Ces Suissesses qui ont marqué l’histoire de la Suisse

Politicienne, exploratrice, couturière… Quel que soient leurs domaines respectifs, ces femmes ont toutes marqué de leur emprunte les perspectives de la Suisse. Retour sur leurs histoires, à l’occasion de ce 8 mars symbolisé par la Journée internationale des droits des femmes.

Marie Goegg-Pouchoulin (1824-1899)

Elle a fondé la première société féministe en terre romande, ainsi que l’Association internationale des femmes en 1868, avec pour objectif de soutenir les efforts en faveur de la paix et des droits des femmes. La Genevoise a également lancé le Journal des Femmes, premier journal féministe en Suisse. Grâce à ses efforts, les femmes ont obtenu le droit de s’inscrire à l’université de Genève.

Marthe Gosteli (1917-2017)

En 1940, elle s’engage dans le mouvement féministe. Ce n’est qu’en 1964 que la native d’Ittigen (BE) devient présidente de l’Association bernoise pour le suffrage féminin. Trois ans plus tard, Marthe Gosteli occupe le poste de vice-présidente de l’Alliance des sociétés féminines suisses. Enfin, en 1970, elle prend la tête de la Communauté de travail des associations féminines suisses pour les droits politiques des femmes. Cette organisation a joué un rôle crucial dans l’acceptation du suffrage féminin au niveau fédéral.

Ruth Dreifuss (1940 à nos jours)

Ruth Dreifuss a été la première femme élue présidente de la Confédération helvétique en 1999. La Saint-galloise est également connue pour son engagement en faveur des droits de l’homme et de la santé publique. En tant que membre du Parti socialiste suisse, elle a occupé divers postes politiques, y compris celui de conseillère fédérale, responsable du département fédéral de l’Intérieur, de 1993 à 2002. Son leadership a été marqué par son soutien aux politiques de santé publique, notamment dans le domaine de la prévention du VIH/SIDA et de l’accès aux soins de santé.

Lise Girardin (1921-2010)

En 1968, tandis que les femmes n’avaient pas encore le droit de vote et d’éligibilité en Suisse, Genève l’avait déjà octroyé pour le canton huit ans plus tôt. Une avancée qui ira en faveur de Lise Girardin qui est devenue en 1968 la première femme à devenir maire en Suisse et la première à siéger au Conseil des États, de 1971 à 1975. Cette enseignante de français auprès d’élèves étrangers était favorable à un assouplissement de la procédure de naturalisation, en particulier pour les étrangers de la seconde génération.

Valérie de Gasparin (1813-1894)

Durant le 19e siècle, elle a été une figure importante du mouvement féministe en Suisse. En tant qu’éducatrice, écrivaine et militante sociale, la Genevoise s’engage avec passion pour les droits des femmes, notamment en promouvant leur éducation. Valérie De Gasparin a également plaidé pour l’amélioration des conditions de travail des femmes et leur participation à la vie politique et sociale. Son dévouement envers l’égalité des sexes et l’autonomie des femmes posa les bases du mouvement féministe en Suisse.

Emilie Kempin-Spyri (1853-1901)

Elle est la première Suissesse à étudier le droit à l’Université de Zurich. Malheureusement, bien qu’elle avait obtenu son doctorat en 1887, elle s’était vue refuser le droit de pratiquer en Suisse en raison de son genre. En réponse, elle a déménagé avec sa famille à New York, où elle a fondé une école de droit pour les femmes et plaida en faveur de l’accès à une assistance juridique pour les plus démunis. Après son retour à Zurich, elle a obtenu un poste de priva-docent (titre universitaire de tradition allemande en Europe) à l’Université de Zurich et milité pour l’accès des femmes à la profession d’avocate.

Alice Kriemler-Schoch (1896-1972)

En 1922, la Saint-Galloise fonde la maison de mode Akris et habille les femmes les plus élégantes de Suisse en utilisant uniquement des tissus locaux. Avec son fils, Max Kriemler, elle travaille avec des maisons de couture parisiennes comme Ted Lapidus et Givenchy et fait ainsi de sa ville natale, alors connue pour ses uniques broderie, l’une des principales capitales textiles au monde. Cet période élève la mode helvétique au rang des plus grands.

Ella Maillart (1903- 1997)

Sportive, exploratrice, écrivaine et photographe, elle a marqué l’histoire suisse en parcourant le monde à une époque où le voyage était encore réservé aux hommes. Avant de devenir une exploratrice, la Genevoise était une athlète de haut niveau et pratiquait une variété de sports. À seulement 16 ans, elle fonda le premier club féminin de hockey sur gazon en Suisse romande, le « Champel Hockey Club ». En 1924, elle participe aux Jeux Olympiques dans les régates, en tant que seule fille et plus jeune participante. Membre de l’équipe suisse de ski, elle prit part aux championnats mondiaux de ski alpin de 1931 à 1934. Une école de culture générale à Genève a été nommée en l’honneur d’Ella Maillart.

