« Je milite pour une biodiversité de la parole »: avec Anne Ghesquière, créatrice du podcast Métamorphose

Éditrice, auteure, créatrice de podcasts, journaliste, adepte du wutao, marathonienne, passionnée par la nature, maman, elle est une source d’énergie et de joie communicative.

Guidée par le mantra « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien », Anne Ghesquière perçoit l’abondance dans chaque aspect de la vie. Une vision qu’elle partage à travers son podcast Métamorphose, écouté plusieurs millions de fois. Sa démarche, qui incarne avec grâce, l’harmonie entre le corps et l’esprit, est empreinte d’une sincérité et d’une authenticité rares, ce qui lui confère une place particulière dans le cœur de son public. Riche de ses recherches, de ses explorations intérieures et de toutes les rencontres passionnantes qu’elle a pu faire, elle nous invite à visiter en profondeur et en douceur nos propres chemins de métamorphose.

ELLE Suisse: Quelle a été l’inspiration derrière votre dernier livre Va, vis et deviens conscient de toi-même (2023)?
Anne Ghesquière: Partager mon parcours et plus d’une trentaine d’outils thérapeutiques qui peuvent inspirer les autres pour plonger dans sa vie intérieure, à la découverte de ce qui nous anime et nous blesse ou nous met en joie pour ensuite aller déployer ses ailes au monde. J’ai eu la chance d’explorer beaucoup de voix différentes dans le domaine psy et thérapeutique, mais aussi des outils divers de connaissance de soi. J’ai eu envie de partager tous ces secrets et permettre aux lecteurs d’avoir une sorte de GPS; il ne donne pas la destination, mais indique des chemins possibles.

Avec plus de 70 millions d’écoutes, votre podcast Métamorphose est reconnu pour la richesse et la diversité de ses intervenants, souvent des personnalités de renom. Pourriez-vous nous partager le secret de votre succès?
Mes invités sont des experts issus de pensées très différentes ce qui permet aux auditeurs de se faire leur propre opinion. J’aime l’idée de l’éclectisme et de l’empuissancement ou chacun peut réfléchir à trouver sa propre voie. Avec une bonne dose de liberté de ton et d’esprit, notre intention est d’apporter un mieux-être dans la vie de nos auditrices et auditeurs. On m’a dit un jour que Métamorphose, c’était comme un «MBA (gratuit) de la conscience», voilà peut-être une partie de la mission! Je travaille aussi beaucoup mes sujets, c’est le plus grand respect que je dois à mes invités et à mes auditeurs.

Je milite pour une biodiversité de la parole, c’est-à-dire aller contre la monoculture d’une pensée unique qui fait le lit des extrêmes.

Anne Ghesquière

Quels ont été les plus grands défis que vous avez rencontrés dans votre parcours, et comment les avez-vous surmontés?
J’ai toujours suivi mon intuition de manière assez éclectique, mais cela demande une forme de rigueur de ne pas sauter d’une chose à l’autre, d’un projet excitant à un autre, avec dans mon cas un tempérament hyperactif, très attiré par les idées nouvelles, les concepts, les rencontres, les autres…
 
Comment votre travail sur le développement personnel a-t-il influencé votre propre vie et vision du monde?
J’ai une conscience beaucoup plus aiguë de qui je suis avec mes failles et mes lumières. Cela ne fait pas de moi une meilleure personne humaine, mais une personne peut-être plus éclairée, sans tomber dans le côté perché!
 
Comment parvenez-vous à maintenir un équilibre entre votre vie professionnelle très active et votre vie personnelle?
C’est LA bonne question, je vis comme une funambule à 100 à l’heure en essayant de tout concilier; je travaille de chez moi, en Suisse principalement, ce qui me permet d’être beaucoup avec ma famille. Je suis très (trop) mère poule mais je me soigne. Je vais beaucoup dans la nature, rando, ski, running, vélo, nage, wutao. Mon équilibre à travers le sport est absolument indispensable.

En Suisse, le terrain de jeu de l’environnement est un écrin incomparable. Il y a une douceur de vivre qui m’apaise.

Anne Ghesquière

Quel conseil personnel donneriez-vous aux femmes qui luttent pour trouver leur voie ou qui traversent des périodes de transition?
Faire des petits pas à l’instar des Japonais avec le kaizen, c’est-à-dire jeter une première bouteille à la mer pour essayer et voir si ça marche; voir en retour si la vie comprend le message et renvoie quelque chose en retour. C’est un peu ma méthode, je l’appelle la théorie du boomerang.
 
Quelle est votre définition personnelle de la beauté?
La beauté est un état d’être, une façon d’habiter poétiquement le monde. C’est aussi ce qui nous émeut et nous émerveille.
 
Pourquoi avoir choisi la Suisse comme résidence?
Pour la qualité de l’éducation pour mes enfants, la nature extraordinaire qui m’inspire, le côté slow et un peu rétro qui existe ici avec les bateaux à vapeur et l’ouverture d’esprit sur le bien-être et les thérapies complémentaires. Je suis aussi admiratrice du peintre suisse du 19e siècle Ferdinand Hodler qui a si bien capté cette lumière extraordinaire des montagnes et des lacs suisses. Je suis une fan du premier roman de l’autrice suisse Sarah Jollien-Fardel. J’aime les lacs, l’eau, les rivières plus que tout, ici j’ai trouvé une terre où me poser avec ma famille.

