
Une amie, un enfant, une mère, une œuvre artistique… des parcours stupéfiants.
Odyssée féminine
Les voix entrelacées de deux amies romancières interrogent leurs angoisses et insomnies, appelant en soutien voyants et adeptes de sciences divinatoires. Une sororité tout à la fois poignante et teintée d’humour pour trouver enfin la paix.
Tout ce que le ciel promet (2024), de Julie Estève et Agnès Vannouvong (éd. Seuil, 192 p.)

Chemin de vie
Adopter seule un enfant quand on a quarante ans, une carrière établie et une vie trépidante, c’est un choix engageant retracé à travers ce témoignage romancé où l’auteure analyse ses motivations et raconte le parcours du combattant nécessaire pour les assumer.
Tout commence avec toi (2024), d’Esther Rotenberg (éd. Favre, 200 p.)

Vers une beauté
En parallèle d’une exposition vénitienne, une monographie est consacrée à l’artiste prolifique Chu Teh-Chun ayant réalisé une synthèse originale entre peinture chinoise classique et abstraction occidentale. La fondation veillant sur son œuvre est à Genève.
Chu Teh-Chun: in nebula (2024), de Matthieu Poirier (éd. Gallimard, 240 p.)

Mère, où es-tu?
Nombreux sont les auteurs à avoir écrit sur leurs liens maternels, souvent fort complexes. Mal aimés ou trop aimés, tous ont commencé par être de grands lecteurs, avant de tenir des journaux intimes, publier des romans et s’essayer à l’autobiographie. L’écriture comme moyen d’exister.
Écrire sa mère – À la recherche de l’amour perdu (2024), de Robert Neuburger (éd. Payot, 144 p.)

Route parfumée
1934. À travers le destin de Nine Dupré, jeune femme libre et talentueuse exerçant la profession de chimiste en parfumerie à la suite de son père disparu, Theresa Révay retrace une partie de l’histoire de la haute parfumerie française, entre Lyon, Genève, Paris et Moscou dans un contexte historique riche. Drames, passions et secrets, un roman aux effluves sulfureuses!
Ce parfum rouge (2024), de Theresa Révay (éd. Stock, 377 p.)
