Alexander McQueen: 4 infos folles sur le créateur transgressif

Le 11 février 2010, le monde de la création perdait un visionnaire. En hommage au designer britannique, ELLE revient sur quatre moments marquants qui ont façonné son art et celui de toute la mode.

Lady Gaga était la muse d’Alexander McQueen

Lady Gaga est devenue la muse d’Alexander Lee McQueen, qui a alors crée pour elle les célèbres bottes Armadillo, portées dans son clip Bad Romance. Fidèle à son style provocateur et avant-gardiste, ces bottes ont été présentées pour la première fois lors du défilé printemps-été 2010 à Paris, prolongeant les silhouettes reptiliennes et futuristes des looks exposés. Avec leurs talons d’une hauteur absurde, elles semblent presque extraterrestres, transformant le talon haut en une véritable déclaration de mode. Cette collaboration entre la chanteuse et la maison de couture représentait une véritable union idéale, tous deux partageaient un amour commun pour la provocation au service de l’art. Après la disparition tragique du couturier en février 2010, Lady Gaga a continué d’arborer de nombreux looks signés McQueen, notamment lors de la première de son film A Star Is Born. En 2011, elle a confié au magazine Cosmopolitan qu’elle a écrit et dédié sa chanson Fashion of His Love au designer anglais, quelques mois seulement après sa mort.

Jack l’éventreur a rendu célèbre Alexander McQueen

Les collections transgressives sont devenues une constante dans le travail de McQueen. Comme mentionnée par Dazed , plusieurs de ses créations ont exploré des thèmes comme les contes gothiques des frères Grimm, les atrocités commises par les Britanniques en Écosse, ainsi que les procès des Sorcières de Salem en 1692. A l’image de son fondateur, l’univers d’Alexander McQueen a, dès ses débuts, incarné un univers tourmenté et onirique. Ainsi, la première collection du designer britannique a donné le ton. Après avoir obtenu son diplôme à la prestigieuse Central Saint Martins College of Art and Design de Londres en 1992, sa collection de fin d’études, intitulée “Jack l’Éventreur traque ses victimes” (« Jack the Ripper Stalks His Victims »), qui s’inspirait des rues de Londres et de l’ère victorienne, a été largement saluée. Profondément personnelle, cette collection a reflété ses origines dans les quartiers populaire de l’East London et il a donc voulu révélé une réalité violente. Comme le rapporte le site Digicult, Alexander McQueen dira, qu’il trouvait la beauté dans le grotesque.

McQueen est le premier designer à avoir collaboré avec MAC Cosmetics

C’est en 2007 que le géant cosmétique MAC s’est associé à la maison McQueen pour créer une collection de 16 produits qui incarnaient l’esprit subversif du designer. Lors du défilé Automne-Hiver 2007, cette collaboration a été mise en avant avec la maquilleuse Charlotte Tilbury, alors en charge du maquillage du défilé. Selon The Moodie Davitt Report, ces produits ont été conçus pour refléter l’audace et la provocation des collections de McQueen, avec un effet global frappant et des touches de couleurs inattendues, comme l’eyeliner bleu. James Gager, Vice-Président Senior et Directeur Créatif de MAC Cosmetics, a alors souligné l’importance de donner l’impression que ces produits étaient tout droit sortis du podium de McQueen. Cette collaboration n’a pas surgit pas de nulle part : les liens entre la maison britannique et MAC remontent à 1996, lorsque la marque cosmétique travaillait en backstage pour les défilés du couturier. Depuis, MAC a collaboré avec de nombreuses maisons de luxe, telles que Zac Posen, Giambattista Valli et Prabal Gurung, pour n’en nommer que quelques-unes.

Alexander McQueen a popularisé le pantalon ultra taille basse

Sa version transgressive, notamment aperçue à de nombreuses reprises dans les street styles de Kate Moss, doit son succès à un grand ami du top model: Alexander McQueen. Tout commence en 1993, lorsque le designer alors âgé de 24 ans décide de faire défiler cette coupe audacieuse dans l’enceinte du Ritz. Ce qui n’était alors qu’un statement de mode deviendra un phénomène mondial, s’infiltrant progressivement dans nos garde-robes au début des années 2000. Vogue France souligne d’ailleurs le nom humoristique et audacieux qui lui avait été attribué à l’origine : le sourire du plombier—une référence au pantalon porté si bas qu’il dévoile la limite des fesses. C’est ainsi que son équivalent anglophone est né : le fameux Bumster.

