Mercredi, Blue Ivy Carter a enflammé la scène du Half Time Show à Los Angeles aux côtés de sa mère, Beyoncé. Une prestation qui marque peut-être les débuts d’une carrière prometteuse, tout en révélant le délicat équilibre entre lumière des projecteurs et protection maternelle.
Quand Beyoncé monte sur scène, c’est déjà un événement, mais quand Blue Ivy Carter s’invite sous les projecteurs, ça devient légendaire. Le jour de Noël, la fille de la chanteuse était au stade pour assister à la toute première performance live des chansons de l’album Cowboy Carter (2024) de sa mère. Le show s’est déroulé pendant la mi-temps du match entre les Houston Texans et les Baltimore Ravens, et l’ambiance était électrique pour accueillir la superstar locale.
Mais c’est lorsque Blue Ivy a fait une apparition surprise pendant le morceau « Texas Hold ‘Em » que la foule a littéralement explosé. Aux côtés de Beyoncé et des danseurs alignés sur le terrain, la starlette a exécuté un two-step qui a fait sensation.
Pas la première fois
À seulement 12 ans, Blue Ivy Carter n’en est pas à sa première apparition sur scène. En 2023, elle avait déjà rejoint plusieurs fois sa mère lors de la tournée Renaissance, dansant à ses côtés ou avec les autres danseurs.
Les plus jeunes enfants Carter, Rumi et Sir, étaient quant à eux absents du show. Leur dernière apparition publique remonte au Super Bowl, où Rumi avait rejoint Blue Ivy et Jay-Z. Ce jour-là, le style était au rendez-vous : Blue arborait un look sportif avec une veste varsity, un jean et des sneakers, tandis que Rumi faisait sensation dans un ensemble Givenchy en cuir, composé d’un haut, d’une jupe, de collants noirs et de bottes.
Début décembre, Blue Ivy a fait une apparition remarquée en solo aux côtés de ses célèbres parents. Le 9 décembre, elle a accompagné Beyoncé et Jay-Z à l’avant-première hollywoodienne de Mufasa: The Lion King (2024) à Los Angeles.
« Autant de normalité et d’intimité que possible »
Les jumeaux, Rumi et Sir, restent majoritairement éloignés des projecteurs. En septembre, Beyoncé s’est d’ailleurs confiée auprès de GQ dans une interview par email. Elle y partageait ses réflexions sur ses enfants, les raisons pour lesquelles elle tenait à préserver leur intimité, ainsi que les coulisses de la montée sur scène de Blue Ivy lors de la tournée Renaissance.
« Blue est une artiste », estime alors Beyoncé. « Elle a un goût incroyable en musique et en mode. C’est une formidable écrivaine, peintre et actrice. Elle crée des personnages depuis qu’elle a trois ans. Elle est naturellement douée, mais je ne voulais pas qu’elle monte sur scène. C’est elle qui le voulait. Elle a pris cela très au sérieux et elle l’a mérité. Et le plus important : elle s’est amusée ! Nous l’avons tous vue grandir, soir après soir, sous nos yeux. »
Beyoncé poursuit : « J’organise mon emploi du temps autour de ma famille. J’essaie de ne partir en tournée que lorsque mes enfants sont en vacances. J’ai toujours rêvé d’une vie où je pourrais découvrir le monde avec ma famille et les exposer à différentes langues, architectures et modes de vie. »
« Élever trois enfants n’est pas une tâche facile, » ajoute-t-elle. « Plus ils grandissent, plus ils deviennent des individus uniques avec leurs propres besoins, hobbies et vies sociales. Mes jumeaux sont une bénédiction. Être parent vous apprend constamment des choses sur vous-même. Cela demande beaucoup de prière et de patience. Mais j’adore ça. C’est à la fois formateur et gratifiant. Mes enfants m’accompagnent partout. Ils viennent à mon bureau après l’école, ils sont avec moi au studio et assistent aux répétitions de danse. C’est naturel qu’ils apprennent mes chorégraphies. »
Cependant, une chose sur laquelle la star a « travaillé extrêmement dur » est de s’assurer que ses enfants « aient autant de normalité et d’intimité que possible » et que sa « vie personnelle ne devienne pas une marque. »
« Il est très facile, pour les célébrités, de transformer nos vies en une forme d’art performatif », conclut-elle. « J’ai fait un effort considérable pour respecter mes limites et protéger ma famille. Aucun montant d’argent ne vaut ma paix intérieure. »
Autrice: Aimée Lutkin
Cet article a été traduit en français et adapté pour la Suisse après avoir initialement été publié sur elle.com. Retrouvez tous les autres articles de cette édition sur le site web officiel.