Laurence Ferrari: « Mon ambition, en tant que femme, c’est me dire: oui, tu en es capable »

L’ex-présentatrice vedette du JT de 20 heures de TF1 et journaliste rédactrice en chef politique de Paris Match jusqu’à fin août, vient d’être nommée présidente de JDNews, un magazine du Groupe Bolloré. Une rentrée excitante qu’elle se réjouit d’aborder. Rencontre

Laurence Ferrari a su et, depuis toujours, conjuguer vie professionnelle, de famille et de femme amoureuse. Son mari n’est autre que le célèbre violoniste Renaud Capuçon. Leur histoire d’amour respire l’émotion et l’intensité. Leurs retrouvailles sont toujours des parenthèses enchantées. Le romantisme du premier jour ne cesse de se conjuguer au quotidien. Laurence se félicite d’exercer son métier à la TV, la radio et à la presse écrite. Tout cela la rend la rend heureuse. Pas étonnant qu’elle soit lumineuse et respire le bonheur.

ELLE Suisse: Vous allez vivre un sacré challenge à la rentrée, excitant et stimulant…
Laurence Ferrari: Très excitant. Je n’adore rien de plus que de me remettre en cause constamment. Une aventure passionnante en cache toujours une autre. Lancer ce nouveau magazine JDNews est un nouveau défi qui m’enchante. C’est très rare d’avoir l’opportunité de participer à la naissance d’un nouveau média, de se pencher sur son berceau et d’y veiller pour qu’il grandisse et trouve sa place auprès des lecteurs et lectrices.

Dites-nous ce qui vous plait le plus dans votre métier.
La sensation de ne jamais faire la même chose! D’aborder des sujets différents et de pouvoir exercer ma passion à la TV, à la radio tout comme en presse écrite.

Avez-vous une anecdote amusante ou émouvante à nous raconter …
Ce qui me revient spontanément en tête est lié à une légende du cinéma, qui vient de nous quitter, Alain Delon. Je l’avais invité dans le cadre de (la centième) émission Grand 8 sur C8. Mon équipe m’avait fait une surprise en demandant à mon mari Renaud Capuçon de venir jouer sur le plateau. C’était émouvant, car c’est Alain Delon qui me l’a annoncé en direct!

Mon ambition, en tant que femme, c’est me dire: oui, tu en es capable, tu vas relever ce nouveau défi!

Laurence Ferrari, journaliste

Et si on revenait sur votre enfance, comment pourriez-vous en parler ?
J’ai eu une enfance très heureuse dans une famille particulièrement aimante. Nous habitions dans la paisible ville d’Aix-les-Bains, près du lac du Bourget. Nos deux parents étaient professeurs. Je peux donc vous dire que nous étions bien suivies sur le plan scolaire! J’ai été élevée avec mes deux sœurs que j’adore, dans un cadre alpin idyllique et avec la possibilité de faire tous les sports imaginables.

Quelles forces pour l’avenir cette belle enfance vous a-t-elle donné ?
Cela m’a appris que la plus belle chose dans la vie est d’être aimé par ses deux parents.
Forte de cet amour-là, j’ai pu offrir à mes trois enfants un amour inconditionnel. Je leur donne deux choses: mon amour et ma confiance.
           
Diriez-vous que vous êtes une femme ambitieuse ?
Oui, je suis ambitieuse au bon sens du terme. L’ambition peut avoir cela de terrible qu’elle détruit tout ce qu’elle touche. Mais mon ambition, en tant que femme, c’est me dire: oui, tu en es capable, tu vas relever ce nouveau défi! C’est une ambition saine qui me pousse à prendre des risques et à oser.

J’ai toujours concilié ma vie de famille et mon travail.

Laurence Ferrari, journaliste

Où vous voyez-vous dans 10 ans ?
Je me vois, journaliste! Je ne compte pas m’arrêter, prendre ma retraite. Je citerai Charles Baudelaire: « Il faut travailler sinon par goût, du moins par désespoir car tout bien vérifié, travailler est moins ennuyeux que s’amuser. »
 
Qu’est-ce qui vous rend heureuse au quotidien sur le plan privé ?
Incontestablement, mes trois enfants et mon mari.
 
Concilier travail et vie de famille, un challenge aussi ?
J’ai toujours concilié ma vie de famille et mon travail. Je n’ai jamais fait de compromis. J’ai eu mes deux premiers enfants au début de ma carrière. Je me levais à 2h du matin pour assumer les journaux du matin. Je n’ai abdiqué ni pour ma vie de femme, ni pour celle de mère.

Quand le malheur frappe un matin à la porte, on s’effondre ou on se relève. La résilience est dans ma nature.

