Installé sur la plaine de Plainpalais à Genève jusqu’au 15 septembre puis en tournée dans toute la Suisse encore cinq mois, le cirque Knie propose un spectacle de haute voltige. La surprise 2024? Le groupe pop biennois Pegasus qui se produit en tant que spécial guest. L’occasion de poser quelques questions à Géraldine Knie, directrice artistique.
Des acrobates, jongleurs, pros du football freestyle, patineurs à roulettes, danseurs géorgiens et des numéros bluffants sur un trampoline XXL, de la magie ou encore un show équestre assuré par la jeune génération. Cette année, le programme est chargé au cirque Knie. Voilà plus d’un siècle que ce dernier sillonne la Suisse et enchante le public. Un succès qui s’explique par une recette bien ficelée mixant magie et créativité.
Knie, c’est aussi une belle histoire familiale. Depuis son tout premier numéro en 1977, à l’âge de 4 ans, Géraldine Knie n’a jamais quitté le célèbre chapiteau rouge et blanc. Après avoir longtemps fait le show sur scène en pratiquant l’équitation, elle est devenue en 2019 la directrice artistique du cirque. Sa volonté? Proposer chaque année de nouvelles découvertes et offrir un moment d’exception au public. Tous les jours, ce sont plus de 200 personnes qui travaillent d’arrache-pied pour assurer la représentation devant 2430 spectateurs.
ELLE Suisse: quel est le secret de la longévité du cirque Knie?
Géraldine Knie: Le cirque est notre passion dans la famille. Nous sommes proches de notre public et à l’écoute de ce qui lui plaît. Et quand on fait quelque chose avec amour, cela réussit en général.
Comment pouvez-vous résumer l’édition 2024?
Nous offrons un bon mélange d’acrobaties pleines d’actions, de performances poétiques dans les airs et bien sûr des numéros magiques avec nos chevaux. Notre spectacle devient vraiment unique grâce aux nombreux effets spéciaux utilisés, comme l’anneau de feu ou les fontaines d’eau.
Quel est le show le plus impressionnant cette année?
Navas Team avec leurs grandes doubles roues de la mort. Cette troupe de sud-américains défie la loi de la gravité à l’intérieur et à l’extérieur des roues et elle est réputée pour travailler à très grande vitesse. Point culminant, le saut périlleux avant, rarement vu et présenté en double version.