Rencontre avec Noah Veraguth

22 août 2022 · Modifié · Julie Vasa

Le chanteur du groupe Pegasus présente leur nouvel album Future:Memories qu’ils interpréteront aux Docks de Lausanne en novembre.

Pegasus, l’un des groupes de pop les plus connus en Suisse, est formé depuis 2003 par Noah Veraguth, Gabriel Spahni, Stefan Bronner et Simon Spahr. Multi récompensé de plusieurs Swiss Music Awards, disques d’or et de platine, le groupe originaire de Bienne a publié en mars dernier un septième album qui fait suite à un best of en mode acoustique, «Unplugged». Tout à la fois positif et mélancolique, un opus coloré à la mode «Disney» que Noah Veraguth apprécie et revendique. Rencontre solaire.

ELLE SUISSE. Quand et comment la musique est-elle entrée dans votre vie?

NOAH VERAGUTH. Très tôt: ma grand-mère avait un piano et jouait beaucoup de morceaux classiques. Il m’arrivait parfois de jouer avec elle. Depuis, je suis devenu passionné et n’ai jamais cessé de jouer. J’ai commencé par le piano et puis la guitare est arrivée par la suite et a pris plus de place avec le groupe.

ELLE SUISSE. Comment vous êtes-vous rencontrés avec les membres du groupe Pegasus?

N.V. Simon, Gabriel et moi avons grandi dans la même rue à Bienne. Quant au batteur, Stefan, il distribuait le lait. Tous avaient plus d’expérience musicale que moi et voulaient en faire leur métier. De mon côté, j’ai pas mal zigzagué avant de me décider, sans pour autant imaginer un seul instant faire une carrière solo. J’ai toujours apprécié l’idée de faire partie d’une équipe.

ELLE SUISSE. Vous collaborez avec plusieurs artistes. Que vous apportent ces expériences?

N.V. Là encore, c’est un travail d’équipe. J’ai récemment joué avec Stress rencontré lors d’un show télé. Quant à Bastian Baker, nous nous connaissons depuis plus longtemps. Il est extra! C’est toujours la fête avec lui!

ELLE SUISSE. Comment l’idée de votre album Unplugged est-elle née?

N.V. Nous l’avons imaginé juste avant la pandémie et pensions que sa réalisation serait rapide et simple. Mais elle ne l’a pas été du tout! Elle a au contraire été très longue. Nous devions enregistrer un live mais n’étions pas tous au même endroit. Nos producteurs étaient en Allemagne. Des violonistes auraient dû venir de Corée… Nous l’avons donc finalement enregistré en studio. C’est au final un album très délicat et sensible.

ELLE SUISSE. La sonorité de votre nouvel album «Future:Memories» est très différente de vos précédents opus. Comment l’avez-vous conçu?

N.V. Un son plus fort, un rythme plus rapide. Il s’en dégage une belle énergie. Nous étions dans un état d’esprit très positif, d’autant que notre guitariste qui avait provisoirement quitté le groupe est revenu auprès de nous. Cela nous a rendus très optimistes. Il a su capturer ce feeling.

ELLE SUISSE. Quels sont les thèmes et les artistes qui vous inspirent en général?

N.V. Les thèmes évoluent. J’ai commencé à écrire à propos de choses un peu plus intimes, par exemple le titre «Victoria Line». L’inspiration peut arriver à n’importe quel moment Quant aux artistes, je dirais Coldplay sans hésiter, les Beach Boys et les Beatles bien sûr! En langue française, Orelsan et Stromae m’impressionnent! Et le classique.

ELLE SUISSE. Vos chansons ont un esprit «feel good». L’expression vous convient-elle?

N.V. Oui, profondément. Notre musique est à la fois très positive et empreinte de mélancolie. «Future:Memories» sont pleins de petits moments, comme cet entretien. Nous devons tous les jours essayer de vraiment faire pour le mieux dans chaque situation que nous rencontrons. Positivité et mélancolie sont deux mondes en train de se battre, un contraste à la mode «Disney» qui me plaît.

