Une rentrée littéraire marquée par la tendresse et la sincérité.
Enfance oubliée
De leur Écosse natale, deux frères vivant en Suisse depuis trente ans conservent peu de souvenirs. La survenance d’un drame, tout en les rapprochant, les replonge dans un lointain passé. Une nouvelle tempête qui pourrait bien réveiller de vieux secrets.
«L’ÉPAISSEUR DE l’AUBE», de Nicolas Garma-Berman, éd. Belfond, 192 p.
Vie tourmentée
Découvrir que la personne partageant notre vie ne se trouve pas là où elle était censée être peut se révéler particulièrement troublant… Armelle l’expérimente et s’interroge: hallucination, existence d’un sosie ou d’un jumeau, double vie…? Où se niche la vérité?
«LE TROUBLE», d’Anne-Frédérique Rochat, éd. Slatkine, 142 p.
De la maternité
Olga a rencontré Sélène en Asie et follement éprise, rentre avec elle à Paris. D’abord très heureux, son père éprouve un malaise grandissant vis-à-vis de la compagne de sa fille qu’il peine à dissimuler, en particulier lorsque se pose la question de la maternité entre elles.
«DEUX FILLES», de Michel Layaz, éd. Zoé, 160 p.
Vers la vérité
Ancien directeur de théâtre à Genève, auteur, metteur en scène, parolier et performeur, Fabrice Melquiot signe un premier roman sous forme d’épopée américaine: le road trip de Jodie Casterman, 36 ans, de Portland au Colorado, en quête de ses origines après avoir découvert qu’elles lui avaient été dissimulées.
«ÉCOUTER LES SIRÈNES», de Fabrice Melquiot, éd. Actes Sud, 304 p.
Méthode Coué
Émile Coué, célèbre pour la méthode portant son nom, était un «professeur d’optimisme» visant la joie en toutes circonstances, grâce au pouvoir des mots, de l’imagination et de l’autosuggestion. De Nancy à New York, en passant par Genève ou Londres, il partagea son savoir avec sincérité pour une vie meilleure. Étienne Kern retrace brillamment son fabuleux destin.
«LA VIE MEILLEURE», d’Étienne Kern, éd. Gallimard, 192 p.