Rencontre avec HARMONIE MATTHEY

24 octobre 2023 · Modifié · Nathalie Boissart

À l’aube de la quarantaine, créatrice de contenus, Neuchâteloise d’adoption et éternelle amoureuse des belles choses, elle nous guide vers une vie pleine de sens et de sagesse.

Dans un monde où la vitesse et la performance dominent, Harmonie nous rappelle que le bonheur réside dans la simplicité et que les plus grands plaisirs de la vie se trouvent dans les moments partagés, avec sa fille de 11 ans, avec une amie pour un café, une promenade avec son mari, ou tout simplement des instants de solitude dans son jardin. Au fil de son cheminement, elle a appris à utiliser l’impulsivité, la passion et le perfectionnisme qui la caractérisent de manière équilibrée et constructive. Loin du bling et de la frime, authentique et en phase avec ce qu’elle propose, elle nous inspire à embrasser nos propres qualités.

Créatrice de contenus, influenceuse, un métier difficile?

Cela dépend de la façon dont on l’appréhende, et du recul que l’on prend sur les réseaux. Il faut avoir les épaules solides pour faire face aux attaques. C’est je pense la partie la plus difficile, car elle touche le psychique. Et puis tout ce qui se passe en backstage, qui s’apprend au fur et à mesure que l’on grandit, et qui fait partie de chaque entrepreneur. Le créateur de contenus a de nombreuses casquettes: de l’idée, à la réalisation, en passant par l’administratif, et tout ceci, en renvoyant une image la plus authentique possible. Cela demande beaucoup de rigueur. Souvent les gens se font l’idée d’une vie de rêve et de paillettes. De voyages et de restaurants à l’œil en échange d’une pose aguicheuse et surfaite. Mais un vrai professionnel ne va même pas avoir le temps de profiter de la mousse de son cappuccino. Il faut être passionné pour faire ce métier, car souvent, il n’a pas d’horaire, pas de vacances et pas de dimanche. J’aime bien la citation de Confucius qui dit: «Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie.»

Les réseaux sociaux jouent-ils un rôle prédominent dans votre carrière? Arrivez-vous à en vivre?

Les réseaux sociaux sont mon métier aujourd’hui. Je ne vis pas uniquement de mes propres réseaux. Je pourrais facilement, mais j’en perdrais mon libre arbitre. J’ai une responsabilité auprès de ma communauté qui me fait confiance, pour certains/certaines, depuis plus de neuf ans. Pour pouvoir garder le luxe de choisir mes partenaires, je suis également community manager. Je gère les réseaux sociaux d’enseignes de ma région, et j’adore ça.

Vous avez traversé une période difficile, notamment une dépression. Comment avez-vous réussi à surmonter cette épreuve?

J’ai été très bien entourée, et j’ai surtout parlé. Au lieu de me renfermer, j’ai eu besoin d’exprimer ce que je ressentais, même si souvent, je ne savais même pas ce je voulais… Cela a permis à mes proches de comprendre ce que je traversais et de m’accompagner dans ce bouleversement. J’ai été suivie psychologiquement, et j’ai rencontré des personnes qui ont su trouver les mots. J’avais juste besoin qu’on m’écoute et qu’on m’aide à trouver le chemin de la sortie. J’ai aussi dû apprendre à remuer pas mal de choses, qui n’étaient pas très drôles. Savoir se remettre en question est difficile mais bénéfique, et c’est à mon sens une belle qualité quand on sait la gérer à juste dose. On a tant de choses à apprendre tout au long de notre passage sur terre. Ce serait extrêmement prétentieux de penser que tout est acquis. Mais c’est sûr qu’il est souvent plus facile de mettre des œillères, du moins, sur le moment. J’ai appris à mieux me connaître, à mieux m’organiser et à déceler les signaux. À être plus tolérante avec moi-même aussi, à m’écouter et à calmer mon impulsivité en prenant du recul avant d’agir.

Parlons mode: quest-ce qui vous fait vous sentir bien dans des vêtements?

J’aime porter des vêtements dans lesquels je me sens mise en valeur. Des coupes fluides, des matières nobles et confortables dans lesquelles je respire. Élégants et jamais tape-à-l’œil. J’aime porter des vêtements qui s’adaptent à un accessoire près, à toutes les occasions.

Quelle est votre définition du bon ou du mauvais goût?

Je pense que l’attitude que nous dégageons aura bien plus d’impact qu’une association de couleurs ou de matières.

Quelle est votre vision de la beauté?

La beauté ne se réfère pas uniquement à un physique selon moi. C’est d’ailleurs assez net sur la toile. Les filtres ne nous rendront jamais aussi beaux que ce que l’on va dégager face à la personne qui se trouve en face de nous. La gestuelle, la façon de se tenir, le charme naturel, le sourire…

Conseils/routine beauté?

Marcher dans la nature. Se reposer! Dormir est l’une des clés les plus importantes selon moi, peut-être parce que la maternité m’en a privé pendant de trop nombreuses années. Boire de l’eau en suffisance. Se nettoyer le visage chaque soir avant de se coucher.

Des projets d’avenir?

Je viens à peine d’apprendre à vivre l’instant présent, sans trop réfléchir au lendemain. Alors je vais profiter de ce luxe encore un moment.