Éditrice, auteure, créatrice de podcasts, journaliste, adepte du wutao, marathonienne, passionnée par la nature, maman, elle est une source d’énergie et de joie communicative.

Guidée par le mantra « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien », Anne Ghesquière perçoit l’abondance dans chaque aspect de la vie. Une vision qu’elle partage à travers son podcast Métamorphose, écouté plusieurs millions de fois. Sa démarche, qui incarne avec grâce, l’harmonie entre le corps et l’esprit, est empreinte d’une sincérité et d’une authenticité rares, ce qui lui confère une place particulière dans le cœur de son public. Riche de ses recherches, de ses explorations intérieures et de toutes les rencontres passionnantes qu’elle a pu faire, elle nous invite à visiter en profondeur et en douceur nos propres chemins de métamorphose.

ELLE Suisse: Quelle a été l’inspiration derrière votre dernier livre Va, vis et deviens conscient de toi-même (2023)?
Anne Ghesquière: Partager mon parcours et plus d’une trentaine d’outils thérapeutiques qui peuvent inspirer les autres pour plonger dans sa vie intérieure, à la découverte de ce qui nous anime et nous blesse ou nous met en joie pour ensuite aller déployer ses ailes au monde. J’ai eu la chance d’explorer beaucoup de voix différentes dans le domaine psy et thérapeutique, mais aussi des outils divers de connaissance de soi. J’ai eu envie de partager tous ces secrets et permettre aux lecteurs d’avoir une sorte de GPS; il ne donne pas la destination, mais indique des chemins possibles.

Avec plus de 70 millions d’écoutes, votre podcast Métamorphose est reconnu pour la richesse et la diversité de ses intervenants, souvent des personnalités de renom. Pourriez-vous nous partager le secret de votre succès?
Mes invités sont des experts issus de pensées très différentes ce qui permet aux auditeurs de se faire leur propre opinion. J’aime l’idée de l’éclectisme et de l’empuissancement ou chacun peut réfléchir à trouver sa propre voie. Avec une bonne dose de liberté de ton et d’esprit, notre intention est d’apporter un mieux-être dans la vie de nos auditrices et auditeurs. On m’a dit un jour que Métamorphose, c’était comme un «MBA (gratuit) de la conscience», voilà peut-être une partie de la mission! Je travaille aussi beaucoup mes sujets, c’est le plus grand respect que je dois à mes invités et à mes auditeurs.

Je milite pour une biodiversité de la parole, c’est-à-dire aller contre la monoculture d’une pensée unique qui fait le lit des extrêmes.

Anne Ghesquière

Quels ont été les plus grands défis que vous avez rencontrés dans votre parcours, et comment les avez-vous surmontés?
J’ai toujours suivi mon intuition de manière assez éclectique, mais cela demande une forme de rigueur de ne pas sauter d’une chose à l’autre, d’un projet excitant à un autre, avec dans mon cas un tempérament hyperactif, très attiré par les idées nouvelles, les concepts, les rencontres, les autres…
 
Comment votre travail sur le développement personnel a-t-il influencé votre propre vie et vision du monde?
J’ai une conscience beaucoup plus aiguë de qui je suis avec mes failles et mes lumières. Cela ne fait pas de moi une meilleure personne humaine, mais une personne peut-être plus éclairée, sans tomber dans le côté perché!
 
Comment parvenez-vous à maintenir un équilibre entre votre vie professionnelle très active et votre vie personnelle?
C’est LA bonne question, je vis comme une funambule à 100 à l’heure en essayant de tout concilier; je travaille de chez moi, en Suisse principalement, ce qui me permet d’être beaucoup avec ma famille. Je suis très (trop) mère poule mais je me soigne. Je vais beaucoup dans la nature, rando, ski, running, vélo, nage, wutao. Mon équilibre à travers le sport est absolument indispensable.

En Suisse, le terrain de jeu de l’environnement est un écrin incomparable. Il y a une douceur de vivre qui m’apaise.

Anne Ghesquière

Quel conseil personnel donneriez-vous aux femmes qui luttent pour trouver leur voie ou qui traversent des périodes de transition?
Faire des petits pas à l’instar des Japonais avec le kaizen, c’est-à-dire jeter une première bouteille à la mer pour essayer et voir si ça marche; voir en retour si la vie comprend le message et renvoie quelque chose en retour. C’est un peu ma méthode, je l’appelle la théorie du boomerang.
 
Quelle est votre définition personnelle de la beauté?
La beauté est un état d’être, une façon d’habiter poétiquement le monde. C’est aussi ce qui nous émeut et nous émerveille.
 
Pourquoi avoir choisi la Suisse comme résidence?
Pour la qualité de l’éducation pour mes enfants, la nature extraordinaire qui m’inspire, le côté slow et un peu rétro qui existe ici avec les bateaux à vapeur et l’ouverture d’esprit sur le bien-être et les thérapies complémentaires. Je suis aussi admiratrice du peintre suisse du 19e siècle Ferdinand Hodler qui a si bien capté cette lumière extraordinaire des montagnes et des lacs suisses. Je suis une fan du premier roman de l’autrice suisse Sarah Jollien-Fardel. J’aime les lacs, l’eau, les rivières plus que tout, ici j’ai trouvé une terre où me poser avec ma famille.