Le chocolat, une histoire d’amour

12 décembre 2019 · Modifié · Alexandre Lanz

A l’approche des fêtes, voici nos trois coups de cœur pour des chocolatiers romands.

Tristan, le romanesque

«Pour moi le chocolat, c’est une histoire d’amour»: lorsqu’il parle de chocolat, Tristan Carbonatto se passionne. Pour lui, tout est dans la rencontre, le partage et l’amitié. Des amis qui lui ramènent des produits de qualité des quatre coins du monde, comme des noisettes du Piémont, sa région d’origine. «Un ami japonais m’amène le matcha, un autre m’a fait découvrir le poivre de Tasmanie. Quant à la vanille, la famille d’un ami a une plantation à Madagascar», s’enthousiasme le confiseur-pâtissier de 49 ans. Avant de s’installer à Perroy en 1998 pour y ouvrir son seul et unique magasin, il a fait ses armes notamment chez Girardet à Crissier. En plus des saveurs d’exception de ses créations sur mesure au jour le jour, il crée des pièces montées incroyables intégralement sculptées à la main, telles qu’un bateau, une montgolfière ou un vélo.

Tristan Carbonatto Chocolatier, chemin des Quatre-Vents 1, Perroy

Walder, le centenaire

Trônant à l’angle de la Grand-Rue, la chocolaterie Walder est indéniablement l’étape la plus chic du rallye gourmand de Neuchâtel. Rachetée par Luc Mayor en 2017, lui-même un grand passionné de chocolat, l’enseigne ouverte en 1919 fête ses 100 ans cette année. Parmi les délices chocolatés de la maison, deux spécialités typiquement neuchâteloises valent le détour et sont connues à la ronde. La star du confiseur est incontestablement le pavé du château, dont la recette a été élaborée par Hans-Max Walder en 1959: il s’agit de petits carrés pralinés fondant double crème, en chocolat noir, truffe et noisette et chocolat  lait. L’autre «must» de Walder est le poussenion, signifiant en dialecte neuchâtelois le petit en-cas de 10 heures, lorsque sonnait la tour de Diesse. À déguster en version crème d’amande, mandarine et noisette amère.

Chocolaterie Walder, Grand-Rue 1, Neuchâtel

Blondel, l’éclat du chic

Tout commence sur la place Saint-François en 1850, lorsque Moïse et Adrien Blondel créent le premier magasin Blondel, avant de déménager un n° 5 de la rue de Bourg en 1902. L’été 2019, la boutique fait peau neuve sous l’impulsion de l’agence de design lausannoise DIY. Conservant vitrines et parquet d’époque, l’objectif du relooking est d’augmenter la fluidité pour la clientèle. La pièce maîtresse est sans nul doute ce nouveau meuble présentant les quelque cinquante sortes de chocolats sur tiroir. Chef chocolatier de l’enseigne depuis dix-neuf ans, Bastien Thibault apprécie l’artisanat de la maison. «Le chocolat est la matière avec laquelle on peut le plus s’éclater. C’est infini», se réjouit-il en avouant que son chocolat est un peu plus sucré que les autres. Et de conclure: «C’est un métier formidable, on fait plaisir aux gens!»

Blondel, rue de Bourg 5, Lausanne

Tags : Lausanne · Neuchâtel · Perroy · Chocolat

A l’approche des fêtes, voici nos trois coups de cœur pour des chocolatiers romands.

Tristan, le romanesque

«Pour moi le chocolat, c’est une histoire d’amour»: lorsqu’il parle de chocolat, Tristan Carbonatto se passionne. Pour lui, tout est dans la rencontre, le partage et l’amitié. Des amis qui lui ramènent des produits de qualité des quatre coins du monde, comme des noisettes du Piémont, sa région d’origine. «Un ami japonais m’amène le matcha, un autre m’a fait découvrir le poivre de Tasmanie. Quant à la vanille, la famille d’un ami a une plantation à Madagascar», s’enthousiasme le confiseur-pâtissier de 49 ans. Avant de s’installer à Perroy en 1998 pour y ouvrir son seul et unique magasin, il a fait ses armes notamment chez Girardet à Crissier. En plus des saveurs d’exception de ses créations sur mesure au jour le jour, il crée des pièces montées incroyables intégralement sculptées à la main, telles qu’un bateau, une montgolfière ou un vélo.

Tristan Carbonatto Chocolatier, chemin des Quatre-Vents 1, Perroy

Walder, le centenaire

Trônant à l’angle de la Grand-Rue, la chocolaterie Walder est indéniablement l’étape la plus chic du rallye gourmand de Neuchâtel. Rachetée par Luc Mayor en 2017, lui-même un grand passionné de chocolat, l’enseigne ouverte en 1919 fête ses 100 ans cette année. Parmi les délices chocolatés de la maison, deux spécialités typiquement neuchâteloises valent le détour et sont connues à la ronde. La star du confiseur est incontestablement le pavé du château, dont la recette a été élaborée par Hans-Max Walder en 1959: il s’agit de petits carrés pralinés fondant double crème, en chocolat noir, truffe et noisette et chocolat  lait. L’autre «must» de Walder est le poussenion, signifiant en dialecte neuchâtelois le petit en-cas de 10 heures, lorsque sonnait la tour de Diesse. À déguster en version crème d’amande, mandarine et noisette amère.

Chocolaterie Walder, Grand-Rue 1, Neuchâtel

Blondel, l’éclat du chic

Tout commence sur la place Saint-François en 1850, lorsque Moïse et Adrien Blondel créent le premier magasin Blondel, avant de déménager un n° 5 de la rue de Bourg en 1902. L’été 2019, la boutique fait peau neuve sous l’impulsion de l’agence de design lausannoise DIY. Conservant vitrines et parquet d’époque, l’objectif du relooking est d’augmenter la fluidité pour la clientèle. La pièce maîtresse est sans nul doute ce nouveau meuble présentant les quelque cinquante sortes de chocolats sur tiroir. Chef chocolatier de l’enseigne depuis dix-neuf ans, Bastien Thibault apprécie l’artisanat de la maison. «Le chocolat est la matière avec laquelle on peut le plus s’éclater. C’est infini», se réjouit-il en avouant que son chocolat est un peu plus sucré que les autres. Et de conclure: «C’est un métier formidable, on fait plaisir aux gens!»

Blondel, rue de Bourg 5, Lausanne

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