Lundi 19 mai, à l’occasion de la 78e édition du Festival de Cannes, ELLE Suisse a rencontré le champion du monde 2018. Depuis la suite Dessange et Nooance Paris située au palace Carlton à Cannes, il s’est confié sans filtre sur son rapport à la beauté, sa participation aux programmes télévisés telles que Les traîtres ou encore Danse avec les stars ou encore pourquoi il ne souhaite plus monter les marches à Cannes.
ELLE Suisse: Qu’est-ce qui vous amène au Festival de Cannes cette année ?
Adil Rami: Faut savoir que
moi, J’ai grandi ici. Donc voilà ! Pour moi,
c’est juste une habitude. Je connais absolument tout
du Festival de Cannes.
Vous verra-t-on alors monter les marches?
J’ai fait une fois
dans ma vie le tapis rouge et je le
referai pas ou seulement si je deviens acteur.
Que retenez-vous de l’émission « Les traîtres » que vous avez récemment remportée ?
Très très
belle expérience. Pas tous les
jours facile ! C’est un défi
entre différentes formes d’intelligence et, sur cette saison, l’intelligence émotionnelle a gagné. Tout simplement. Donc voilà, j’ai gagné un jeu en jouant ! C’est bien ! (Rires)
D’ailleurs, quel plus beau souvenir gardez-vous de votre titre de Champion du monde 2018 ?
La fierté de ma famille,
de mes proches et de ma maman, surtout.
Quels conseils donner aux personnes qui souhaitent réussir leur carrière ?
Le tout premier
conseil déjà c’est de
réfléchir à ce qu’elles aiment faire. Et ensuite,
c’est d’y croire. Tout simplement. Puis, être audacieux,
et finalement se donner les moyens en étant
discipliné avec beaucoup de rigueur
C’est l’état d’esprit que vous aviez durant « Danse avec les stars » ?
Ça a été
l’une des plus belles expériences de ma vie. J’ai grandi dans le sport. On s’entraîne pour gagner. Et là, avec la danse, on va dans
des émotions totalement
différentes : de la tendresse, de l’amour, de la grâce.
Ressentez-vous une pression concernant votre image ?
On est dans
un monde où, à travers tout – la télé, les lectures, ou autres – on nous force
inconsciemment à être manipulé
ou formaté. Moi, le plus
important, c’est de
rester naturel, avec ma manière de parler et ma façon d’être. Après, si je peux rajouter
de temps en temps des soins pour garder un
peu de charme, pourquoi pas? Mais je suis qui je suis, avec la vieillesse qui s’invite sur mon visage.