Public Eye et des ONG partenaires ont remis une pétition à l’entreprise suisse. Cette dernière demande l’arrêt de l’ajout de sucre dans ses produits pour bébés vendus dans les pays à faible revenu, a rapporté mardi RTS Info.
Mardi 1er octobre, à Vevey, l’ONG Public Eye, accompagnée d’IBFAN et EKO, a symboliquement renvoyé à Nestlé l’équivalent de 10 millions de carrés de sucre. Cela représenterait la quantité de sucre ajoutée quotidiennement dans les produits pour bébés Cerelac vendus dans les pays à faible revenu. Ce geste fort a été suivi de la remise d’une pétition signée par 105’000 personnes, réclamant l’arrêt immédiat de ces pratiques. En Suisse pourtant, comme le rappelle RTS info, ces mêmes produits pour bébés sont vendus sans sucre ajouté. Pour les ONG, cette disparité met en danger la santé des enfants dans les régions les plus défavorisées.
Réaction de Nestlé
Toujours d’après nos confrères, Nestlé conteste toute pratique de double standard. L’entreprise suisse affirme avoir réduit le sucre dans ses laits infantiles, précisant que 90 % de ses produits n’en contiennent plus. L’entreprise met également en avant l’importance d’éduquer les consommateurs pour favoriser l’acceptation de ces nouvelles recettes. Mais Public Eye reste critique. D’après l’association, 96 % des céréales pour nourrissons vendues dans les pays en développement par Nestlé contiennent encore du sucre ajouté, malgré les recommandations de l’OMS.