Rencontre avec Nicolas Feuz

24 octobre 2023 · Modifié · Julie Vasa

La star du polar romand publiera son prochain livre chez Rosie & Wolfe, maison d’édition fondée par Joël Dicker.

En quelques années, le procureur de la République du Canton de Neuchâtel est devenu l’un des auteurs de polars incontournables en Suisse. Il a en effet déjà vendu plus de 350 000 exemplaires, systématiquement numéro un des ventes en pays helvétique. Rencontre au Kiosque des Bastions.

ELLE. De quelle manière votre relation avec Joël Dicker s’est-elle nouée?

Nicolas Feuz. Nous nous sommes rencontrés pour la première fois lors d’un Salon du livre à Genève. Puis il m’a contacté en 2021 pour m’expliquer son projet, le lancement de Rosie & Wolfe et sa volonté de m’accueillir. La vente de Slatkine & Cie a contribué à me décider.

ELLE. Avoir un auteur tel que Joël Dicker comme éditeur impacte-t-il votre écriture?

N.F. Je viens tout juste de l’expérimenter! J’ai envoyé mon manuscrit à Joël fin 2022. Il l’a alors lu une première fois et pas seulement entre les lignes: il m’a fait un vrai retour d’éditeur où il me demandait de retravailler certaines choses! Cela ne m’était jamais arrivé. Un polar est une cathédrale de verre. Pourtant, il était assez précis dans ses consignes et m’a suggéré d’ajouter des chapitres, ce que j’ai fait, non sans stress!

ELLE. Que pouvez-vous nous dire de votre prochain roman?

N.F. Pasgrand-chose. Je peux tout de même vous révéler qu’il s’agit d’un polar hybride, «one shot» à 80% avec des nouveaux personnages. Et pour les autres 20%, je vais réintégrer les personnages d’une série précédente.

ELLE. Qu’attendez-vous de cette nouvelle relation?

N.F. Joël Dicker peut d’abord m’apporter sa notoriété, pas tellement en Suisse romande mais dans le reste de la francophonie. La deuxième chose que j’attends chez Rosie & Wolfe, ce sont les traductions. D’ailleurs, les éditeurs étrangers se sont très vite intéressés aux autres auteurs qui seraient publiés dans cette maison. Et comme je serai le seul auteur francophone publié cette année, j’ai bon espoir. Enfin, les adaptations cinématographiques seraient aussi très intéressantes.

ELLE. L’un de vos deux métiers influence-t-il l’autre?

N.F. Le métier de procureur influence l’écrivain plus que l’inverse, c’est certain. Mais je me demande parfois si les ordonnances que je rédige ne sont pas plus littéraires qu’auparavant! Je n’y mets évidemment pas de dialogues… mais elles ont peut-être une tournure plus romanesque!

ELLE. Pourriez-vous écrire d’autre chose que des polars?

N.F. Dans une certaine mesure…J’ai écrit «Le calendrier de l’après», un thriller post-apocalyptique se passant en 2038. Je viens aussi de publier chez Okama, un recueil de nouvelles teintées d’une petite touche fantastique. Et j’ai au fond de mes tiroirs, de très longue date, un drame, qu’il me faudrait totalement reprendre.

ELLE. Quelles sont vous principales sources d’inspiration et Joël Dicker en fait-il partie?

N.F. Les voyages, certainement!Quant à Joël, au-delà de ses talents d’écrivain, je l’ai trouvé très pertinent. C’est quelqu’un de dynamique, un jeune entrepreneur jeune avec la tête sur les épaules! Même si le contrat que nous avons conclu ne porte que sur un livre, nous partageons une volonté de collaborer sur le long terme.

La star du polar romand publiera son prochain livre chez Rosie & Wolfe, maison d’édition fondée par Joël Dicker.

En quelques années, le procureur de la République du Canton de Neuchâtel est devenu l’un des auteurs de polars incontournables en Suisse. Il a en effet déjà vendu plus de 350 000 exemplaires, systématiquement numéro un des ventes en pays helvétique. Rencontre au Kiosque des Bastions.

ELLE. De quelle manière votre relation avec Joël Dicker s’est-elle nouée?

Nicolas Feuz. Nous nous sommes rencontrés pour la première fois lors d’un Salon du livre à Genève. Puis il m’a contacté en 2021 pour m’expliquer son projet, le lancement de Rosie & Wolfe et sa volonté de m’accueillir. La vente de Slatkine & Cie a contribué à me décider.

ELLE. Avoir un auteur tel que Joël Dicker comme éditeur impacte-t-il votre écriture?

N.F. Je viens tout juste de l’expérimenter! J’ai envoyé mon manuscrit à Joël fin 2022. Il l’a alors lu une première fois et pas seulement entre les lignes: il m’a fait un vrai retour d’éditeur où il me demandait de retravailler certaines choses! Cela ne m’était jamais arrivé. Un polar est une cathédrale de verre. Pourtant, il était assez précis dans ses consignes et m’a suggéré d’ajouter des chapitres, ce que j’ai fait, non sans stress!

ELLE. Que pouvez-vous nous dire de votre prochain roman?

N.F. Pasgrand-chose. Je peux tout de même vous révéler qu’il s’agit d’un polar hybride, «one shot» à 80% avec des nouveaux personnages. Et pour les autres 20%, je vais réintégrer les personnages d’une série précédente.

ELLE. Qu’attendez-vous de cette nouvelle relation?

N.F. Joël Dicker peut d’abord m’apporter sa notoriété, pas tellement en Suisse romande mais dans le reste de la francophonie. La deuxième chose que j’attends chez Rosie & Wolfe, ce sont les traductions. D’ailleurs, les éditeurs étrangers se sont très vite intéressés aux autres auteurs qui seraient publiés dans cette maison. Et comme je serai le seul auteur francophone publié cette année, j’ai bon espoir. Enfin, les adaptations cinématographiques seraient aussi très intéressantes.

ELLE. L’un de vos deux métiers influence-t-il l’autre?

N.F. Le métier de procureur influence l’écrivain plus que l’inverse, c’est certain. Mais je me demande parfois si les ordonnances que je rédige ne sont pas plus littéraires qu’auparavant! Je n’y mets évidemment pas de dialogues… mais elles ont peut-être une tournure plus romanesque!

ELLE. Pourriez-vous écrire d’autre chose que des polars?

N.F. Dans une certaine mesure…J’ai écrit «Le calendrier de l’après», un thriller post-apocalyptique se passant en 2038. Je viens aussi de publier chez Okama, un recueil de nouvelles teintées d’une petite touche fantastique. Et j’ai au fond de mes tiroirs, de très longue date, un drame, qu’il me faudrait totalement reprendre.

ELLE. Quelles sont vous principales sources d’inspiration et Joël Dicker en fait-il partie?

N.F. Les voyages, certainement!Quant à Joël, au-delà de ses talents d’écrivain, je l’ai trouvé très pertinent. C’est quelqu’un de dynamique, un jeune entrepreneur jeune avec la tête sur les épaules! Même si le contrat que nous avons conclu ne porte que sur un livre, nous partageons une volonté de collaborer sur le long terme.