Rencontre avec Laetitia Guarino

24 février 2022 · Modifié · Nathalie Boissart

Comment conjuguer professionnalisme et engagements publics et humanitaires. Laetitia lève le voile sur sa «double vie». Itinéraire d’une femme aux multiples facettes.

Son rêve de jeune fille en blouse blanche se réalise doucement mais sûrement. Dernière ligne droite pour l’ex-reine de beauté élue Miss Suisse en 2014. C’est à force de travail que la jeune femme de 29 ans évolue aujourd’hui dans le service de chirurgie plastique et reconstructrice à l’hôpital de Berne, un univers qui la passionne. Ce qui ne l’empêche pas de mener 1000 projets de front. Médecin, influenceuse, égérie, elle assume l’alliance entre QI et mensurations parfaites, est exigeante avec elle-même, mais toujours avec le sourire aux lèvres et bonne humeur. Un mélange de simplicité, de détermination et de glamour qui force l’admiration.

Profitez-vous de votre visibilité pour défendre une cause en lien avec la santé?

Oui bien sûr. J’étais l’année passée au service des soins intensifs de Neuchâtel au plus haut de la vague Covid. Nous avions beaucoup de patients sous ventilation mécanique, dont des jeunes. J’ai donc profité des réseaux sociaux pour faire passer des messages essentiels, notamment sur l’importance de la vaccination.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier de médecin et ce qui vous plaît le moins?

Ce que j’aime le plus, c’est communiquer avec les patients, les prendre en charge de manière globale, les aider. J’aime aussi le travail en équipe. Aux soins intensifs, certains patients sont très malades et la médecine ne permet pas toujours de pouvoir soigner tout le monde. Lorsque l’on perd un patient, c’est un drame inexplicable.

Soutenez-vous des associations ou fondations?

Dans ma famille, l’humanitaire a toujours été un sujet important que nous ont inculqué nos parents. Lors de mon année en tant que Miss Suisse, j’ai voyagé au Maroc et en Tunisie avec l’association Corelina et Terre des hommes. Une association qui venait en aide aux enfants atteints de cardiopathie. Les chirurgiens cardiaques et cardiologues de Berne font un travail remarquable sur place. J’ai également la chance d’être l’une des ambassadrices de la Croix-Rouge suisse qui est toujours présente auprès des plus vulnérables et avec qui j’ai fait un voyage au Laos il y a 2 ans. Pour des raisons de manque d’accès à l’hygiène de base, d’éloignement géographique et de personnel médical insuffisant, le taux de mortalité des femmes au Laos est 50 fois supérieur à celui de la Suisse. C’est intolérable!

Comment faites-vous le vide après de longues journées stressantes?

Facile: la course à pied. Après, je vous avoue que je ne suis pas toujours motivée à aller à la salle de sport à la fin d’une longue journée… mais rien ne me vide plus la tête qu’une séance de jogging avec ma musique dans les oreilles.

Toujours influenceuse? Égérie?

Toujours oui, et c’est également un univers que j’adore! J’essaie de privilégier les contrats avec des marques qui me ressemblent ou que j’affectionne particulièrement. Je me permets donc de refuser certains contrats qui ne me paraissent pas en adéquation avec l’image que je veux renvoyer, notamment avec mon statut de médecin. Je travaille avec Omega Watches Suisse, Nespresso, Gübelin, Clarins, Schwarzkopf… Dernièrement, je me suis rendue à Madrid avec Zenith Watches pour unediscussion avec les différentes égéries de la marque. Nous avons pu échanger sur nos passions, nos métiers, nos rêves et ce qui nous motive dans la vie. C’est ce genre de concept que j’essaie de mettre en avant, de pouvoir se soutenir entre femmes, dans des métiers qui sont très prenants.

Routine de beauté?

J’essaie de privilégier les produits à base de plantes. J’adore tout spécialement les huiles pour le visage, j’en ai toute une collection. J’utilise un savon doux matin et soir que j’applique sur le visage. Ensuite, je rajoute quelques gouttes d’huile à base de plantes, différentes en fonction de la période de l’année ou de mon envie (carotte, orchidée bleue, avocat…) que je rajoute à ma crème de jour.

Votre plus belle rencontre, celle qui a influencé votre vie?

C’est n’est pas une rencontre, mais je pense que l’une des personnes qui a influencé ma vie est mon grand-papa, Luciano, aujourd’hui décédé. C’est lui qui m’a guidée dans mon choix de devenir médecin. Je n’aurais peut-être pas osé m’inscrire en médecine sans lui…

Je suis également très proche de mes parents, frère, sœur. On s’appelle tous les jours.

Un dicton que vous feriez vôtre?

«L’action matérialise le rêve».

Et si on parlait de vos rêves…

J’ai la tête pleine de rêves. Tout d’abord, je rêve de pouvoir continuer, et finir ma formation en chirurgie plastique et reconstructrice. Mon plus grand rêve aujourd’hui est de devenir chirurgienne et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour y arriver. Je rêve un jour de pouvoir créer ma propre association. Et aussi, de fonder une famille, avoir des enfants. Mais je garde cela pour plus tard.

Vos projets pour 2022?

Des vacances en février, enfin! Ensuite, j’ai un shooting pour les bijoux Gübelin qui se déroulera dans quelques semaines. Le Covid ayant empêché les voyages ces derniers mois, je prévois également un nouveau voyage humanitaire avec la Croix-Rouge.

