Exposition JO: TOKYO À LAUSANNE

6 mai 2021 · Modifié · Julie Vasa

«Sport X Manga»: une exposition pour patienter jusqu’aux Jeux Olympiques, dans moins de 100 jours.

Vos enfants, mais pas qu’eux (!) en raffolent: les mangas, bandes dessinées japonaises, inondent leurs bibliothèques ainsi que nos écrans à travers leurs adaptations animées. «Goldorak, Les Chevaliers du Zodiaque»… autant de séries qui nous parlent aujourd’hui à tous et,parmi les thèmes de prédilection au cœur de ce genre de livres, le sport. Le Musée Olympique a alors eu la bonne idée de présenter le Japon où devraient se tenir les Jeux Olympiques du 23 juillet au 8 août 2021, par le biais de ces livres et du sport. Un joli moyen de célébrer la pratique des sports et leurs valeurs tout en donnant l’occasion de découvrir la culture du pays hôte. L’exposition«Sport X Manga» a été conçue avec le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême et vise à démontrer de quelle manière le sport a été influant dans la culture japonaise à travers les mangas de sport, aussi appelés «supokon». Ceux-ci sont notamment nés avec la série «Kyojin No Hoshi» au milieu des années 60, où un jeune garçon est entraîné par son père, ancien joueur professionnel de base-ball, encourageant sans relâche le dépassement de soi, à la limite parfois de la maltraitance. Ce type de manga a très vite endossé un rôle de premier plan dans la promotion des pratiques sportives au Japon, notamment dans l’acception de leur approche occidentale, au point de susciter de nombreuses inscriptions dans les clubs de sport et, dans le cas du football et du basketball, ont même été à l’origine des créations de ligues professionnelles. Ce genre littéraire a, par la suite, été popularisé en Occident avec des histoires comme «Captain Tsubasa» («Olive et Tom»). L’exposition en cours souligne à quel point le sport est parvenu à influer le style et l’imagination des mangakas, à l’image de son affiche réalisée par Urasawa Naoki, artiste tokyoïte, auteur de mangas célèbres dont «Monster» et «20th Century Boys». Son œuvre, actuellement publiée dans pas moins de vingt pays, lui a valu plusieurs prix nationaux et internationaux. Il est parvenu à concentrer dans l’affiche de l’exposition tous les codes du manga de sport japonais. Dans la dernière case, on peut y lire «À suivre!» à l’image d’un véritable manga appelant à tourner la page.

«Sports X Manga», Le Musée Olympique, quai d’Ouchy 1, Lausanne; informations et billetterie: olympic.org

«Sport X Manga»: une exposition pour patienter jusqu’aux Jeux Olympiques, dans moins de 100 jours.

Vos enfants, mais pas qu’eux (!) en raffolent: les mangas, bandes dessinées japonaises, inondent leurs bibliothèques ainsi que nos écrans à travers leurs adaptations animées. «Goldorak, Les Chevaliers du Zodiaque»… autant de séries qui nous parlent aujourd’hui à tous et,parmi les thèmes de prédilection au cœur de ce genre de livres, le sport. Le Musée Olympique a alors eu la bonne idée de présenter le Japon où devraient se tenir les Jeux Olympiques du 23 juillet au 8 août 2021, par le biais de ces livres et du sport. Un joli moyen de célébrer la pratique des sports et leurs valeurs tout en donnant l’occasion de découvrir la culture du pays hôte. L’exposition«Sport X Manga» a été conçue avec le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême et vise à démontrer de quelle manière le sport a été influant dans la culture japonaise à travers les mangas de sport, aussi appelés «supokon». Ceux-ci sont notamment nés avec la série «Kyojin No Hoshi» au milieu des années 60, où un jeune garçon est entraîné par son père, ancien joueur professionnel de base-ball, encourageant sans relâche le dépassement de soi, à la limite parfois de la maltraitance. Ce type de manga a très vite endossé un rôle de premier plan dans la promotion des pratiques sportives au Japon, notamment dans l’acception de leur approche occidentale, au point de susciter de nombreuses inscriptions dans les clubs de sport et, dans le cas du football et du basketball, ont même été à l’origine des créations de ligues professionnelles. Ce genre littéraire a, par la suite, été popularisé en Occident avec des histoires comme «Captain Tsubasa» («Olive et Tom»). L’exposition en cours souligne à quel point le sport est parvenu à influer le style et l’imagination des mangakas, à l’image de son affiche réalisée par Urasawa Naoki, artiste tokyoïte, auteur de mangas célèbres dont «Monster» et «20th Century Boys». Son œuvre, actuellement publiée dans pas moins de vingt pays, lui a valu plusieurs prix nationaux et internationaux. Il est parvenu à concentrer dans l’affiche de l’exposition tous les codes du manga de sport japonais. Dans la dernière case, on peut y lire «À suivre!» à l’image d’un véritable manga appelant à tourner la page.

«Sports X Manga», Le Musée Olympique, quai d’Ouchy 1, Lausanne; informations et billetterie: olympic.org