Laurence Ferrari, journaliste

Votre maman s’est suicidée lorsque vous aviez 22 ans, comment avez-vous fait face à cette terrible épreuve ?
Cette épreuve de la vie me fait apprécier les moments de bonheur. Quand le malheur frappe un matin à la porte, on s’effondre ou on se relève. La résilience est dans ma nature. Pour nous, c’était la destruction de notre famille. Cela m’a rendu plus forte. J’ai protégé mes petites sœurs et adoré mon père que je n’ai, malheureusement, plus. Je pense être stoïque. Ce serait le mot le plus juste pour me qualifier.
 
Vous vivez une magnifique histoire d’amour avec un homme d’exception Renaud Capuçon. Pouvez-vous nous raconter votre rencontre ?
Notre rencontre a eu lieu en 2008. Michel Barnier, à l’époque ministre de l’Agriculture, a organisé un dîner savoyard. J’étais conviée et Renaud aussi. J’ai tout de suite su que c’était lui! Et le plus drôle c’est qu’il ne m’avait jamais vu à la TV et que moi, je ne l’avais jamais entendu. C’était juste la rencontre de deux êtres. Ce soir-là, une bonne étoile inspirante nous a guidés. Très vite, on est devenu inséparables.
 
En amour, êtes-vous d’un tempérament jaloux ou totalement confiant ?
Je suis d’origine italienne, donc très jalouse! (Rires) En même temps, comme mon mari, au vu de son métier, est absent entre 250 à 260 jours par an, heureusement que je lui fais une confiance totale. Notre couple n’a aucun risque de s’installer dans la routine et notre amour est très heureux.

J’ai toujours eu la certitude qu’il y aurait un chemin particulier pour moi.

Laurence Ferrari, journaliste

Et quelles sont vos qualités, celles dont vous pouvez vous féliciter ?
Je suis tenace, positive, je vois toujours le bon côté de la vie. Et c’est spontanément que je vais vers les choses qui me font du bien. J’ai une grande capacité de travail. Tout simplement parce que j’aime ça !
 
Et vos défauts ?
Impulsive mais j’essaye de maîtriser cet aspect-là pour éviter la colère. Je suis aussi impatiente.

Que diriez-vous à la petite fille que vous étiez ?
Je lui dirai de croire à ses rêves. J’ai toujours eu la certitude qu’il y aurait un chemin particulier pour moi.

Tags : interview · france · journaliste

L’ex-présentatrice vedette du JT de 20 heures de TF1 et journaliste rédactrice en chef politique de Paris Match jusqu’à fin août, vient d’être nommée présidente de JDNews, un magazine du Groupe Bolloré. Une rentrée excitante qu’elle se réjouit d’aborder. Rencontre

Laurence Ferrari a su et, depuis toujours, conjuguer vie professionnelle, de famille et de femme amoureuse. Son mari n’est autre que le célèbre violoniste Renaud Capuçon. Leur histoire d’amour respire l’émotion et l’intensité. Leurs retrouvailles sont toujours des parenthèses enchantées. Le romantisme du premier jour ne cesse de se conjuguer au quotidien. Laurence se félicite d’exercer son métier à la TV, la radio et à la presse écrite. Tout cela la rend la rend heureuse. Pas étonnant qu’elle soit lumineuse et respire le bonheur.

ELLE Suisse: Vous allez vivre un sacré challenge à la rentrée, excitant et stimulant…
Laurence Ferrari: Très excitant. Je n’adore rien de plus que de me remettre en cause constamment. Une aventure passionnante en cache toujours une autre. Lancer ce nouveau magazine JDNews est un nouveau défi qui m’enchante. C’est très rare d’avoir l’opportunité de participer à la naissance d’un nouveau média, de se pencher sur son berceau et d’y veiller pour qu’il grandisse et trouve sa place auprès des lecteurs et lectrices.

Dites-nous ce qui vous plait le plus dans votre métier.
La sensation de ne jamais faire la même chose! D’aborder des sujets différents et de pouvoir exercer ma passion à la TV, à la radio tout comme en presse écrite.

Avez-vous une anecdote amusante ou émouvante à nous raconter …
Ce qui me revient spontanément en tête est lié à une légende du cinéma, qui vient de nous quitter, Alain Delon. Je l’avais invité dans le cadre de (la centième) émission Grand 8 sur C8. Mon équipe m’avait fait une surprise en demandant à mon mari Renaud Capuçon de venir jouer sur le plateau. C’était émouvant, car c’est Alain Delon qui me l’a annoncé en direct!

Mon ambition, en tant que femme, c’est me dire: oui, tu en es capable, tu vas relever ce nouveau défi!

