Cette robe de la Sino-suisse Ying Gao s’anime dès que l’on pose les yeux sur elle

Lundi, l’ancienne professeure de la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD) a signé une exploration audacieuse qui interroge avec poésie la société contemporaine.

« À une époque définie par l’intelligence artificielle (IA) et la poursuite incessante de la perfection, notre image à travers les yeux des autres façonne-t-elle notre réalité? » Voilà un questionnement que Ying Gao s’est dernièrement posé. Et à raison.

Car dans la mode, chaque pli, chaque texture, a en tout temps invité à voir et à être vu. Mais que se passe-t-il en effet lorsque le vêtement, au lieu d’habiller, reflète explicitement une société où l’observation, galvanisée par la robotique du 21e siècle, s’inscrit en norme insidieuse?

Repousser les limites du vêtement

La créatrice d’origine sino-suisse a décidé d’explorer cette problématique avec ce qu’elle sait faire de mieux: concevoir. Sa nouvelle collection All Mirror (2024), dévoilée lundi 18 novembre, est un croisement entre l’art et la technologie dans lequel dialoguent deux pièces robotiques (une robe et un ensemble chemise/short), lesquelles s’animent au gré du regard posé sur elles.

Façonnées avec des miroirs souples, une gaze de coton médical sublimée d’or 18 carats et des composants électroniques, les créations de cette professeure désormais basée à Montréal sont tout juste bluffantes. Voyez par vous-mêmes:


Ying Gao n’en est pas à son coup d’essai. Reconnue mondialement pour son approche novatrice du vêtement, elle réinvente la mode comme un terrain de dialogue entre technologie et humanité. À travers plus d’une centaine d’expositions, ses créations ont captivé des publics de New York à Hong Kong.

Avec All mirror, Ying Gao transcende une fois de plus les limites du vêtement, rappelant que, dans l’univers de la mode, le plus important n’est peut-être pas ce que nous voyons, mais ce que nous choisissons d’y lire.

Tags : Design · Suisse · technologie

Lundi, l’ancienne professeure de la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD) a signé une exploration audacieuse qui interroge avec poésie la société contemporaine.

« À une époque définie par l’intelligence artificielle (IA) et la poursuite incessante de la perfection, notre image à travers les yeux des autres façonne-t-elle notre réalité? » Voilà un questionnement que Ying Gao s’est dernièrement posé. Et à raison.

Car dans la mode, chaque pli, chaque texture, a en tout temps invité à voir et à être vu. Mais que se passe-t-il en effet lorsque le vêtement, au lieu d’habiller, reflète explicitement une société où l’observation, galvanisée par la robotique du 21e siècle, s’inscrit en norme insidieuse?

Repousser les limites du vêtement

La créatrice d’origine sino-suisse a décidé d’explorer cette problématique avec ce qu’elle sait faire de mieux: concevoir. Sa nouvelle collection All Mirror (2024), dévoilée lundi 18 novembre, est un croisement entre l’art et la technologie dans lequel dialoguent deux pièces robotiques (une robe et un ensemble chemise/short), lesquelles s’animent au gré du regard posé sur elles.

Façonnées avec des miroirs souples, une gaze de coton médical sublimée d’or 18 carats et des composants électroniques, les créations de cette professeure désormais basée à Montréal sont tout juste bluffantes. Voyez par vous-mêmes:


Ying Gao n’en est pas à son coup d’essai. Reconnue mondialement pour son approche novatrice du vêtement, elle réinvente la mode comme un terrain de dialogue entre technologie et humanité. À travers plus d’une centaine d’expositions, ses créations ont captivé des publics de New York à Hong Kong.

Avec All mirror, Ying Gao transcende une fois de plus les limites du vêtement, rappelant que, dans l’univers de la mode, le plus important n’est peut-être pas ce que nous voyons, mais ce que nous choisissons d’y lire.

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