Abîmées, esseulées, en souffrance: des femmes décident de se reprendre en mains.

Transmissions
Deux femmes se rencontrent dans un bus et descendent au même arrêt. La plus âgée, Blanche, a prévu d’abréger ses souffrances et mourir. Elle décide auparavant de confier l’histoire de sa vie et celles d’autres à la narratrice, une nuit pour faire mémoire.
«PASSAGE DU SOIR», de Léonie Adrover (éd. Seuil/Fiction & Cie, 224 p.)

Reconstruction
Séparée de son mari, une femme tombe sous le charme d’un collègue. Se noue alors une relation étrange, faite de désir et de frustration. Quelques mois pendant lesquels la narratrice observe ses sensations, pour mieux se reprendre en mains.
«JE ME RÉVEILLERAI UN MATIN SOUS UN CIEL NOUVEAU», d’Anne Brécart (éd. Zoé, 144 p.)

Fusion et poison
Un premier roman subtil qui entremêle les récits d’une relation fusionnelle entre deux sœurs, Anna et Ada, et la reconstruction de cette dernière après le traumatisme né d’un amour violent et toxique qui a pris fin. Une mémoire recouvrée et une colère à dompter.
«LE PRINTEMPS PEUT-ÊTRE», de Léna Furlan (éd. Slatkine, 160 p.)

Résurrection
Soupçonnant son fils d’être impliqué dans une mort accidentelle et confrontée à la difficulté de le dénoncer, Leila décide de s’isoler près d’un lac pour mieux se retrouver. Au contact d’autres solitudes, loin des siens, elle va ainsi pouvoir se reprendre en main et tenter de résoudre son dilemme. Deuxième roman réussi!
«EN SURFACE», de Luca Brunoni (éd. Finitude, 220 p.)

Expatriation
Emeline, jeune française vivant à Tokyo, épouse l’aîné d’une fratrie. Si l’amour est bien présent, les traditions fragilisent rapidement sa relation d’autant plus à la naissance de sa fille. À l’image du séisme de Kobé en 1995, la vie de l’héroïne vacille alors. Résilience, amitié et amour maternel: autant d’ingrédients nécessaires pour faire face et avancer.
«AMOURS SISMIQUES», de Florence Marville (éd. Favre, 280 p.)