Laurence Ferrari, journaliste

Et si on revenait sur votre enfance, comment pourriez-vous en parler ?
J’ai eu une enfance très heureuse dans une famille particulièrement aimante. Nous habitions dans la paisible ville d’Aix-les-Bains, près du lac du Bourget. Nos deux parents étaient professeurs. Je peux donc vous dire que nous étions bien suivies sur le plan scolaire! J’ai été élevée avec mes deux sœurs que j’adore, dans un cadre alpin idyllique et avec la possibilité de faire tous les sports imaginables.

Quelles forces pour l’avenir cette belle enfance vous a-t-elle donné ?
Cela m’a appris que la plus belle chose dans la vie est d’être aimé par ses deux parents.
Forte de cet amour-là, j’ai pu offrir à mes trois enfants un amour inconditionnel. Je leur donne deux choses: mon amour et ma confiance.
           
Diriez-vous que vous êtes une femme ambitieuse ?
Oui, je suis ambitieuse au bon sens du terme. L’ambition peut avoir cela de terrible qu’elle détruit tout ce qu’elle touche. Mais mon ambition, en tant que femme, c’est me dire: oui, tu en es capable, tu vas relever ce nouveau défi! C’est une ambition saine qui me pousse à prendre des risques et à oser.

J’ai toujours concilié ma vie de famille et mon travail.

Laurence Ferrari, journaliste

Où vous voyez-vous dans 10 ans ?
Je me vois, journaliste! Je ne compte pas m’arrêter, prendre ma retraite. Je citerai Charles Baudelaire: « Il faut travailler sinon par goût, du moins par désespoir car tout bien vérifié, travailler est moins ennuyeux que s’amuser. »
 
Qu’est-ce qui vous rend heureuse au quotidien sur le plan privé ?
Incontestablement, mes trois enfants et mon mari.
 
Concilier travail et vie de famille, un challenge aussi ?
J’ai toujours concilié ma vie de famille et mon travail. Je n’ai jamais fait de compromis. J’ai eu mes deux premiers enfants au début de ma carrière. Je me levais à 2h du matin pour assumer les journaux du matin. Je n’ai abdiqué ni pour ma vie de femme, ni pour celle de mère.

Quand le malheur frappe un matin à la porte, on s’effondre ou on se relève. La résilience est dans ma nature.

Laurence Ferrari, journaliste

Votre maman s’est suicidée lorsque vous aviez 22 ans, comment avez-vous fait face à cette terrible épreuve ?
Cette épreuve de la vie me fait apprécier les moments de bonheur. Quand le malheur frappe un matin à la porte, on s’effondre ou on se relève. La résilience est dans ma nature. Pour nous, c’était la destruction de notre famille. Cela m’a rendu plus forte. J’ai protégé mes petites sœurs et adoré mon père que je n’ai, malheureusement, plus. Je pense être stoïque. Ce serait le mot le plus juste pour me qualifier.
 
Vous vivez une magnifique histoire d’amour avec un homme d’exception Renaud Capuçon. Pouvez-vous nous raconter votre rencontre ?
Notre rencontre a eu lieu en 2008. Michel Barnier, à l’époque ministre de l’Agriculture, a organisé un dîner savoyard. J’étais conviée et Renaud aussi. J’ai tout de suite su que c’était lui! Et le plus drôle c’est qu’il ne m’avait jamais vu à la TV et que moi, je ne l’avais jamais entendu. C’était juste la rencontre de deux êtres. Ce soir-là, une bonne étoile inspirante nous a guidés. Très vite, on est devenu inséparables.
 
En amour, êtes-vous d’un tempérament jaloux ou totalement confiant ?
Je suis d’origine italienne, donc très jalouse! (Rires) En même temps, comme mon mari, au vu de son métier, est absent entre 250 à 260 jours par an, heureusement que je lui fais une confiance totale. Notre couple n’a aucun risque de s’installer dans la routine et notre amour est très heureux.

J’ai toujours eu la certitude qu’il y aurait un chemin particulier pour moi.

Laurence Ferrari, journaliste

Et quelles sont vos qualités, celles dont vous pouvez vous féliciter ?
Je suis tenace, positive, je vois toujours le bon côté de la vie. Et c’est spontanément que je vais vers les choses qui me font du bien. J’ai une grande capacité de travail. Tout simplement parce que j’aime ça !
 
Et vos défauts ?
Impulsive mais j’essaye de maîtriser cet aspect-là pour éviter la colère. Je suis aussi impatiente.

Que diriez-vous à la petite fille que vous étiez ?
Je lui dirai de croire à ses rêves. J’ai toujours eu la certitude qu’il y aurait un chemin particulier pour moi.

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