Tags : Berne · vaud · femmes · Genève

Politicienne, exploratrice, couturière… Quel que soient leurs domaines respectifs, ces femmes ont toutes marqué de leur emprunte les perspectives de la Suisse. Retour sur leurs histoires, à l’occasion de ce 8 mars symbolisé par la Journée internationale des droits des femmes.

Marie Goegg-Pouchoulin (1824-1899)

Elle a fondé la première société féministe en terre romande, ainsi que l’Association internationale des femmes en 1868, avec pour objectif de soutenir les efforts en faveur de la paix et des droits des femmes. La Genevoise a également lancé le Journal des Femmes, premier journal féministe en Suisse. Grâce à ses efforts, les femmes ont obtenu le droit de s’inscrire à l’université de Genève.

Marthe Gosteli (1917-2017)

En 1940, elle s’engage dans le mouvement féministe. Ce n’est qu’en 1964 que la native d’Ittigen (BE) devient présidente de l’Association bernoise pour le suffrage féminin. Trois ans plus tard, Marthe Gosteli occupe le poste de vice-présidente de l’Alliance des sociétés féminines suisses. Enfin, en 1970, elle prend la tête de la Communauté de travail des associations féminines suisses pour les droits politiques des femmes. Cette organisation a joué un rôle crucial dans l’acceptation du suffrage féminin au niveau fédéral.

Ruth Dreifuss (1940 à nos jours)

Ruth Dreifuss a été la première femme élue présidente de la Confédération helvétique en 1999. La Saint-galloise est également connue pour son engagement en faveur des droits de l’homme et de la santé publique. En tant que membre du Parti socialiste suisse, elle a occupé divers postes politiques, y compris celui de conseillère fédérale, responsable du département fédéral de l’Intérieur, de 1993 à 2002. Son leadership a été marqué par son soutien aux politiques de santé publique, notamment dans le domaine de la prévention du VIH/SIDA et de l’accès aux soins de santé.

Lise Girardin (1921-2010)

En 1968, tandis que les femmes n’avaient pas encore le droit de vote et d’éligibilité en Suisse, Genève l’avait déjà octroyé pour le canton huit ans plus tôt. Une avancée qui ira en faveur de Lise Girardin qui est devenue en 1968 la première femme à devenir maire en Suisse et la première à siéger au Conseil des États, de 1971 à 1975. Cette enseignante de français auprès d’élèves étrangers était favorable à un assouplissement de la procédure de naturalisation, en particulier pour les étrangers de la seconde génération.

Valérie de Gasparin (1813-1894)

Durant le 19e siècle, elle a été une figure importante du mouvement féministe en Suisse. En tant qu’éducatrice, écrivaine et militante sociale, la Genevoise s’engage avec passion pour les droits des femmes, notamment en promouvant leur éducation. Valérie De Gasparin a également plaidé pour l’amélioration des conditions de travail des femmes et leur participation à la vie politique et sociale. Son dévouement envers l’égalité des sexes et l’autonomie des femmes posa les bases du mouvement féministe en Suisse.

Emilie Kempin-Spyri (1853-1901)

Elle est la première Suissesse à étudier le droit à l’Université de Zurich. Malheureusement, bien qu’elle avait obtenu son doctorat en 1887, elle s’était vue refuser le droit de pratiquer en Suisse en raison de son genre. En réponse, elle a déménagé avec sa famille à New York, où elle a fondé une école de droit pour les femmes et plaida en faveur de l’accès à une assistance juridique pour les plus démunis. Après son retour à Zurich, elle a obtenu un poste de priva-docent (titre universitaire de tradition allemande en Europe) à l’Université de Zurich et milité pour l’accès des femmes à la profession d’avocate.

Alice Kriemler-Schoch (1896-1972)

En 1922, la Saint-Galloise fonde la maison de mode Akris et habille les femmes les plus élégantes de Suisse en utilisant uniquement des tissus locaux. Avec son fils, Max Kriemler, elle travaille avec des maisons de couture parisiennes comme Ted Lapidus et Givenchy et fait ainsi de sa ville natale, alors connue pour ses uniques broderie, l’une des principales capitales textiles au monde. Cet période élève la mode helvétique au rang des plus grands.

Ella Maillart (1903- 1997)

Sportive, exploratrice, écrivaine et photographe, elle a marqué l’histoire suisse en parcourant le monde à une époque où le voyage était encore réservé aux hommes. Avant de devenir une exploratrice, la Genevoise était une athlète de haut niveau et pratiquait une variété de sports. À seulement 16 ans, elle fonda le premier club féminin de hockey sur gazon en Suisse romande, le « Champel Hockey Club ». En 1924, elle participe aux Jeux Olympiques dans les régates, en tant que seule fille et plus jeune participante. Membre de l’équipe suisse de ski, elle prit part aux championnats mondiaux de ski alpin de 1931 à 1934. Une école de culture générale à Genève a été nommée en l’honneur d’Ella Maillart.

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