Rencontre avec Marc Aymon

24 octobre 2023 · Modifié · Julie Vasa

Entouré d’autres artistes romands, il remet au goût du jour des poèmes et chansons suisses oubliés.

Pour faire renaître des trésors issus du patrimoine suisse, Marc Aymon a réuni autour de lui Aliose, Pascal Auberson, Julie Berthollet, Michel Bühler, Carrousel, Henri Dès, Jérémie Kisling, Milla et François Vé. Ils interprètent une quinzaine de titres compilés dans «Glaneurs, trésors éternels», un livre et carnet de chants mis en image par l’illustratrice genevoise Albertine, lauréate du Prix Hans Christian Andersen 2020. Une œuvre destinée à redécouvrir le plaisir de chanter ensemble et renouer avec ses racines.

Pourquoi publier un carnet de chants accompagnant le disque?

Il me paraît important de conserver le sens des choses, de la musique. La question de sa valeur se pose, car elle est souvent jetée en pâture. Le fait de redonner de la matérialité, d’avoir un vrai objet entre les mains, change la donne. Et j’en suis très fier.

Comment l’idée de glaner des trésors éternels a-t-elle vu le jour?

J’avais réalisé il y a quelques années un projet, «Ô bel été! Chansons éternelles», autour de titres issus du patrimoine suisse. Beaucoup m’ont demandé pourquoi je n’avais pas aussi choisi d’autres chansons. J’ai donc lancé en 2019 un appel à contribution populaire. Toutes les librairies Payot de Suisse romande ont ainsi reçu des ouvrages, des manuscrits, des poèmes… Avec Xavier Michel, du groupe Aliose, qui est aussi historien, et un multi-instrumentiste, Frédéric Jaillard, nous avons tout dépouillé et sélectionné une centaine de documents.

Comment avez-vous exploité ces trésors mis en musique?

Nous avions, dans notre «laboratoire» non seulement les documents choisis mais aussi des instruments, de quoi s’enregistrer. Lorsque nous trouvions une chanson qui nous inspirait, la guitare ne faisait que suivre. Ce fut le cas avec les poèmes d’Alice de Chambrier qui nous ont touchés en plein cœur. Ils ont été très inspirants.

De quelle manière avez-vous choisi les autres artistes qui vous accompagnent sur ce projet?

Beaucoup d’amis chanteurs et musiciens sont passés nous voir pensant que nous glanions ces textes. Nous avionsle luxe de pouvoir prendre le temps de chercher, ne pas trouver, reprendre le travail… Ce fut le cas de Julie Berthollet, de Carrousel, de Jérémie Kisling… L’idée d’en faire un disque est née plus tard. D’autres artistes comme Milla nous ont alors rejoints.

Et Henri Dès?

Jérémie Kisling était venu dans notre laboratoire avec notamment cette chanson, «Quand on revient d’ailleurs», qui n’était presque pas assez vieille pour faire partie du projet. Mais Jérémie s’est mis au piano, l’a chantée et c’était très beau. J’ai parlé de cette reprise à Henri qui, après avoir fait les chœurs, a eu envie de la chanter aussi!

Que vous apporte la dessinatrice Albertine sur ce projet musical?

Ses dessins illustrent parfaitement le concept: une personne qui marche et voit une petite pousse au beau milieu de ce monde qui va trop vite; une petite pousse de culture, de créativité, sur laquelle on s’attarde et qui grandit. Albertine a été merveilleuse.

«Glaneurs, trésors éternels», par Marc Aymon, illustré par Albertine; album disponible sur glaneurs.ch

Entouré d’autres artistes romands, il remet au goût du jour des poèmes et chansons suisses oubliés.

Pour faire renaître des trésors issus du patrimoine suisse, Marc Aymon a réuni autour de lui Aliose, Pascal Auberson, Julie Berthollet, Michel Bühler, Carrousel, Henri Dès, Jérémie Kisling, Milla et François Vé. Ils interprètent une quinzaine de titres compilés dans «Glaneurs, trésors éternels», un livre et carnet de chants mis en image par l’illustratrice genevoise Albertine, lauréate du Prix Hans Christian Andersen 2020. Une œuvre destinée à redécouvrir le plaisir de chanter ensemble et renouer avec ses racines.

Pourquoi publier un carnet de chants accompagnant le disque?

Il me paraît important de conserver le sens des choses, de la musique. La question de sa valeur se pose, car elle est souvent jetée en pâture. Le fait de redonner de la matérialité, d’avoir un vrai objet entre les mains, change la donne. Et j’en suis très fier.

Comment l’idée de glaner des trésors éternels a-t-elle vu le jour?

J’avais réalisé il y a quelques années un projet, «Ô bel été! Chansons éternelles», autour de titres issus du patrimoine suisse. Beaucoup m’ont demandé pourquoi je n’avais pas aussi choisi d’autres chansons. J’ai donc lancé en 2019 un appel à contribution populaire. Toutes les librairies Payot de Suisse romande ont ainsi reçu des ouvrages, des manuscrits, des poèmes… Avec Xavier Michel, du groupe Aliose, qui est aussi historien, et un multi-instrumentiste, Frédéric Jaillard, nous avons tout dépouillé et sélectionné une centaine de documents.

Comment avez-vous exploité ces trésors mis en musique?

Nous avions, dans notre «laboratoire» non seulement les documents choisis mais aussi des instruments, de quoi s’enregistrer. Lorsque nous trouvions une chanson qui nous inspirait, la guitare ne faisait que suivre. Ce fut le cas avec les poèmes d’Alice de Chambrier qui nous ont touchés en plein cœur. Ils ont été très inspirants.

De quelle manière avez-vous choisi les autres artistes qui vous accompagnent sur ce projet?

Beaucoup d’amis chanteurs et musiciens sont passés nous voir pensant que nous glanions ces textes. Nous avionsle luxe de pouvoir prendre le temps de chercher, ne pas trouver, reprendre le travail… Ce fut le cas de Julie Berthollet, de Carrousel, de Jérémie Kisling… L’idée d’en faire un disque est née plus tard. D’autres artistes comme Milla nous ont alors rejoints.

Et Henri Dès?

Jérémie Kisling était venu dans notre laboratoire avec notamment cette chanson, «Quand on revient d’ailleurs», qui n’était presque pas assez vieille pour faire partie du projet. Mais Jérémie s’est mis au piano, l’a chantée et c’était très beau. J’ai parlé de cette reprise à Henri qui, après avoir fait les chœurs, a eu envie de la chanter aussi!

Que vous apporte la dessinatrice Albertine sur ce projet musical?

Ses dessins illustrent parfaitement le concept: une personne qui marche et voit une petite pousse au beau milieu de ce monde qui va trop vite; une petite pousse de culture, de créativité, sur laquelle on s’attarde et qui grandit. Albertine a été merveilleuse.

«Glaneurs, trésors éternels», par Marc Aymon, illustré par Albertine; album disponible sur glaneurs.ch