Tags : royaume-uni · designer · londres · Design

Le 11 février 2010, le monde de la création perdait un visionnaire. En hommage au designer britannique, ELLE revient sur quatre moments marquants qui ont façonné son art et celui de toute la mode.

Lady Gaga était la muse d’Alexander McQueen

Lady Gaga est devenue la muse d’Alexander Lee McQueen, qui a alors crée pour elle les célèbres bottes Armadillo, portées dans son clip Bad Romance. Fidèle à son style provocateur et avant-gardiste, ces bottes ont été présentées pour la première fois lors du défilé printemps-été 2010 à Paris, prolongeant les silhouettes reptiliennes et futuristes des looks exposés. Avec leurs talons d’une hauteur absurde, elles semblent presque extraterrestres, transformant le talon haut en une véritable déclaration de mode. Cette collaboration entre la chanteuse et la maison de couture représentait une véritable union idéale, tous deux partageaient un amour commun pour la provocation au service de l’art. Après la disparition tragique du couturier en février 2010, Lady Gaga a continué d’arborer de nombreux looks signés McQueen, notamment lors de la première de son film A Star Is Born. En 2011, elle a confié au magazine Cosmopolitan qu’elle a écrit et dédié sa chanson Fashion of His Love au designer anglais, quelques mois seulement après sa mort.

Jack l’éventreur a rendu célèbre Alexander McQueen

Les collections transgressives sont devenues une constante dans le travail de McQueen. Comme mentionnée par Dazed , plusieurs de ses créations ont exploré des thèmes comme les contes gothiques des frères Grimm, les atrocités commises par les Britanniques en Écosse, ainsi que les procès des Sorcières de Salem en 1692. A l’image de son fondateur, l’univers d’Alexander McQueen a, dès ses débuts, incarné un univers tourmenté et onirique. Ainsi, la première collection du designer britannique a donné le ton. Après avoir obtenu son diplôme à la prestigieuse Central Saint Martins College of Art and Design de Londres en 1992, sa collection de fin d’études, intitulée “Jack l’Éventreur traque ses victimes” (« Jack the Ripper Stalks His Victims »), qui s’inspirait des rues de Londres et de l’ère victorienne, a été largement saluée. Profondément personnelle, cette collection a reflété ses origines dans les quartiers populaire de l’East London et il a donc voulu révélé une réalité violente. Comme le rapporte le site Digicult, Alexander McQueen dira, qu’il trouvait la beauté dans le grotesque.

McQueen est le premier designer à avoir collaboré avec MAC Cosmetics

C’est en 2007 que le géant cosmétique MAC s’est associé à la maison McQueen pour créer une collection de 16 produits qui incarnaient l’esprit subversif du designer. Lors du défilé Automne-Hiver 2007, cette collaboration a été mise en avant avec la maquilleuse Charlotte Tilbury, alors en charge du maquillage du défilé. Selon The Moodie Davitt Report, ces produits ont été conçus pour refléter l’audace et la provocation des collections de McQueen, avec un effet global frappant et des touches de couleurs inattendues, comme l’eyeliner bleu. James Gager, Vice-Président Senior et Directeur Créatif de MAC Cosmetics, a alors souligné l’importance de donner l’impression que ces produits étaient tout droit sortis du podium de McQueen. Cette collaboration n’a pas surgit pas de nulle part : les liens entre la maison britannique et MAC remontent à 1996, lorsque la marque cosmétique travaillait en backstage pour les défilés du couturier. Depuis, MAC a collaboré avec de nombreuses maisons de luxe, telles que Zac Posen, Giambattista Valli et Prabal Gurung, pour n’en nommer que quelques-unes.

Alexander McQueen a popularisé le pantalon ultra taille basse

Sa version transgressive, notamment aperçue à de nombreuses reprises dans les street styles de Kate Moss, doit son succès à un grand ami du top model: Alexander McQueen. Tout commence en 1993, lorsque le designer alors âgé de 24 ans décide de faire défiler cette coupe audacieuse dans l’enceinte du Ritz. Ce qui n’était alors qu’un statement de mode deviendra un phénomène mondial, s’infiltrant progressivement dans nos garde-robes au début des années 2000. Vogue France souligne d’ailleurs le nom humoristique et audacieux qui lui avait été attribué à l’origine : le sourire du plombier—une référence au pantalon porté si bas qu’il dévoile la limite des fesses. C’est ainsi que son équivalent anglophone est né : le fameux Bumster.

Tags : royaume-uni · designer · londres · Design