À l’aube de la quarantaine, créatrice de contenus, Neuchâteloise d’adoption et éternelle amoureuse des belles choses, elle nous guide vers une vie pleine de sens et de sagesse.

Dans un monde où la vitesse et la performance dominent, Harmonie nous rappelle que le bonheur réside dans la simplicité et que les plus grands plaisirs de la vie se trouvent dans les moments partagés, avec sa fille de 11 ans, avec une amie pour un café, une promenade avec son mari, ou tout simplement des instants de solitude dans son jardin. Au fil de son cheminement, elle a appris à utiliser l’impulsivité, la passion et le perfectionnisme qui la caractérisent de manière équilibrée et constructive. Loin du bling et de la frime, authentique et en phase avec ce qu’elle propose, elle nous inspire à embrasser nos propres qualités.

Créatrice de contenus, influenceuse, un métier difficile?

Cela dépend de la façon dont on l’appréhende, et du recul que l’on prend sur les réseaux. Il faut avoir les épaules solides pour faire face aux attaques. C’est je pense la partie la plus difficile, car elle touche le psychique. Et puis tout ce qui se passe en backstage, qui s’apprend au fur et à mesure que l’on grandit, et qui fait partie de chaque entrepreneur. Le créateur de contenus a de nombreuses casquettes: de l’idée, à la réalisation, en passant par l’administratif, et tout ceci, en renvoyant une image la plus authentique possible. Cela demande beaucoup de rigueur. Souvent les gens se font l’idée d’une vie de rêve et de paillettes. De voyages et de restaurants à l’œil en échange d’une pose aguicheuse et surfaite. Mais un vrai professionnel ne va même pas avoir le temps de profiter de la mousse de son cappuccino. Il faut être passionné pour faire ce métier, car souvent, il n’a pas d’horaire, pas de vacances et pas de dimanche. J’aime bien la citation de Confucius qui dit: «Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie.»

Les réseaux sociaux jouent-ils un rôle prédominent dans votre carrière? Arrivez-vous à en vivre?

Les réseaux sociaux sont mon métier aujourd’hui. Je ne vis pas uniquement de mes propres réseaux. Je pourrais facilement, mais j’en perdrais mon libre arbitre. J’ai une responsabilité auprès de ma communauté qui me fait confiance, pour certains/certaines, depuis plus de neuf ans. Pour pouvoir garder le luxe de choisir mes partenaires, je suis également community manager. Je gère les réseaux sociaux d’enseignes de ma région, et j’adore ça.

Vous avez traversé une période difficile, notamment une dépression. Comment avez-vous réussi à surmonter cette épreuve?

J’ai été très bien entourée, et j’ai surtout parlé. Au lieu de me renfermer, j’ai eu besoin d’exprimer ce que je ressentais, même si souvent, je ne savais même pas ce je voulais… Cela a permis à mes proches de comprendre ce que je traversais et de m’accompagner dans ce bouleversement. J’ai été suivie psychologiquement, et j’ai rencontré des personnes qui ont su trouver les mots. J’avais juste besoin qu’on m’écoute et qu’on m’aide à trouver le chemin de la sortie. J’ai aussi dû apprendre à remuer pas mal de choses, qui n’étaient pas très drôles. Savoir se remettre en question est difficile mais bénéfique, et c’est à mon sens une belle qualité quand on sait la gérer à juste dose. On a tant de choses à apprendre tout au long de notre passage sur terre. Ce serait extrêmement prétentieux de penser que tout est acquis. Mais c’est sûr qu’il est souvent plus facile de mettre des œillères, du moins, sur le moment. J’ai appris à mieux me connaître, à mieux m’organiser et à déceler les signaux. À être plus tolérante avec moi-même aussi, à m’écouter et à calmer mon impulsivité en prenant du recul avant d’agir.

Parlons mode: quest-ce qui vous fait vous sentir bien dans des vêtements?

J’aime porter des vêtements dans lesquels je me sens mise en valeur. Des coupes fluides, des matières nobles et confortables dans lesquelles je respire. Élégants et jamais tape-à-l’œil. J’aime porter des vêtements qui s’adaptent à un accessoire près, à toutes les occasions.

Quelle est votre définition du bon ou du mauvais goût?

Je pense que l’attitude que nous dégageons aura bien plus d’impact qu’une association de couleurs ou de matières.

Quelle est votre vision de la beauté?

La beauté ne se réfère pas uniquement à un physique selon moi. C’est d’ailleurs assez net sur la toile. Les filtres ne nous rendront jamais aussi beaux que ce que l’on va dégager face à la personne qui se trouve en face de nous. La gestuelle, la façon de se tenir, le charme naturel, le sourire…

Conseils/routine beauté?

Marcher dans la nature. Se reposer! Dormir est l’une des clés les plus importantes selon moi, peut-être parce que la maternité m’en a privé pendant de trop nombreuses années. Boire de l’eau en suffisance. Se nettoyer le visage chaque soir avant de se coucher.

Des projets d’avenir?

Je viens à peine d’apprendre à vivre l’instant présent, sans trop réfléchir au lendemain. Alors je vais profiter de ce luxe encore un moment.