Amanda Castillo

21 décembre 2018 · Nathalie Brignoli

Journaliste responsable du cahier carrières au journal «Le Temps», Amanda Castillo sort un livre destiné à réenchanter le monde du travail. Des chroniques méditatives à lire au coin du feu.

C’est une rêveuse qui lit comme d’autres respirent. Après des études de droit à l’Université de Genève, elle devient greffière-juriste au Tribunal des prud’hommes. Elle y apprend la rigueur, mais depuis toujours, elle ne rêve que d’écriture… Depuis 2015, Amanda Castillo livre tous les vendredis ses réflexions pointues sur le monde du travail dans le journal «Le Temps». Dans cette lignée, elle vient de publier «57 méditations pour réenchanter le monde du travail» (éd. Slatkine). Des chroniques d’une infinie richesse sur les ressorts de la créativité, par une approche sociologique, philosophique et historique. Et si travail et carrière ne menaient pas forcément au bonheur?

ELLE SUISSE. Amanda Castillo, journaliste et auteur, quelle femme êtes-vous?

AMANDA CASTILLO. Une femme pleine de contradictions, comme il y en a beaucoup. Raphaël, mon mari, m’assure qu’il a un harem à la maison, tant ma personnalité est multiple. Forte et courageuse lorsqu’il s’agit de gravir l’Everest mais fragile et timorée face à un ruisseau.

ELLE SUISSE. Parlez-nous de vos qualités premières…

A.C. Loyale, j’ai un sens très fort de la justice et recherche l’équilibre en tout. Je souris aussi sans arrêt, même lorsque ce n’est pas nécessaire. C’est un réflexe quasi pavlovien chez moi qui m’a ouvert le cœur de nombreuses personnes.

ELLE SUISSE. Et vos défauts?

A.C. J’ai horreur de dépendre des autres pour accomplir une tâche; ainsi, j’ai du mal à travailler en équipe. Ma franchise m’a aussi attiré pas mal d’ennuis. Je préfère en effet courir le risque de déplaire que pratiquer la langue de bois.

 » J’ai un sens très fort de la justice et je cherche l’équilibre en tout « 

Amanda Castillo

ELLE SUISSE. Quelle rencontre a changé votre trajectoire?

A.C. Celle avec Stéphane Benoit-Godet, rédacteur en chef du «Temps». Lorsque je l’ai rencontré, j’étais juriste et essayais de devenir journaliste. Les recruteurs ne comprenaient pas ce changement de carrière. Stéphane m’a ouvert les portes de ce métier. Il ne s’est pas arrêté à ce que j’étais mais a eu la vision de ce que je pourrais devenir. C’est le plus beau cadeau qu’une personne puisse faire à une autre. 

ELLE SUISSE. Quel est votre style?

A.C. J’ai une passion pour le noir. Le couturier Yohji Yamamoto est d’avis que porter de la couleur importune les autres. Sans être aussi extrême, je suis d’avis que le noir a une beauté absolue et permet d’aller à l’essentiel: le regard et le sourire.

ELLE SUISSE. Où vous habillez-vous?

A.C. Je privilégie les marques éthiques, au style simple et épuré, comme Matt & Nat (mattandnat.com) ou Stella McCartney, que je trouve chez Bongénie Grieder (34, rue du Marché, Genève), mais j’aime aussi chiner chez Telle mère… telles filles (18, rue des Eaux-Vives, Genève). 

ELLE SUISSE. Quels sont vos restaurants préférés?

A.C. Végétarienne, j’aime le Café du Grütli (16, rue du Général-Dufour, Genève), lieu de rencontre pour de nombreux artistes friands de plats sains; j’aime aussi Ou Bien Encore (61, rue des Bains, Genève) et l’Insensé, un restaurant bien-être (12, rue Ami-Lullin, Genève). Delphine y propose une cuisine gourmande et créative, 100% végétalienne.

ELLE SUISSE. Votre QG près de votre bureau?

A.C. Le Cuppin’s Teahouse & Cupcakes (13, rue de la Terrassière, Genève), un tea-room très britishà deux pas de chez moi. L’accueil est toujours aimable et les enfants et les chiens sont les bienvenus. Et aussi Alive (2, rue des Barques, Genève) qui propose une carte 100% végétalienne.

ELLE SUISSE. Où faites-vous vos courses?

A.C. Au marché de Rive (bd Helvétique, Genève). Tous les mercredis et samedis, je fais le plein de légumes bio chez Brigitte et Guillaume Vieux. Leurs salades – mâche, roquette, cresson, mesclun – sont d’une qualité et saveur exceptionnelles. Pour le reste, je vais chez Muriel et Philippe, au Marché de Vie (25, rue des Eaux-Vives, Genève), pour leurs produits bio.

ELLE SUISSE. Où brunchez-vous en famille?

A.C. J’adore bruncher, je peux passer des dimanches entiers dans les salons de thé, à boire du Earl Grey et à manger des scones. Mes préférés: le restaurant Windows, de l’Hôtel d’Angleterre (17, quai du Mont-Blanc, Genève) et le Tiffany Hôtel (20, rue de l’Arquebuse, Genève) pour son ambiance feutrée. 

ELLE SUISSE. Une adresse beauté?

A.C. J’ai mes habitudes à l’institut Rive Gauche (2, carrefour de Rive, Genève). Personne ne sait sublimer aussi bien les sourcils que Laure. Je confie par ailleurs mes cheveux depuis toujours à Sandrine, de l’Art du Temps (77, bd de Saint-Georges, Genève).

ELLE SUISSE. Une femme que vous admirez?

A.C. Oprah Winfrey. Rien ne prédestinait cette femme à devenir l’une des personnalités les plus influentes du monde.

