Nnavy, révélation romande 2023: « Je veux rester en Suisse et faire de ma musique ma vie »

Révélation musicale romande 2023 lors des Tataki Awards, la chanteuse lausannoise s’impose sur la scène suisse de sa voix suave: une étoile est née!

La jeune artiste lausannoise de 25 ans est devenue le visage de la soul et du R&B suisse et séduit un public de plus en plus large. Accessible, souriante et chaleureuse à l’image de sa musique, Nnavy impressionne. Rencontre solaire avec celle qui sera sur scène tout l’été, en toute simplicité.
 
ELLE: D’où vous vient votre nom de scène?
Nnavy: De la couleur de l’eau, le bleu marine. C’est la représentation imagée que je me fais de la musique. C’est froid, c’est grand… et je me sens dans cet état lorsque je vais chercher mes petites émotions et les mets par écrit. Ce nom m’est venu très facilement.

A lire aussi: Ocevne, la Genevoise qui envoûte les passionnés de R&B
 
De quelle manière la musique est-elle entrée dans votre vie?
Je chante depuis toujours. Mes parents écoutent beaucoup de musique et m’ont fait découvrir des artistes aux styles variés. Je me souviens que petite, je prenais l’ancien téléphone de ma mère et m’enregistrais déjà en inventant des petites chansons.

Mes parents écoutent beaucoup de musique et m’ont fait découvrir des artistes aux styles variés.

Nnavy (ELLE)

Qu’écoutiez-vous alors comme style de musique?
Mes frères gravaient leurs cd avec leurs musiques préférées que j’écoutais. Il y avait déjà pas mal de R&B, de hip-hop… surtout de la culture américaine. Cela a dû forger d’une manière ou d’une autre mon oreille à ce genre musical.
 
À quel moment avez-vous décidé de faire de la musique votre métier?
J’ai commencé par réaliser un master en psychologie. Je crois que c’est entre mon deuxième et mon troisième EP que je me suis décidée à m’investir totalement dans la musique qui prenait de plus en plus de place.

A lire aussi: 12 stars mondiales féminines qui performeront en Suisse en été 2024
 
Quels ont été les moments musicaux qui vous ont le plus marquée depuis que vous vous êtes lancée?
Je pense bien sûr au Montreux Jazz Festival où je suis allée à plusieurs reprises: les premières parties de Lionel Richie ou de Ben l’Oncle Soul… C’était fou de côtoyer ces artistes que j’admire. J’ai beaucoup aimé partager la scène avec Novembre Ultra. Mais l’un de mes plus beaux souvenirs de concert demeure la première partie d’Arlo Parks à l’Alhambra à Genève: un beau moment, très émouvant.

Les premières parties de Lionel Richie ou de Ben l’Oncle Soul… C’était fou de côtoyer ces artistes que j’admire.

Nnavy (ELLE)

Où puisez-vous l’inspiration de vos textes?
Dans ma petite vie! Mes peines, mes joies, mes victoires, mes douleurs… J’écris sur ce qui m’arrive, ce que j’entends, les conversations que je peux avoir avec des amis, ce que je peux lire… On écrit bien quand on a mal: ça vient des tripes. C’est un peu le mythe de l’artiste torturé!

Votre dernier EP, Closer (2024), est né d’une collaboration. Que retenez-vous d’elle?
Spotify Afrique et Color Studio ont organisé un camp d’écriture au Kenya et ont invité des artistes afro-descendants pour faire de la musique pendant quatre jours. Je me suis donc retrouvée dans un studio avec trois autres artistes que je ne connaissais pas: une expérience très stimulante!
 
Envisagez-vous de vous installer ailleurs qu’en Suisse pour percer à l’international?
Je n’en ai pas envie et vais plutôt me battre contre l’idée qu’il ne serait pas possible de rester en Suisse et vivre de sa passion ou de son art. Je veux rester à la maison, en Suisse, et faire de ma musique ma vie.

Tags : femmes · Musique

Révélation musicale romande 2023 lors des Tataki Awards, la chanteuse lausannoise s’impose sur la scène suisse de sa voix suave: une étoile est née!

La jeune artiste lausannoise de 25 ans est devenue le visage de la soul et du R&B suisse et séduit un public de plus en plus large. Accessible, souriante et chaleureuse à l’image de sa musique, Nnavy impressionne. Rencontre solaire avec celle qui sera sur scène tout l’été, en toute simplicité.
 
ELLE: D’où vous vient votre nom de scène?
Nnavy: De la couleur de l’eau, le bleu marine. C’est la représentation imagée que je me fais de la musique. C’est froid, c’est grand… et je me sens dans cet état lorsque je vais chercher mes petites émotions et les mets par écrit. Ce nom m’est venu très facilement.

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De quelle manière la musique est-elle entrée dans votre vie?
Je chante depuis toujours. Mes parents écoutent beaucoup de musique et m’ont fait découvrir des artistes aux styles variés. Je me souviens que petite, je prenais l’ancien téléphone de ma mère et m’enregistrais déjà en inventant des petites chansons.

Mes parents écoutent beaucoup de musique et m’ont fait découvrir des artistes aux styles variés.

Nnavy (ELLE)

Qu’écoutiez-vous alors comme style de musique?
Mes frères gravaient leurs cd avec leurs musiques préférées que j’écoutais. Il y avait déjà pas mal de R&B, de hip-hop… surtout de la culture américaine. Cela a dû forger d’une manière ou d’une autre mon oreille à ce genre musical.
 
À quel moment avez-vous décidé de faire de la musique votre métier?
J’ai commencé par réaliser un master en psychologie. Je crois que c’est entre mon deuxième et mon troisième EP que je me suis décidée à m’investir totalement dans la musique qui prenait de plus en plus de place.

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Quels ont été les moments musicaux qui vous ont le plus marquée depuis que vous vous êtes lancée?
Je pense bien sûr au Montreux Jazz Festival où je suis allée à plusieurs reprises: les premières parties de Lionel Richie ou de Ben l’Oncle Soul… C’était fou de côtoyer ces artistes que j’admire. J’ai beaucoup aimé partager la scène avec Novembre Ultra. Mais l’un de mes plus beaux souvenirs de concert demeure la première partie d’Arlo Parks à l’Alhambra à Genève: un beau moment, très émouvant.

Les premières parties de Lionel Richie ou de Ben l’Oncle Soul… C’était fou de côtoyer ces artistes que j’admire.

Nnavy (ELLE)

Où puisez-vous l’inspiration de vos textes?
Dans ma petite vie! Mes peines, mes joies, mes victoires, mes douleurs… J’écris sur ce qui m’arrive, ce que j’entends, les conversations que je peux avoir avec des amis, ce que je peux lire… On écrit bien quand on a mal: ça vient des tripes. C’est un peu le mythe de l’artiste torturé!

Votre dernier EP, Closer (2024), est né d’une collaboration. Que retenez-vous d’elle?
Spotify Afrique et Color Studio ont organisé un camp d’écriture au Kenya et ont invité des artistes afro-descendants pour faire de la musique pendant quatre jours. Je me suis donc retrouvée dans un studio avec trois autres artistes que je ne connaissais pas: une expérience très stimulante!
 
Envisagez-vous de vous installer ailleurs qu’en Suisse pour percer à l’international?
Je n’en ai pas envie et vais plutôt me battre contre l’idée qu’il ne serait pas possible de rester en Suisse et vivre de sa passion ou de son art. Je veux rester à la maison, en Suisse, et faire de ma musique ma vie.

Tags : femmes · Musique