La rentrée littéraire

10 octobre 2020 · Modifié · Julie Vasa

Nombreuses furent les pages tournées durant le confinement par des lecteurs qui devraient être satisfaits d’une rentrée littéraire diversifiée. L’embarras du choix!

Vladivostok Circus – Elisa Shua Dusapin

Après «Hiver à Sokcho» puis «Les billes du Pachinko», Elisa Shua Dusapin confirme son talent de conteuse à l’univers si singulier avec ce nouveau roman dont elle campe l’action à Vladivostok. Une jeune costumière arrive dans un cirque dans l’entre-saison et y est engagée pour créer les habits de scène de trois acrobates de barre russe, mettant leurs vies entre les mains des uns des autres à chaque pirouette, en vue d’un concours international. Saisissant!

«Vladivostok Circus», d’Elisa Shua Dusapin, Éditions Zoé, août 2020

Le Fil rompu – Céline Spierer

Un premier roman doté d’une jolie écriture et d’un souffle romanesque puissant qui débute en 1978 par la vente aux enchères à prix d’or de plusieurs portraits en faveur d’un acheteur anonyme. Qui représentent-ils? Comment expliquer leur convoitise? Il faudra tourner jusqu’aux dernières pages pour comprendre le nœud de cette intrigue finement tissée où le lecteur voyage de l’Empire russe en 1912, à l’Allemagne durant le IIIe Reich, jusqu’à Manhattan en 2015, à travers trois portraits de femmes, liées par un fil, ténu… et rompu. Un livre où la petite histoire intègre parfaitement bien la grande et où il est question d’identité, de transmission et de liens familiaux.

«Le Fil rompu», de Céline Spierer, Éditions Héloïse d’Ormesson, 2020

Rachel et les siens – Metin Arditi

Avec son nouveau roman, Metin Arditi dresse un magnifique portrait de femme devenue une dramaturge acclamée sur toutes les grandes scènes du monde. Née de parents juifs de Palestine au début du XXe siècle, sa vie fut ponctuée de drames, de joies, d’exils. L’auteur nous invite à revisiter l’histoire durant soixante-cinq ans. Un nouvel opus riche et plaisant!

«Rachel et les siens», de Metin Arditi, Éditions Grasset, 2020

À la frontière de notre amour – Kyra Dupont Troubetzkoy

Tchétchénie. Une jeune humanitaire succombe au charme d’un soldat alors que sa profession le proscrit. Mais il disparaît sans lui avoir révélé son identité. Le lecteur va alors suivre leurs différents parcours au gré de leurs missions. Un roman d’amour original offrant une vision réaliste et documentée des zones de conflits et de la vie de terrain.

«À la frontière de notre amour», de Kyra Dupont Troubetzkoy, Éditions Favre, 2020

Post lux tenebras – Karine Bauzin

«Il faut agir aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire»! Une phrase célèbre prononcée par Alain Berset qui marque la séparation en deux du superbe recueil de photos que Karine Bauzin a prises en différents endroits de Genève, lors du confinement puis à sa sortie. Des diptyques où le noir et blanc cède place à la couleur et à un retour à une vie «normale».

«Post Lux Tenebras», de Karine Bauzin, Good Heidi Production, 2020

Nombreuses furent les pages tournées durant le confinement par des lecteurs qui devraient être satisfaits d’une rentrée littéraire diversifiée. L’embarras du choix!

Vladivostok Circus – Elisa Shua Dusapin

Après «Hiver à Sokcho» puis «Les billes du Pachinko», Elisa Shua Dusapin confirme son talent de conteuse à l’univers si singulier avec ce nouveau roman dont elle campe l’action à Vladivostok. Une jeune costumière arrive dans un cirque dans l’entre-saison et y est engagée pour créer les habits de scène de trois acrobates de barre russe, mettant leurs vies entre les mains des uns des autres à chaque pirouette, en vue d’un concours international. Saisissant!

«Vladivostok Circus», d’Elisa Shua Dusapin, Éditions Zoé, août 2020

Le Fil rompu – Céline Spierer

Un premier roman doté d’une jolie écriture et d’un souffle romanesque puissant qui débute en 1978 par la vente aux enchères à prix d’or de plusieurs portraits en faveur d’un acheteur anonyme. Qui représentent-ils? Comment expliquer leur convoitise? Il faudra tourner jusqu’aux dernières pages pour comprendre le nœud de cette intrigue finement tissée où le lecteur voyage de l’Empire russe en 1912, à l’Allemagne durant le IIIe Reich, jusqu’à Manhattan en 2015, à travers trois portraits de femmes, liées par un fil, ténu… et rompu. Un livre où la petite histoire intègre parfaitement bien la grande et où il est question d’identité, de transmission et de liens familiaux.

«Le Fil rompu», de Céline Spierer, Éditions Héloïse d’Ormesson, 2020

Rachel et les siens – Metin Arditi

Avec son nouveau roman, Metin Arditi dresse un magnifique portrait de femme devenue une dramaturge acclamée sur toutes les grandes scènes du monde. Née de parents juifs de Palestine au début du XXe siècle, sa vie fut ponctuée de drames, de joies, d’exils. L’auteur nous invite à revisiter l’histoire durant soixante-cinq ans. Un nouvel opus riche et plaisant!

«Rachel et les siens», de Metin Arditi, Éditions Grasset, 2020

À la frontière de notre amour – Kyra Dupont Troubetzkoy

Tchétchénie. Une jeune humanitaire succombe au charme d’un soldat alors que sa profession le proscrit. Mais il disparaît sans lui avoir révélé son identité. Le lecteur va alors suivre leurs différents parcours au gré de leurs missions. Un roman d’amour original offrant une vision réaliste et documentée des zones de conflits et de la vie de terrain.

«À la frontière de notre amour», de Kyra Dupont Troubetzkoy, Éditions Favre, 2020

Post lux tenebras – Karine Bauzin

«Il faut agir aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire»! Une phrase célèbre prononcée par Alain Berset qui marque la séparation en deux du superbe recueil de photos que Karine Bauzin a prises en différents endroits de Genève, lors du confinement puis à sa sortie. Des diptyques où le noir et blanc cède place à la couleur et à un retour à une vie «normale».

«Post Lux Tenebras», de Karine Bauzin, Good Heidi Production, 2020