Si la maison d’édition genevoise Métropolis fondée en 1988 par Michèle Stroun avait été mise en veille en 2016, elle renaît aujourd’hui avec panache. À sa tête désormais, Marie Hasse, une comédienne venue du monde du théâtre ayant à cœur de maintenir la ligne éditoriale originale.
Le catalogue de Métropolis, qui compte nombre d’auteurs prestigieux tels Nicolas Bouvier, Hermann Hesse, Jerome Charyn… s’est étoffé de différents ouvrages en mars 2021: une trilogie de Shmuel T. Meyer, «Et la guerre est finie…», un essai de Jean-Michel Wissmer, «Variations autour duLicencié de verre de Cervantès» et une biographie s’inscrivant dans le regard féministe de la maison. Avec «Miss Julia Flisch – L’aube du féminisme», le Genevois Christian W. Flischs’intéresse à l’une de ses ancêtres, Suissesse d’origine et pionnière du féminisme aux États-Unis, injustement oubliée. Journaliste et écrivaine en Géorgie, Julia Flisch est née en 1861 et s’est illustrée en militant notamment pour l’accès des femmes à l’enseignement. Une édition soignée et des publications alléchantes!
Christian W. Flisch, «Miss Julia Flisch – L’aube du féminisme», éd. Métropolis à Genève, mars 2020, CHF 28.-, editionsmetropolis.com
