La cheffe la plus étoilée au monde, Anne-Sophie Pic, ouvre un nouveau restaurant à Lausanne

Après un an de fermeture, le restaurant « Pic » au Beau-Rivage Palace à Lausanne (VD) s’est réinventé. Au menu? Déco revampée et nouveau concept. L’illustre cheffe française, vise 3 étoiles Michelin pour ce lieu d’exception. Entretien en trois questions essentielles.

Terminés les plats à la carte, chez « Pic » version 2024, on propose des menus: La Viarhôna, le Sentier, la Côte et le Sommet. Au choix, des menus quatre plats (CHF 160.-) ou cinq plats (CHF 210.-), servis pour le déjeuner du mardi au vendredi ou encore deux autres menus sept plats (CHF 330.-) ou huit plats (CHF 390.-) présentés midi et soir, du mardi au samedi, le dimanche étant fermé. Pour la réouverture de « Pic » au Beau-Rivage Palace, Anne-Sophie Pic a voulu concocter une cuisine toujours plus locale.

C’est en parcourant le chemin helvétique qu’est née la signature culinaire du restaurant lausannois de la cheffe française. Une cuisine sensible et florale qui célèbre le lac et les parfums de la plaine aux sommets alpins. Des plats savoureux et des boissons créatives inédites viennent parfaire l’expérience. Parmi elles, le chemex café pink bourbon et citronnelle, un accord sans alcool qui révèle la douceur de la tomate. Une association audacieuse au profil aromatique complexe servie en accord sur la côte de chevreuil de chasse de fin d’été et qui sublime l’intensité du gibier.

Déco réalisée par un architecte renommé

Depuis 15 ans, la cuisine d’Anne-Sophie Pic rayonne au cœur du Beau- Rivage Palace à Lausanne, hôtel suisse légendaire, érigé en 1861 sur les bords du Lac Léman. Le nouvel écrin « Pic » a été imaginé par l’architecte Tristan Auer, qui n’en est pas à son coup d’essai. Ses clients? Cartier, Georges V, Crillon, Carlton à Cannes ou encore Chanel, pour ne citer qu’eux. Pour Anne-Sophie Pic, Tristan Auer a voulu retranscrire l’inventivité et l’harmonie de la cuisine de la Cheffe et a choisi des couleurs pastel, des matières authentiques, brutes comme le bois, le cuir ou encore la pierre. Tristan Auer a tout misé sur l’élégance et c’est joliment réussi.

ELLE Suisse: Anne-Sophie, dans cette nouvelle version du restaurant « Pic », quels changements avez-voulu apporter?
Anne-Sophie Pic: On a souhaité créer un espace à vivre, un restaurant dans lequel on bouge, on vit des expériences en fonction de la salle dans laquelle on est installés, avec la possibilité de déguster l’un des plats à la table de création qui est aussi le bar. On a voulu intégrer l’art de la mixologie, la sommellerie plurielle au cœur de la proposition culinaire comme une complémentarité de l’assiette de manière à travailler les aromatiques afin de nourrir cette philosophie culinaire, l’imprégnation. La gastronomie est décomplexée, généreuse avec une touche très personnelle. C’est un lieu qui me ressemble et j’espère que cette envie de partage se ressent.

Pouvez-vous citer quelques plats et expliquer pourquoi avez-vous choisi de les mettre à la carte?
« La féra du lac Léman » pêchée tous les matins devant le restaurant et « le berlingot », un plat iconique chez « Pic », qui met à l’honneur le fromage de brebis du Mont Gibloux dans les Alpes fribourgeoises et le maïs vaudois, qui vient rendre gourmande cette préparation. Deux exemples qui illustrent cette volonté de travailler et sublimer les produits locaux qui sont cultivés, élevés ou pêchés en terres helvétiques.

Obtenir 3 étoiles Michelin est votre objectif?
Tout à fait et c’est un objectif non dissimulé! Avec cet écrin de qualité et une équipe d’une quarantaine de personnes ultra motivées, nous allons réunir nos énergies pour décrocher cette récompense.

