Un film pas si bête

16 décembre 2019 · Modifié · Julie Vasa

«Mon chien Stupide» d’Yvan Attal est produit par Georges Kern, à la tête des montres suisses Breitling.

Le pitch: Henri Mohen, la cinquantaine, a connu un certain succès en publiant un livre vingt-cinq ans auparavant. Depuis, il s’est marié à Alice, a eu quatre enfants, mais n’a jamais plus percé dans le milieu littéraire, à son plus grand désarroi. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé mais rien n’y a fait. C’est alors qu’il rejette la responsabilité de cet échec sur les siens qu’apparaît un soir, dans son jardin, un énorme chien. Tous refusent de l’accueillir, d’autant qu’outre sa corpulence, ce chien s’avère totalement obsédé par toutes les créatures mâles, canines ou humaines, créant ainsi quelques situations embarrassantes… Tous, sauf Henri qui voit dans l’arrivée de ce compagnon l’occasion de contrarier à son tour sa femme et ses enfants. Ce nouveau venu va alors jouer le rôle de catalyseur et mettre à mal l’équilibre familial. En dépit des remontrances et ultimatums des uns et des autres, Henri tient bon et conserve son chien contre vents et marées. Chacun des enfants, l’un après l’autre, va alors quitter le foyer familial, jusqu’à Alice, laissant Henri seul avec Stupide.

Persévérant. Tel est le terme qui qualifie le mieux l’homme d’affaires Georges Kern, CEO de l’entreprise suisse Breitling. Alors que ce monument de la littérature américaine signé John Fante avait toujours été jugé inadaptable, lui n’a pas hésité et a finalement confié la réalisation de cette pépite cinématographique découverte grâce à son amie écrivaine Sylvie Le Bihan, à Yvan Attal. C’est le troisième film que ce dernier tourne avec celle dont il partage la vie depuis vingt-huit ans, Charlotte Gainsbourg, après les excellents «Ma femme est une actrice» et «Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants», trois visions du couple et du temps qui passe. Au final, «Mon chien Stupide» conte une histoire classique au goût du jour, un dysfonctionnement familial imprégné de la peur du vide lorsque les enfants quittent le nid… Georges Kern a souhaité pour sa première production sur grands écrans une «happy end»: particulièrement réussie, elle conclut un film qui fait passer les spectateurs du rire aux larmes. Yvan Attal signe avec cette adaptation un long-métrage drôle et tendre à la fois, coloré d’une sincérité touchante.

«Mon chien Stupide» de et avec Yvan Attal, Charlotte Gainsbourg, Ben Attal, Pascale Arbillot, Eric Ruf, Sébastien Thiery; Frenetic Films; en salle depuis le 30 octobre 2019

«Mon chien Stupide» d’Yvan Attal est produit par Georges Kern, à la tête des montres suisses Breitling.

Le pitch: Henri Mohen, la cinquantaine, a connu un certain succès en publiant un livre vingt-cinq ans auparavant. Depuis, il s’est marié à Alice, a eu quatre enfants, mais n’a jamais plus percé dans le milieu littéraire, à son plus grand désarroi. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé mais rien n’y a fait. C’est alors qu’il rejette la responsabilité de cet échec sur les siens qu’apparaît un soir, dans son jardin, un énorme chien. Tous refusent de l’accueillir, d’autant qu’outre sa corpulence, ce chien s’avère totalement obsédé par toutes les créatures mâles, canines ou humaines, créant ainsi quelques situations embarrassantes… Tous, sauf Henri qui voit dans l’arrivée de ce compagnon l’occasion de contrarier à son tour sa femme et ses enfants. Ce nouveau venu va alors jouer le rôle de catalyseur et mettre à mal l’équilibre familial. En dépit des remontrances et ultimatums des uns et des autres, Henri tient bon et conserve son chien contre vents et marées. Chacun des enfants, l’un après l’autre, va alors quitter le foyer familial, jusqu’à Alice, laissant Henri seul avec Stupide.

Persévérant. Tel est le terme qui qualifie le mieux l’homme d’affaires Georges Kern, CEO de l’entreprise suisse Breitling. Alors que ce monument de la littérature américaine signé John Fante avait toujours été jugé inadaptable, lui n’a pas hésité et a finalement confié la réalisation de cette pépite cinématographique découverte grâce à son amie écrivaine Sylvie Le Bihan, à Yvan Attal. C’est le troisième film que ce dernier tourne avec celle dont il partage la vie depuis vingt-huit ans, Charlotte Gainsbourg, après les excellents «Ma femme est une actrice» et «Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants», trois visions du couple et du temps qui passe. Au final, «Mon chien Stupide» conte une histoire classique au goût du jour, un dysfonctionnement familial imprégné de la peur du vide lorsque les enfants quittent le nid… Georges Kern a souhaité pour sa première production sur grands écrans une «happy end»: particulièrement réussie, elle conclut un film qui fait passer les spectateurs du rire aux larmes. Yvan Attal signe avec cette adaptation un long-métrage drôle et tendre à la fois, coloré d’une sincérité touchante.

«Mon chien Stupide» de et avec Yvan Attal, Charlotte Gainsbourg, Ben Attal, Pascale Arbillot, Eric Ruf, Sébastien Thiery; Frenetic Films; en salle depuis le 30 octobre 2019