Décalée de quelques mois, la déferlante «Marc Levy» surfe sur les rayons de toutes les librairies!
Nul doute que les fans de l’auteur aux 50 millions de livres vendus apprécieront ce nouvel opus qui devrait séduire largement tant l’intrigue de «C’est arrivé la nuit» est bien ficelée et d’actualité, construite autour de l’enjeu lié à la collecte mondiale des données sur le web. Le romancier avait habitué ses lecteurs à changer de genre littéraire, de la comédie romantique au polar en passant par la littérature jeunesse. C’est à un autre type de roman qu’il s’attaque aujourd’hui, fort de son expérience dans la Silicon Valley lorsqu’il avait 25 ans, identifiant déjà les dérives possibles du système. Il signe ici une aventure ayant requis pas moins de trois années de travail afin de donner corps à une nouvelle histoire totalement addictive où action et suspense sont au rendez-vous.
Une femme se livre à un journaliste par écrans interposés et cryptés. Son identité est cachée et son temps compté. Pourquoi tant de mystères? Ce qu’elle a à révéler est si confidentiel que des précautions sont indispensables pour ne pas les exposer davantage. Qui? Neuf personnes situées à Oslo, Istanbul, Londres, Tel Aviv, Paris, Madrid… des robins des bois des temps modernes qui traquent le mal, protéiforme. Pour y parvenir, tous les moyens sont bons, y compris, et surtout, les moins légaux. Ces nouveaux héros de papier sont des hackers d’un genre particulier, ce qu’on appelle des «Grey Hat». Des hors-la-loi œuvrant pour le bien et qui, par leurs actions sur les réseaux, permettent de dévoiler des scandales financiers, politiques, environnementaux… «C’est arrivé la nuit», délicieusement illustré par Pauline Lévêque, est le premier tome de la saga 9.
Marc Levy, «C’est arrivé la nuit», saga 9, éd. Robert Laffont / Versilio, septembre 2020.
