De l’ivoire, de la broderie et de la poésie: l’été 2025 imaginé par Magda Butrym

Vendredi, celle qui habille les icônes américaines les plus en vue a dévoilé pour la première fois son travail à la Fashion Week de Paris. À travers ses créations estivales, elle a réinterprété avec modernité la mémoire de ses racines. Un vestiaire poétique, enivrant.

Dans la première pièce, un chambranle en bois, dont la teinte ivoire arbore les empreintes du temps. Son entrée se drape d’une délicate dentelle blanche couronnée de formes évoquant la rose. Dans une seconde pièce, un assemblage de vases en verre trône, leur écrin rappelant des broderies polonaises raffinées. Partout, des moulures, des astragales, des murs d’un blanc cassé, crème, ivoire… Vendredi 27 septembre, au Boulevard de Courcelles se trouvait un appartement respirant la pureté. La plus éthérée, la plus porteuse d’histoires d’un passé. Le passé de Magda Butrym plus précisément. La créatrice polonaise, célébrée depuis dix ans par des stars telles que Beyoncé et Rihanna, a en effet puisé dans ses souvenirs d’enfance pour donner vie à sa nouvelle collection Printemps-été 2025.

Influences slaves

Présentées pour la première fois à la Fashion Week de Paris, ces 64 créations se sont imprégnées d’influences slaves, à la merci du « gossamer », ce terme polonais qui féminise l’été. En titrant sa collection ainsi, Magda Butrym a dévoilé des tenues estivales féminines pour le jour et la nuit. Les pièces se sont ainsi distinguées par leur légèreté aérienne: des robes presque transparentes en jersey soyeux, des mini-robes en soie ivoire entrelacées de fils métalliques ou encore des robes mi-longues à découpes audacieuses mêlant élégance et sensualité affirmée. Le crochet, omniprésent, a permis de passer de vêtements de soirée à une garde-robe urbaine quotidienne, rendant hommage à l’artisanat et le riche patrimoine culturel de la marque.

Contemplation du passé

Parmi les pièces emblématiques de la collection, le sac signature en crochet tricoté à la main avec des napperons en dentelle ou encore la pochette en cuir ont attiré les flashes de tous les smartphones. Le message est sans équivoque: c’est une réussite. A l’instar des sandales à talons ornées de roses en cuir à l’arrière, qui achèvent majestueusement l’ensemble.

Avec cette première collection parisienne, Magda Butrym réussit à tisser un lien profond entre ses créations et son héritage, métamorphosant la nostalgie en un langage stylistique singulier. Ses tenues estivales incarnent une vision qui célèbre la fragilité intrinsèque du temps. A travers l’exploration des nuances d’élégance et de sensualité, sa créativité nous invite à contempler notre propre histoire. Gossamer (2024) est un appel à la réflexion lente, nécessaire, réjouissante.

Tags : designer · paris · france · Luxe

Vendredi, celle qui habille les icônes américaines les plus en vue a dévoilé pour la première fois son travail à la Fashion Week de Paris. À travers ses créations estivales, elle a réinterprété avec modernité la mémoire de ses racines. Un vestiaire poétique, enivrant.

Dans la première pièce, un chambranle en bois, dont la teinte ivoire arbore les empreintes du temps. Son entrée se drape d’une délicate dentelle blanche couronnée de formes évoquant la rose. Dans une seconde pièce, un assemblage de vases en verre trône, leur écrin rappelant des broderies polonaises raffinées. Partout, des moulures, des astragales, des murs d’un blanc cassé, crème, ivoire… Vendredi 27 septembre, au Boulevard de Courcelles se trouvait un appartement respirant la pureté. La plus éthérée, la plus porteuse d’histoires d’un passé. Le passé de Magda Butrym plus précisément. La créatrice polonaise, célébrée depuis dix ans par des stars telles que Beyoncé et Rihanna, a en effet puisé dans ses souvenirs d’enfance pour donner vie à sa nouvelle collection Printemps-été 2025.

Influences slaves

Présentées pour la première fois à la Fashion Week de Paris, ces 64 créations se sont imprégnées d’influences slaves, à la merci du « gossamer », ce terme polonais qui féminise l’été. En titrant sa collection ainsi, Magda Butrym a dévoilé des tenues estivales féminines pour le jour et la nuit. Les pièces se sont ainsi distinguées par leur légèreté aérienne: des robes presque transparentes en jersey soyeux, des mini-robes en soie ivoire entrelacées de fils métalliques ou encore des robes mi-longues à découpes audacieuses mêlant élégance et sensualité affirmée. Le crochet, omniprésent, a permis de passer de vêtements de soirée à une garde-robe urbaine quotidienne, rendant hommage à l’artisanat et le riche patrimoine culturel de la marque.

Contemplation du passé

Parmi les pièces emblématiques de la collection, le sac signature en crochet tricoté à la main avec des napperons en dentelle ou encore la pochette en cuir ont attiré les flashes de tous les smartphones. Le message est sans équivoque: c’est une réussite. A l’instar des sandales à talons ornées de roses en cuir à l’arrière, qui achèvent majestueusement l’ensemble.

Avec cette première collection parisienne, Magda Butrym réussit à tisser un lien profond entre ses créations et son héritage, métamorphosant la nostalgie en un langage stylistique singulier. Ses tenues estivales incarnent une vision qui célèbre la fragilité intrinsèque du temps. A travers l’exploration des nuances d’élégance et de sensualité, sa créativité nous invite à contempler notre propre histoire. Gossamer (2024) est un appel à la réflexion lente, nécessaire, réjouissante.

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