Tags : Femme · Inspiration · Culture

Journaliste responsable du cahier carrières au journal «Le Temps», Amanda Castillo sort un livre destiné à réenchanter le monde du travail. Des chroniques méditatives à lire au coin du feu.

C’est une rêveuse qui lit comme d’autres respirent. Après des études de droit à l’Université de Genève, elle devient greffière-juriste au Tribunal des prud’hommes. Elle y apprend la rigueur, mais depuis toujours, elle ne rêve que d’écriture… Depuis 2015, Amanda Castillo livre tous les vendredis ses réflexions pointues sur le monde du travail dans le journal «Le Temps». Dans cette lignée, elle vient de publier «57 méditations pour réenchanter le monde du travail» (éd. Slatkine). Des chroniques d’une infinie richesse sur les ressorts de la créativité, par une approche sociologique, philosophique et historique. Et si travail et carrière ne menaient pas forcément au bonheur?

ELLE SUISSE. Amanda Castillo, journaliste et auteur, quelle femme êtes-vous?

AMANDA CASTILLO. Une femme pleine de contradictions, comme il y en a beaucoup. Raphaël, mon mari, m’assure qu’il a un harem à la maison, tant ma personnalité est multiple. Forte et courageuse lorsqu’il s’agit de gravir l’Everest mais fragile et timorée face à un ruisseau.

ELLE SUISSE. Parlez-nous de vos qualités premières…

A.C. Loyale, j’ai un sens très fort de la justice et recherche l’équilibre en tout. Je souris aussi sans arrêt, même lorsque ce n’est pas nécessaire. C’est un réflexe quasi pavlovien chez moi qui m’a ouvert le cœur de nombreuses personnes.

ELLE SUISSE. Et vos défauts?

A.C. J’ai horreur de dépendre des autres pour accomplir une tâche; ainsi, j’ai du mal à travailler en équipe. Ma franchise m’a aussi attiré pas mal d’ennuis. Je préfère en effet courir le risque de déplaire que pratiquer la langue de bois.

 » J’ai un sens très fort de la justice et je cherche l’équilibre en tout « 

Amanda Castillo

ELLE SUISSE. Quelle rencontre a changé votre trajectoire?

A.C. Celle avec Stéphane Benoit-Godet, rédacteur en chef du «Temps». Lorsque je l’ai rencontré, j’étais juriste et essayais de devenir journaliste. Les recruteurs ne comprenaient pas ce changement de carrière. Stéphane m’a ouvert les portes de ce métier. Il ne s’est pas arrêté à ce que j’étais mais a eu la vision de ce que je pourrais devenir. C’est le plus beau cadeau qu’une personne puisse faire à une autre. 

ELLE SUISSE. Quel est votre style?

A.C. J’ai une passion pour le noir. Le couturier Yohji Yamamoto est d’avis que porter de la couleur importune les autres. Sans être aussi extrême, je suis d’avis que le noir a une beauté absolue et permet d’aller à l’essentiel: le regard et le sourire.

ELLE SUISSE. Où vous habillez-vous?

A.C. Je privilégie les marques éthiques, au style simple et épuré, comme Matt & Nat (mattandnat.com) ou Stella McCartney, que je trouve chez Bongénie Grieder (34, rue du Marché, Genève), mais j’aime aussi chiner chez Telle mère… telles filles (18, rue des Eaux-Vives, Genève). 

ELLE SUISSE. Quels sont vos restaurants préférés?

A.C. Végétarienne, j’aime le Café du Grütli (16, rue du Général-Dufour, Genève), lieu de rencontre pour de nombreux artistes friands de plats sains; j’aime aussi Ou Bien Encore (61, rue des Bains, Genève) et l’Insensé, un restaurant bien-être (12, rue Ami-Lullin, Genève). Delphine y propose une cuisine gourmande et créative, 100% végétalienne.

ELLE SUISSE. Votre QG près de votre bureau?

A.C. Le Cuppin’s Teahouse & Cupcakes (13, rue de la Terrassière, Genève), un tea-room très britishà deux pas de chez moi. L’accueil est toujours aimable et les enfants et les chiens sont les bienvenus. Et aussi Alive (2, rue des Barques, Genève) qui propose une carte 100% végétalienne.

ELLE SUISSE. Où faites-vous vos courses?

A.C. Au marché de Rive (bd Helvétique, Genève). Tous les mercredis et samedis, je fais le plein de légumes bio chez Brigitte et Guillaume Vieux. Leurs salades – mâche, roquette, cresson, mesclun – sont d’une qualité et saveur exceptionnelles. Pour le reste, je vais chez Muriel et Philippe, au Marché de Vie (25, rue des Eaux-Vives, Genève), pour leurs produits bio.

ELLE SUISSE. Où brunchez-vous en famille?

A.C. J’adore bruncher, je peux passer des dimanches entiers dans les salons de thé, à boire du Earl Grey et à manger des scones. Mes préférés: le restaurant Windows, de l’Hôtel d’Angleterre (17, quai du Mont-Blanc, Genève) et le Tiffany Hôtel (20, rue de l’Arquebuse, Genève) pour son ambiance feutrée. 

ELLE SUISSE. Une adresse beauté?

A.C. J’ai mes habitudes à l’institut Rive Gauche (2, carrefour de Rive, Genève). Personne ne sait sublimer aussi bien les sourcils que Laure. Je confie par ailleurs mes cheveux depuis toujours à Sandrine, de l’Art du Temps (77, bd de Saint-Georges, Genève).

ELLE SUISSE. Une femme que vous admirez?

A.C. Oprah Winfrey. Rien ne prédestinait cette femme à devenir l’une des personnalités les plus influentes du monde.

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