Comédienne, passionnée de théâtre, animatrice à la télévision et maman, Khany Hamdaoui a cumulé les casquettes. Désormais, c’est la direction du théâtre Montreux-Riviera qui l’occupe à plein temps. Rencontre.
Formée et diplômée en art dramatique au Conservatoire de Lausanne, elle change de cap en 2013 en acceptant de diriger le Théâtre Montreux-Riviera. Un vrai choix et un challenge de taille que Khany Hamdaoui a relevé avec succès, puisque son théâtre se porte bien. La pétillante directrice mène sa barque théâtrale comme une vraie entreprise, avec passion et rigueur, en alliant les rôles de gestionnaire et de directrice artistique. Elle aime travailler en équipe, avec des gens qu’elle connaît bien. Elle s’investit à fond, suit une ligne artistique cohérente, en proposant éventail très large de comédies, pas forcément légères, en ne perdant jamais de vue son public.
ELLE SUISSE. Khany Hamdaoui, comédienne et directrice de théâtre, quelle femme êtes-vous?
KHANY HAMDAOUI. Ma passion pour le théâtre me vient de ma grand-mère maternelle, qui pratiquait dans une troupe semi-pro et m’emmenait dans les coulisses quand j’étais petite… Quand j’ai accepté le mandat du Théâtre Montreux-Riviera, j’ai mis ma carrière de comédienne entre parenthèses. Diriger un théâtre comme celui-ci est très enrichissant et me met en contact permanent avec l’humain, même si cela demande un investissement énorme. Je suis aussi mère de jumeaux en bas âge, qui me donnent une énergie incroyable, même si cela n’est pas toujours facile…
ELLE SUISSE. Quelle rencontre a changé votre trajectoire?
K.H. Jean-Pierre Althaus, directeur et créateur du théâtre de l’Octogone de Pully, m’a beaucoup aidée pour mon rôle de directrice de théâtre, notamment par son immense culture et sa bienveillance. Je pense aussi à Philippe Morand, quand il dirigeait le Théâtre de Poche.
ELLE SUISSE. Parlez-nous de vos qualités premières…
K.H. Je suis très persévérante. Mes responsabilités m’ont fait prendre conscience de mon endurance, à la fois physique et mentale.
ELLE SUISSE. Et vos défauts?
K.H. Je suis très impatiente, j’aime que les choses aillent vite, et j’attends des autres des réactions rapides.
ELLE SUISSE. Où vous habillez-vous?
K.H. Mon style est assez varié. J’aime la boutique Morgan (6, place du Marché, Montreux), pour ses robes, tops et pantalons. Sinon, pour trouver de belles marques regroupées, je vais chez Globus (5, rue du Pont, Lausanne). J’apprécie aussi les magnifiques chemisiers, en blanc ou en noir, d’Anne Fontaine (Boutique Anne Fontaine, 2, rue Saint-Pierre, Lausanne) Pour les chaussures, je suis une inconditionnelle de Christian Louboutin (17, rue du Rhône, Genève), j’aime être perchée sur de hauts talons au théâtre!
ELLE SUISSE. Une bonne adresse beauté à partager avec nos lectrices?
K.H. J’ai mes habitudes à l’institut Karin Herzog à Châtel-Saint-Denis (Soins et Beauté Karin Herzog, 92, rte de Vevey, Châtel-Saint-Denis). Sonia Andrey utilise la gamme de produits suisses Karin Herzog à l’oxygène actif, qui réveillent vraiment l’éclat de la peau! Pour me détendre, je me rends à l’institut L’Éveil des Sens (16, rue Industrielle, Montreux), pour ses massages ayurvédiques.
» Diriger un théâtre me met en contact permanent avec l’humain «
Khany Hamdaoui
ELLE SUISSE. Où faites-vous du sport?
K.H. J’aime aller nager à la piscine de la Maladaire (1, ch. de la Maladaire, Clarens-Montreux), et quand j’ai le temps, j’apprécie le beau cadre du Montreux Sport Club (Grand-Rue 3, Montreux).
ELLE SUISSE. Votre QG près de votre bureau?
K.H. Mon resto favori est La Corsaz Al Cilento (24, rue de la Corsaz, Montreux), il faut goûter ses spécialités du sud de l’Italie et le directeur, Mario Di Sessa, est un personnage truculent!
ELLE SUISSE. Où faites-vous vos courses?
K.H. Je vais aux marchés de Lausanne et de Vevey acheter les légumes, et à la boucherie Daniel Ruchet & Fils (5, rue des Deux-Marchés, Vevey) pour les produits du terroir vaudois.
ELLE SUISSE. Une adresse de resto en amoureux?
K.H. Le restaurant Au Vieux-Navire, à Buchillon (6c, rue du Village, Buchillon), le service est parfait et les serveurs adorables, et je me régale avec ses filets de perche au beurre noisette, ses sauces à salade et ses crêpes Suzette.
K.H. J’aime aussi l’Auberge de l’Onde, à Saint-Saphorin (centre du village, Chemin-Neuf, Saint-Saphorin).
ELLE SUISSE. Où brunchez-vous avec les enfants?
K.H. Chez moi à la maison. Mais mon mari – soutien précieux – ramène le pain et les délicieux croissants de la boulangerie Vannay (71, av. des Alpes, La Tour-de-Peilz).
ELLE SUISSE. Pouvez-vous nous citer une femme que vous admirez?
K.H. Michèle Schoeni, que j’ai connue quand elle s’occupait de l’association Promove, pour la promotion des entrepreneurs de la Riviera, et aussi Dalida, pour sa carrière d’artiste et sa souffrance.