Tags : interview · vaud · Lausanne

Après un an de fermeture, le restaurant « Pic » au Beau-Rivage Palace à Lausanne (VD) s’est réinventé. Au menu? Déco revampée et nouveau concept. L’illustre cheffe française, vise 3 étoiles Michelin pour ce lieu d’exception. Entretien en trois questions essentielles.

Terminés les plats à la carte, chez « Pic » version 2024, on propose des menus: La Viarhôna, le Sentier, la Côte et le Sommet. Au choix, des menus quatre plats (CHF 160.-) ou cinq plats (CHF 210.-), servis pour le déjeuner du mardi au vendredi ou encore deux autres menus sept plats (CHF 330.-) ou huit plats (CHF 390.-) présentés midi et soir, du mardi au samedi, le dimanche étant fermé. Pour la réouverture de « Pic » au Beau-Rivage Palace, Anne-Sophie Pic a voulu concocter une cuisine toujours plus locale.

C’est en parcourant le chemin helvétique qu’est née la signature culinaire du restaurant lausannois de la cheffe française. Une cuisine sensible et florale qui célèbre le lac et les parfums de la plaine aux sommets alpins. Des plats savoureux et des boissons créatives inédites viennent parfaire l’expérience. Parmi elles, le chemex café pink bourbon et citronnelle, un accord sans alcool qui révèle la douceur de la tomate. Une association audacieuse au profil aromatique complexe servie en accord sur la côte de chevreuil de chasse de fin d’été et qui sublime l’intensité du gibier.

Déco réalisée par un architecte renommé

Depuis 15 ans, la cuisine d’Anne-Sophie Pic rayonne au cœur du Beau- Rivage Palace à Lausanne, hôtel suisse légendaire, érigé en 1861 sur les bords du Lac Léman. Le nouvel écrin « Pic » a été imaginé par l’architecte Tristan Auer, qui n’en est pas à son coup d’essai. Ses clients? Cartier, Georges V, Crillon, Carlton à Cannes ou encore Chanel, pour ne citer qu’eux. Pour Anne-Sophie Pic, Tristan Auer a voulu retranscrire l’inventivité et l’harmonie de la cuisine de la Cheffe et a choisi des couleurs pastel, des matières authentiques, brutes comme le bois, le cuir ou encore la pierre. Tristan Auer a tout misé sur l’élégance et c’est joliment réussi.

ELLE Suisse: Anne-Sophie, dans cette nouvelle version du restaurant « Pic », quels changements avez-voulu apporter?
Anne-Sophie Pic: On a souhaité créer un espace à vivre, un restaurant dans lequel on bouge, on vit des expériences en fonction de la salle dans laquelle on est installés, avec la possibilité de déguster l’un des plats à la table de création qui est aussi le bar. On a voulu intégrer l’art de la mixologie, la sommellerie plurielle au cœur de la proposition culinaire comme une complémentarité de l’assiette de manière à travailler les aromatiques afin de nourrir cette philosophie culinaire, l’imprégnation. La gastronomie est décomplexée, généreuse avec une touche très personnelle. C’est un lieu qui me ressemble et j’espère que cette envie de partage se ressent.

Pouvez-vous citer quelques plats et expliquer pourquoi avez-vous choisi de les mettre à la carte?
« La féra du lac Léman » pêchée tous les matins devant le restaurant et « le berlingot », un plat iconique chez « Pic », qui met à l’honneur le fromage de brebis du Mont Gibloux dans les Alpes fribourgeoises et le maïs vaudois, qui vient rendre gourmande cette préparation. Deux exemples qui illustrent cette volonté de travailler et sublimer les produits locaux qui sont cultivés, élevés ou pêchés en terres helvétiques.

Obtenir 3 étoiles Michelin est votre objectif?
Tout à fait et c’est un objectif non dissimulé! Avec cet écrin de qualité et une équipe d’une quarantaine de personnes ultra motivées, nous allons réunir nos énergies pour décrocher cette récompense.

Tags : interview · vaud · Lausanne