À l’occasion de la visite d’Etat en Suisse du Président Emmanuel Macron, Muriel Zeender Berset s’est affichée avec des boucles d’oreilles imaginées par la créatrice zurichoise Patricia Rogenmoser. Un joli coup de projecteur pour la designer et l’artisanat helvétique.
Étiez-vous consciente que Mme Berset porterait vos boucles d’oreilles ?
Non, cela a été une belle surprise. Ce sont des amis qui m’ont fait remarquer que Mme Berset portait mes bijoux.
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Êtes-vous heureuse que votre création ait été utilisée pour représenter la Suisse ?
Oui, beaucoup. Madame Zeender Berset correspond tout à fait à ma « cliente idéale ». C’est la preuve que l’expression de sa propre personnalité peut aussi se manifester dans le monde de la politique et n’est pas réservée au cinéma ou à la mode. J’aime également le fait qu’en portant mes bijoux, elle mette l’accent sur le design suisse. C’est courageux de sa part de ne pas porter uniquement des marques mondialement connues et de souligner son propre style.
Pouvez-vous me parler de l’inspiration derrière les boucles d’oreilles ?
La collection Belle-Elle s’inspire du langage formel de l’Art déco. J’ai créé différentes silhouettes en utilisant des icônes du cinéma, de la mode ou de l’art comme muse. Il en résulte des formes fortes et concises qui font des femmes des stars et transportent les « roaring twenties » dans le 21e siècle. Pour la « Lulu », je me suis inspirée de Louise Brooks, la rebelle volage du cinéma qui est devenue une icône des années 20 grâce à sa tête de garçonnet noir de jais et à son originalité.
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