Comment conjuguer professionnalisme et engagements publics et humanitaires. Laetitia lève le voile sur sa «double vie». Itinéraire d’une femme aux multiples facettes.

Son rêve de jeune fille en blouse blanche se réalise doucement mais sûrement. Dernière ligne droite pour l’ex-reine de beauté élue Miss Suisse en 2014. C’est à force de travail que la jeune femme de 29 ans évolue aujourd’hui dans le service de chirurgie plastique et reconstructrice à l’hôpital de Berne, un univers qui la passionne. Ce qui ne l’empêche pas de mener 1000 projets de front. Médecin, influenceuse, égérie, elle assume l’alliance entre QI et mensurations parfaites, est exigeante avec elle-même, mais toujours avec le sourire aux lèvres et bonne humeur. Un mélange de simplicité, de détermination et de glamour qui force l’admiration.

Profitez-vous de votre visibilité pour défendre une cause en lien avec la santé?

Oui bien sûr. J’étais l’année passée au service des soins intensifs de Neuchâtel au plus haut de la vague Covid. Nous avions beaucoup de patients sous ventilation mécanique, dont des jeunes. J’ai donc profité des réseaux sociaux pour faire passer des messages essentiels, notamment sur l’importance de la vaccination.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier de médecin et ce qui vous plaît le moins?

Ce que j’aime le plus, c’est communiquer avec les patients, les prendre en charge de manière globale, les aider. J’aime aussi le travail en équipe. Aux soins intensifs, certains patients sont très malades et la médecine ne permet pas toujours de pouvoir soigner tout le monde. Lorsque l’on perd un patient, c’est un drame inexplicable.

Soutenez-vous des associations ou fondations?

Dans ma famille, l’humanitaire a toujours été un sujet important que nous ont inculqué nos parents. Lors de mon année en tant que Miss Suisse, j’ai voyagé au Maroc et en Tunisie avec l’association Corelina et Terre des hommes. Une association qui venait en aide aux enfants atteints de cardiopathie. Les chirurgiens cardiaques et cardiologues de Berne font un travail remarquable sur place. J’ai également la chance d’être l’une des ambassadrices de la Croix-Rouge suisse qui est toujours présente auprès des plus vulnérables et avec qui j’ai fait un voyage au Laos il y a 2 ans. Pour des raisons de manque d’accès à l’hygiène de base, d’éloignement géographique et de personnel médical insuffisant, le taux de mortalité des femmes au Laos est 50 fois supérieur à celui de la Suisse. C’est intolérable!

Comment faites-vous le vide après de longues journées stressantes?

Facile: la course à pied. Après, je vous avoue que je ne suis pas toujours motivée à aller à la salle de sport à la fin d’une longue journée… mais rien ne me vide plus la tête qu’une séance de jogging avec ma musique dans les oreilles.

Toujours influenceuse? Égérie?

Toujours oui, et c’est également un univers que j’adore! J’essaie de privilégier les contrats avec des marques qui me ressemblent ou que j’affectionne particulièrement. Je me permets donc de refuser certains contrats qui ne me paraissent pas en adéquation avec l’image que je veux renvoyer, notamment avec mon statut de médecin. Je travaille avec Omega Watches Suisse, Nespresso, Gübelin, Clarins, Schwarzkopf… Dernièrement, je me suis rendue à Madrid avec Zenith Watches pour unediscussion avec les différentes égéries de la marque. Nous avons pu échanger sur nos passions, nos métiers, nos rêves et ce qui nous motive dans la vie. C’est ce genre de concept que j’essaie de mettre en avant, de pouvoir se soutenir entre femmes, dans des métiers qui sont très prenants.

Routine de beauté?

J’essaie de privilégier les produits à base de plantes. J’adore tout spécialement les huiles pour le visage, j’en ai toute une collection. J’utilise un savon doux matin et soir que j’applique sur le visage. Ensuite, je rajoute quelques gouttes d’huile à base de plantes, différentes en fonction de la période de l’année ou de mon envie (carotte, orchidée bleue, avocat…) que je rajoute à ma crème de jour.

Votre plus belle rencontre, celle qui a influencé votre vie?

C’est n’est pas une rencontre, mais je pense que l’une des personnes qui a influencé ma vie est mon grand-papa, Luciano, aujourd’hui décédé. C’est lui qui m’a guidée dans mon choix de devenir médecin. Je n’aurais peut-être pas osé m’inscrire en médecine sans lui…

Je suis également très proche de mes parents, frère, sœur. On s’appelle tous les jours.

Un dicton que vous feriez vôtre?

«L’action matérialise le rêve».

Et si on parlait de vos rêves…

J’ai la tête pleine de rêves. Tout d’abord, je rêve de pouvoir continuer, et finir ma formation en chirurgie plastique et reconstructrice. Mon plus grand rêve aujourd’hui est de devenir chirurgienne et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour y arriver. Je rêve un jour de pouvoir créer ma propre association. Et aussi, de fonder une famille, avoir des enfants. Mais je garde cela pour plus tard.

Vos projets pour 2022?

Des vacances en février, enfin! Ensuite, j’ai un shooting pour les bijoux Gübelin qui se déroulera dans quelques semaines. Le Covid ayant empêché les voyages ces derniers mois, je prévois également un nouveau voyage humanitaire avec la Croix-Rouge.