Pegasus, Les Docks, Lausanne, le 18 novembre 2022

Le chanteur du groupe Pegasus présente leur nouvel album Future:Memories qu’ils interpréteront aux Docks de Lausanne en novembre.

Pegasus, l’un des groupes de pop les plus connus en Suisse, est formé depuis 2003 par Noah Veraguth, Gabriel Spahni, Stefan Bronner et Simon Spahr. Multi récompensé de plusieurs Swiss Music Awards, disques d’or et de platine, le groupe originaire de Bienne a publié en mars dernier un septième album qui fait suite à un best of en mode acoustique, «Unplugged». Tout à la fois positif et mélancolique, un opus coloré à la mode «Disney» que Noah Veraguth apprécie et revendique. Rencontre solaire.

ELLE SUISSE. Quand et comment la musique est-elle entrée dans votre vie?

NOAH VERAGUTH. Très tôt: ma grand-mère avait un piano et jouait beaucoup de morceaux classiques. Il m’arrivait parfois de jouer avec elle. Depuis, je suis devenu passionné et n’ai jamais cessé de jouer. J’ai commencé par le piano et puis la guitare est arrivée par la suite et a pris plus de place avec le groupe.

ELLE SUISSE. Comment vous êtes-vous rencontrés avec les membres du groupe Pegasus?

N.V. Simon, Gabriel et moi avons grandi dans la même rue à Bienne. Quant au batteur, Stefan, il distribuait le lait. Tous avaient plus d’expérience musicale que moi et voulaient en faire leur métier. De mon côté, j’ai pas mal zigzagué avant de me décider, sans pour autant imaginer un seul instant faire une carrière solo. J’ai toujours apprécié l’idée de faire partie d’une équipe.

ELLE SUISSE. Vous collaborez avec plusieurs artistes. Que vous apportent ces expériences?

N.V. Là encore, c’est un travail d’équipe. J’ai récemment joué avec Stress rencontré lors d’un show télé. Quant à Bastian Baker, nous nous connaissons depuis plus longtemps. Il est extra! C’est toujours la fête avec lui!

ELLE SUISSE. Comment l’idée de votre album Unplugged est-elle née?

N.V. Nous l’avons imaginé juste avant la pandémie et pensions que sa réalisation serait rapide et simple. Mais elle ne l’a pas été du tout! Elle a au contraire été très longue. Nous devions enregistrer un live mais n’étions pas tous au même endroit. Nos producteurs étaient en Allemagne. Des violonistes auraient dû venir de Corée… Nous l’avons donc finalement enregistré en studio. C’est au final un album très délicat et sensible.

ELLE SUISSE. La sonorité de votre nouvel album «Future:Memories» est très différente de vos précédents opus. Comment l’avez-vous conçu?

N.V. Un son plus fort, un rythme plus rapide. Il s’en dégage une belle énergie. Nous étions dans un état d’esprit très positif, d’autant que notre guitariste qui avait provisoirement quitté le groupe est revenu auprès de nous. Cela nous a rendus très optimistes. Il a su capturer ce feeling.

ELLE SUISSE. Quels sont les thèmes et les artistes qui vous inspirent en général?

N.V. Les thèmes évoluent. J’ai commencé à écrire à propos de choses un peu plus intimes, par exemple le titre «Victoria Line». L’inspiration peut arriver à n’importe quel moment Quant aux artistes, je dirais Coldplay sans hésiter, les Beach Boys et les Beatles bien sûr! En langue française, Orelsan et Stromae m’impressionnent! Et le classique.

ELLE SUISSE. Vos chansons ont un esprit «feel good». L’expression vous convient-elle?

N.V. Oui, profondément. Notre musique est à la fois très positive et empreinte de mélancolie. «Future:Memories» sont pleins de petits moments, comme cet entretien. Nous devons tous les jours essayer de vraiment faire pour le mieux dans chaque situation que nous rencontrons. Positivité et mélancolie sont deux mondes en train de se battre, un contraste à la mode «Disney» qui me plaît.

Pegasus, Les Docks, Lausanne, le 18 novembre 2022