
Digestion difficile, surpoids et déséquilibre alimentaire rythment parfois à tour de rôle notre quotidien… et notre tour de taille. Apprenons à contrôler nos aliments pour ne pas manger nos émotions.
Mais au fait, manger nos émotions, qu’est-ce que cela signifie? Que nous mangeons non pas par faim « physique », mais en fonction de notre ressenti, positif ou négatif, souvent dans le but de nous tranquilliser et de nous calmer. Dangereux! Les signes sont facilement détectables.
Dès que nous rencontrons une difficulté, un conflit, une angoisse, nous pensons à la nourriture. On cède généreusement à la tentation des grignotages et des sucreries en croyant qu’ils ont un effet anti-stress. Erreur!
Manger, quel plaisir!
Effectivement, un bon repas entre amis, en famille ou entre collègues symbolise un moment de détente à condition que la nourriture ne soit pas le plaisir obsessionnel numéro un de notre quotidien. Si tel est le cas, c’est qu’il cache des problèmes, des douleurs, des souvenirs non classés, non identifiés, non traités qui remontent à la surface. Nous imaginons qu’ils sont psychologiquement atténués au travers de la nourriture… qui alors n’est pas un antidote constructif.
La crainte de ne pas y arriver
Changer la routine et les habitudes alimentaires peut paraître complexe et insurmontable. Dans un premier temps certes, mais le jeu en vaut la chandelle pour atteindre un allègement qui nous mène à un mieux-être certain et au fait d’arrêter de se « goinfrer » de façon compulsive.
Nos trois cerveaux
Pourquoi est-ce si complexe d’arrêter des comportements boulimiques? Aussi surprenant que cela puisse paraître, manger est un besoin primaire qui fait appel à notre cerveau pour assurer une survie vitale. Il est important d’apporter des ressources nutritives à notre organisme, mais en contrôlant nos pulsions. C’est là que le bât blesse. N’oublions pas que le cerveau est notre intelligence cérébrale, le cœur notre intelligence émotionnelle. L’estomac est quant à lui lié aux deux et fonctionne comme un 3e cerveau.
Comment faire?
D’une part, manger uniquement lorsque nous avons faim… pas toujours évident ! D’autre part, repérer le sentiment de satiété qui nous indique que – stop! – on n’a plus faim et ne pas pousser au-delà de nos limites. En résumé: être à l’écoute de notre corps et de notre mental.
Les coups de pouce
Une des solutions, faire une pause: respirer profondément, abandonner l’écran de son ordinateur quelques instants, faire des mouvements libérateurs ou marcher quelques pas pour se changer les idées. Une manière de chasser les mauvais réflexes alimentaires.
Trouver les moyens d’évacuer le stress en pratiquant par exemple du yoga, de la méditation, de la sophrologie ou de l’acupuncture. Les centres Sinomedica, dispersés dans toute la Suisse, offrent des séances d’acupuncture pratiquées par des spécialistes qualifiés en médecine traditionnelle chinoise et occidentale. Complétés par un suivi alimentaire sain, ces traitements aident à retrouver un poids idéal, une alimentation équilibrée et surtout à réaliser une prise de conscience face à la nourriture.
Certaines blessures de l’âme – abandon, tristesse, humiliation, injustice – peuvent affaiblir un être dans son for intérieur, créer une sorte de dépendance affective négative et influencer le comportement en général, dont celui de l’alimentation. En attaquant à la racine les problèmes qui nous lient à la nourriture, nous arrivons à nous libérer et à entamer un régime, si nécessaire, qui demandera de la discipline et de la rigueur, surtout au début, mais nous conduira sur le chemin d’une goûteuse alimentation. Dès aujourd’hui, nourriture et émotions doivent former un tandem croustillant! Mangeons chaque émotion en toute conscience en savourons chaque aliment.