musical. Un travail complètement nouveau pour moi, arrivé à point nommé dans cette période de notre vie si troublée. C’est l’un des plus beaux projets de ma vie!
 
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris en regardant le spectacle?
De voir à quel point il fonctionne et d’être toujours aussi ému même après y avoir assisté des dizaines de fois! C’est très surprenant et puis très touchant en réalité. Ce spectacle est empli d’humour malgré la lourdeur des propos véhiculés.

La maladie et la disparition de Karl nous ont encore plus soudés. Nous sommes des frères et sœurs à vie.

Jean-François Pauzé
ELLE Suisse

Vous avez été consacré auteur-compositeur 2024 au Gala de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ). Qu’avez-vous ressenti?
Beaucoup de fierté, en particulier avec ces chansons écrites en période de crise, mais de la tristesse aussi puisque le groupe tel qu’il était appartient au passé.

Que retenez-vous de 30 années partagées avec les Cowboys?
C’est alléau-delà de tout ce qu’on aurait pu espérer, une blague d’un petit groupe de la banlieue de Montréal qui nous a menés aux quatre coins de la francophonie. Et surtout 30 ans d’amitié indéfectible, de fous rires, de fêtes, de querelles évidemment… La maladie et la disparition de Karl nous ont encore plus soudés. Nous sommes des frères et sœurs à vie.

Tags : Musique · interview · Théâtre

La plume des Cowboys Fringants nous invite dans les coulisses de la comédie musicale «Pub Royal» jouée à l’Arena de Genève le 15 avril.

Fort de son succès retentissant au Québec, le spectacle célébrant l’œuvre du groupe iconique est en tournée: humour, acrobaties et intense émotion au rendez-vous après la disparition de son chanteur charismatique Karl Tremblay. Confidences de son ami, le Cowboy Fringant Jean-François Pauzé.
 
ELLE: Comment le projet de comédie musicale autour du répertoire des Cowboys Fringants est-il né?
Jean-François Pauzé: Notre gérant Claude Larivée y pensait depuis des années. Il en a discuté avec Sébastien Soldevila des Sept doigts de la main et l’idée s’est concrétisée. Je dois avouer que je n’étais pas très féru de comédie musicale et j’ai embarqué un peu à reculons. Mais finalement, je m’y suis totalement investi. J’étais d’accord pour utiliser le répertoire existant des Cowboys, mais à condition d’y ajouter quelques nouvelles chansons. Le succès est au rendez-vous au Québec et même en Europe.

Avez-vous pensé à un moment donné participer au spectacle lui-même?
Oui mais cela aurait été compliqué et coûteux. En revanche, pourquoi pas à l’avenir… S’il y a une suite, nous aurons peut-être des petits rôles. Mais pour l’instant, «Pub Royal», c’est sans les Cowboys.

Ce spectacle est empli d’humour malgré la lourdeur des propos véhiculés.

Jean-François Pauzé
ELLE Suisse

Une suite de la comédie musicale est donc prévue?
Peut-être… Quand quelque chose fonctionne, pourquoi ne pas poursuivre, d’autant qu’avec les Cowboys, on a beaucoup de matériel, deux cents chansons environ. Ce ne serait pas compliqué de monter quelque chose avec quatre ou cinq nouveaux titres. À suivre.

Dans quelle mesure avez-vous été associé à la mise en scène du spectacle?
J’ai évidemment eu un droit de regard et ai assisté à beaucoup de répétitions. Mis à part les aspects circassiens, j’ai pu approuver chaque plan, chaque séquence, chaque scène, et j’ai participé au casting. J’ai d’ailleurs été très proactif sur le plan musical. Un travail complètement nouveau pour moi, arrivé à point nommé dans cette période de notre vie si troublée. C’est l’un des plus beaux projets de ma vie!
 
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris en regardant le spectacle?
De voir à quel point il fonctionne et d’être toujours aussi ému même après y avoir assisté des dizaines de fois! C’est très surprenant et puis très touchant en réalité. Ce spectacle est empli d’humour malgré la lourdeur des propos véhiculés.

La maladie et la disparition de Karl nous ont encore plus soudés. Nous sommes des frères et sœurs à vie.

Jean-François Pauzé
ELLE Suisse

Vous avez été consacré auteur-compositeur 2024 au Gala de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ). Qu’avez-vous ressenti?
Beaucoup de fierté, en particulier avec ces chansons écrites en période de crise, mais de la tristesse aussi puisque le groupe tel qu’il était appartient au passé.

Que retenez-vous de 30 années partagées avec les Cowboys?
C’est alléau-delà de tout ce qu’on aurait pu espérer, une blague d’un petit groupe de la banlieue de Montréal qui nous a menés aux quatre coins de la francophonie. Et surtout 30 ans d’amitié indéfectible, de fous rires, de fêtes, de querelles évidemment… La maladie et la disparition de Karl nous ont encore plus soudés. Nous sommes des frères et sœurs à vie.

Tags : Musique · interview · Théâtre