Sarah Quan

4 septembre 2020 · Modifié · Nina Seddik

À 28 ans, la blogueuse lausannoise a ouvert VN Residency, un espace de co-working à Zurich destiné à rassembler une communauté de créatifs.

Passionnée et travailleuse, Sarah Quan bouillonne de projets. À la tête du blog de mode Fashionboho depuis neuf ans, elle a créé l’agence d’événementiel Villa Nomad avec son compagnon Fortunat Lüthi en 2017. Le duo vient d’ouvrir VN Residency, un espace de co-working zurichois dont l’objectif est de connecter les créatifs de la région.

Pourquoi avoir choisi la voie de l’entreprenariat ?

Ma mère m’a élevée avec l’idée qu’il fallait que je sois indépendante et que je ne dépende de personne. Cela a certainement influencé mes choix professionnels mais rien n’a été calculé, tout s’est enchaîné naturellement. J’ai lancé mon blog en 2011 pour partager ma passion de la mode. Grâce à lui, j’ai pu développer mon réseau en Suisse et collaborer sur des projets très différents, allant de la création de contenu au stylisme. Ce sont ces expériences mêlées à mon amour du marketing et de l’événementiel qui m’ont poussée vers l’entreprenariat.

Quelle est votre plus grande satisfaction dans ce domaine à ce jour ?

Le réseau que j’ai pu créer au fil du temps et des collaborations. J’ai eu la chance de côtoyer des personnes intéressantes, issues d’industries variées. Jean-Claude Biver m’a profondément marquée, par exemple. C’est un vrai gourou du marketing et un très gros travailler. J’ai énormément d’admiration pour lui.

Votre plus belle rencontre, celle qui a influencé votre carrière ?

Mary-Kate et Ashley Olsen, les fondatrices de la marque de vêtements The Row. J’ai les ai rencontrées lors d’un stage en communication que j’ai fait à New York en 2017.  Je suis fascinée par leur univers au sein duquel se mêlent mode et design. J’ai un profond respect pour elles car malgré leur enfance ultra-médiatisée et leur fortune (ndlr : elles jouaient dans la série TV à succès « La fête à la maison » dans les années 90), elles sont restées humbles et viennent tous les jours au bureau en se donnant à fond pour leur marque.

Vous travaillez au quotidien avec votre compagnon. Comment séparer vie professionnelle et privée ?

Cela peut être difficile, d’autant plus que nous vivons ensemble. Lorsque nous arrivons au bureau, nous nous mettons en mode collègues et laissons le couple à la maison. Ce qui me paraît important, c’est de fixer des moments à deux chaque semaine en dehors de la maison, au restaurant par exemple, durant lesquels on ne parle pas de travail.

Quels sont les avantages à travailler en couple ?

Si l’on s’entend bien, on comprend directement ce que l’autre a en tête et on n’a pas peur d’être honnête. La communication étant plus directe, les prises de décisions sont plus rapides et efficaces. Fortunat et moi sommes vraiment passionnés par ce que nous faisons, nous avons la même vision des choses et l’envie de dépasser nos limites. Après six ans de vie commune, certains couples parlent d’enfants et de

mariage. Notre bébé, c’est notre concept.

Vous organisez des soirées de netowrking pour réservées aux femmes entrepreneuses et créatives. Quel rôle ces événements jouent-ils ?

Nous avons récemment organisé la 2ème édition de cet événement et je ne m’attendais pas à un tel succès. J’ai reçu énormément de messages via les réseaux sociaux et des demandes d’inscription à la prochaine soirée. Cela montre qu’il y a un vrai besoin. Mis à part les domaines du marketing et de la communication, les dirigeants des départements dans les entreprises sont très souvent des hommes. C’est ce que je peux observer sur le terrain lors de réunions professionnelles. Je pense que les femmes ont besoin d’un réel soutien dans le monde des affaires. Ces événements permettent non seulement de les connecter entre elles mais aussi d’échanger des conseils et de se soutenir.

Quelles sont les femmes dont le parcours professionnel vous inspire ?

J’adore tout ce que fait India Mahdavi, une architecte et designer française d’origine irano-égyptienne. C’est une femme forte et indépendante qui ne s’arrête pas à un refus et qui va au-delà de ses limites. Et les sœurs Olsen, évidemment.

Qu’est-ce qui vous révolte aujourd’hui ?

Le COVID-19 a eu un impact très négatif sur les affaires des indépendants et des créatifs freelances, notamment. Ils n’ont pas été suffisamment soutenus à mes yeux. Or, les métiers dits créatifs, comme les graphistes par exemple, sont essentiels à la majeure partie des industries.

Qu’aimeriez-vous changer ?

À mon échelle, j’espère vraiment que l’espace VN Residency contribuera à renforcer la solidarité et le soutien entre créatifs.

Quelles sont vos forces ?

Si j’ai une idée en tête, je fais tout pour la réaliser et si je tombe, ce n’est pas grave, je me relèverai. Je tente aussi de toujours voir le côté positif des choses et d’accepter ce que je ne peux pas changer.

Votre plus grand rêve aujourd’hui ?

Ouvrir des espaces VN Residency dans le monde entier.

Et votre mantra ?

Ne pas avoir peur d’essayer.

À 28 ans, la blogueuse lausannoise a ouvert VN Residency, un espace de co-working à Zurich destiné à rassembler une communauté de créatifs.

Passionnée et travailleuse, Sarah Quan bouillonne de projets. À la tête du blog de mode Fashionboho depuis neuf ans, elle a créé l’agence d’événementiel Villa Nomad avec son compagnon Fortunat Lüthi en 2017. Le duo vient d’ouvrir VN Residency, un espace de co-working zurichois dont l’objectif est de connecter les créatifs de la région.

Pourquoi avoir choisi la voie de l’entreprenariat ?

Ma mère m’a élevée avec l’idée qu’il fallait que je sois indépendante et que je ne dépende de personne. Cela a certainement influencé mes choix professionnels mais rien n’a été calculé, tout s’est enchaîné naturellement. J’ai lancé mon blog en 2011 pour partager ma passion de la mode. Grâce à lui, j’ai pu développer mon réseau en Suisse et collaborer sur des projets très différents, allant de la création de contenu au stylisme. Ce sont ces expériences mêlées à mon amour du marketing et de l’événementiel qui m’ont poussée vers l’entreprenariat.

Quelle est votre plus grande satisfaction dans ce domaine à ce jour ?

Le réseau que j’ai pu créer au fil du temps et des collaborations. J’ai eu la chance de côtoyer des personnes intéressantes, issues d’industries variées. Jean-Claude Biver m’a profondément marquée, par exemple. C’est un vrai gourou du marketing et un très gros travailler. J’ai énormément d’admiration pour lui.

Votre plus belle rencontre, celle qui a influencé votre carrière ?

Mary-Kate et Ashley Olsen, les fondatrices de la marque de vêtements The Row. J’ai les ai rencontrées lors d’un stage en communication que j’ai fait à New York en 2017.  Je suis fascinée par leur univers au sein duquel se mêlent mode et design. J’ai un profond respect pour elles car malgré leur enfance ultra-médiatisée et leur fortune (ndlr : elles jouaient dans la série TV à succès « La fête à la maison » dans les années 90), elles sont restées humbles et viennent tous les jours au bureau en se donnant à fond pour leur marque.

Vous travaillez au quotidien avec votre compagnon. Comment séparer vie professionnelle et privée ?

Cela peut être difficile, d’autant plus que nous vivons ensemble. Lorsque nous arrivons au bureau, nous nous mettons en mode collègues et laissons le couple à la maison. Ce qui me paraît important, c’est de fixer des moments à deux chaque semaine en dehors de la maison, au restaurant par exemple, durant lesquels on ne parle pas de travail.

Quels sont les avantages à travailler en couple ?

Si l’on s’entend bien, on comprend directement ce que l’autre a en tête et on n’a pas peur d’être honnête. La communication étant plus directe, les prises de décisions sont plus rapides et efficaces. Fortunat et moi sommes vraiment passionnés par ce que nous faisons, nous avons la même vision des choses et l’envie de dépasser nos limites. Après six ans de vie commune, certains couples parlent d’enfants et de

mariage. Notre bébé, c’est notre concept.

Vous organisez des soirées de netowrking pour réservées aux femmes entrepreneuses et créatives. Quel rôle ces événements jouent-ils ?

Nous avons récemment organisé la 2ème édition de cet événement et je ne m’attendais pas à un tel succès. J’ai reçu énormément de messages via les réseaux sociaux et des demandes d’inscription à la prochaine soirée. Cela montre qu’il y a un vrai besoin. Mis à part les domaines du marketing et de la communication, les dirigeants des départements dans les entreprises sont très souvent des hommes. C’est ce que je peux observer sur le terrain lors de réunions professionnelles. Je pense que les femmes ont besoin d’un réel soutien dans le monde des affaires. Ces événements permettent non seulement de les connecter entre elles mais aussi d’échanger des conseils et de se soutenir.

Quelles sont les femmes dont le parcours professionnel vous inspire ?

J’adore tout ce que fait India Mahdavi, une architecte et designer française d’origine irano-égyptienne. C’est une femme forte et indépendante qui ne s’arrête pas à un refus et qui va au-delà de ses limites. Et les sœurs Olsen, évidemment.

Qu’est-ce qui vous révolte aujourd’hui ?

Le COVID-19 a eu un impact très négatif sur les affaires des indépendants et des créatifs freelances, notamment. Ils n’ont pas été suffisamment soutenus à mes yeux. Or, les métiers dits créatifs, comme les graphistes par exemple, sont essentiels à la majeure partie des industries.

Qu’aimeriez-vous changer ?

À mon échelle, j’espère vraiment que l’espace VN Residency contribuera à renforcer la solidarité et le soutien entre créatifs.

Quelles sont vos forces ?

Si j’ai une idée en tête, je fais tout pour la réaliser et si je tombe, ce n’est pas grave, je me relèverai. Je tente aussi de toujours voir le côté positif des choses et d’accepter ce que je ne peux pas changer.

Votre plus grand rêve aujourd’hui ?

Ouvrir des espaces VN Residency dans le monde entier.

Et votre mantra ?

Ne pas avoir peur d’essayer.