Rencontre avec Anaïs Jazmine

25 mai 2021 · Modifié · Belinda Gervasoni

Photographe, graphiste et spécialiste du bien-être féminin, cofondatrice du site de beauté Mybeautyfuelfood, Anaïs Jazmine est une autodidacte. En 2020, elle crée le Bellysculpting, fusion du stomach vacuum (gymnastique hypopressive) et de la méthode Pilates, pour obtenir un ventre plus plat, améliorer sa digestion, travailler sa sangle abdominale en profondeur, le tout en pleine conscience.

Elle a la fougue de sa jeunesse et la soif de réussir d’une jeune lionne dans un monde où, comme elle le dit, il faut être intelligent pour utiliser les choses à bon escient. À sa voix on sent la détermination, à son parcours la force qui l’anime. Et à l’heure où le bien-être est au centre de toutes les préoccupations, entre confinement et télétravail, Anaïs Jazmine sait s’imposer sur la toile, et surfer sur la tendance des réseaux sociaux pour mener à bien ses projets. Son but: aider les femmes à retrouver leur équilibre en leur apprenant à respirer, tout simplement. Une technique élaborée avec une conscience du corps éprouvée et validée par de multiples experts.

ELLE SUISSE. Comment vous définir?

ANAÏS JAZMINE. J’ai un parcours hybride et une forte personnalité. Je ne souhaite pas me restreindre à une seule et même vision. J’ai pataugé quelques années entre qui je devais être, qui je voulais être, et qui j’étais vraiment… et j’ai toujours dit que je ferai de mes passions un métier. C’est le cas! Aujourd’hui, faire du bien aux femmes est ce qui me permet de me réaliser.

ELLE SUISSE. Une jeune femme dans l’air du temps?

A.J. Je fais partie de cette jeune génération aux nouveaux métiers inspirants et innovants. La richesse des réseaux a donné naissance à beaucoup de mouvements, et l’opportunité à de nouveaux concepts d’être créés, à des points de vue d’être exposés! C’est un mininid politique. Les gens deviennent leurs propres créateurs de contenus.

ELLE SUISSE. Vous maîtrisez parfaitement les codes de ce moyen de communication…

A.J. Il faut rester intelligent avec les réseaux sociaux, garder le cap, se servir d’Instagram comme d’un outil de travail, «je contrôle ce que je montre». Il faut fournir des discours cohérents, rester authentique et continuer à s’affirmer, que ça plaise ou non. Les réseaux peuvent être dangereux, il faut en avoir conscience et maîtriser son discours.

ELLE SUISSE. Quels sont vos rêves aujourd’hui?

A.J. J’en ai déjà réalisé beaucoup! Mais j’adorerais vivre au bord de la mer, développer une marque de vêtements de sport adaptés à toutes les morphologies…, et pourquoi pas contribuer à la santé et au bien-être des femmes en m’associant à la science!

ELLE SUISSE. Réussir dans la vie, ce n’est pas réussir sa vie… qu’en pensez-vous?

A.J. La vie est tellement longue, nos motivations et nos choix évoluent forcément. Je me sens déjà accomplie, ce qui est un très beau cadeau à seulement 27 ans. J’ai réussi à faire des choses, je sens que je fais du bien aux gens et j’en suis comblée. Mais je suis une entrepreneuse, j’ai encore tant à apprendre et à réaliser! Il y a donc un équilibre à trouver entre vie personnelle et professionnelle, c’est quand on y parvient qu’on s’épanouit réellement.

ELLE SUISSE. Êtes-vous en harmonie avec votre être profond?

A.J. Je pense…, mais comme tout être humain par moments ça n’est pas le cas, et j’essaie de le maîtriser, de sentir les choses, de ressentir les gens. Je me pose beaucoup de questions, puis j’agis et j’avance! 

ELLE SUISSE. Quelle a été la plus dure épreuve de votre vie?

A.J. Me retrouver jeune devant un tribunal pour me confronter à la honte d’avoir vécu un inceste… la prise de conscience de ce qui m’était arrivé à 8 ans. Grandir n’est pas toujours simple! Mais c’est aussi grâce à ce qui m’est arrivé, qu’aujourd’hui je veux prendre soin des femmes. 

ELLE SUISSE. Quel serait pour vous le plus beau des cadeaux?

A.J. Retrouver une vie normale, une liberté pour tous, de la magie dans le quotidien… Que l’humanité reprenne le pouvoir!

ELLE SUISSE. Qu’est ce qui vous interpelle ou vous révolte au quotidien?

A.J. Je ne supporte pas l’injustice.

ELLE SUISSE. Avouez-nous vos plus belles qualités, les forces dont vous êtes fière?

A.J. Mon intuition, ma spontanéité, ma générosité, mon sens du partage… Je suis humaine et c’est une qualité dont je suis fière. J’ai aussi un petit grain de folie!

ELLE SUISSE. Et les défauts que vous aimeriez faire disparaître d’un coup de baguette magique?

Mon impulsivité!

ELLE SUISSE. Les psys, les analystes, vous les fréquentez?

A.J. J’adore ça! Je pense que mon âme d’artiste m’oblige à me remettre en question tout le temps, j’ai une empathie extrême. Ils nous permettent d’apprendre à travailler sur soi, à mieux se connaître. La thérapie est notre meilleur miroir… J’aime comprendre les choses.

ELLE SUISSE. Le sport, c’est une thérapie?

A.J. Oh que oui!

ELLE SUISSE. La beauté une arme fatale?

A.J. La beauté, ça signifie tellement de choses! C’est aussi très subjectif. Je crois à l’humanité, à la beauté de l’âme! Elle, c’est une arme fatale!

ELLE SUISSE. Avez-vous peur de vieillir?

A.J. Non, pas du tout. Je suis très contente de prendre de l’âge, la sagesse du temps qui passe apporte beaucoup…

ELLE SUISSE. C’est quoi pour vous «avoir la santé»?

A.J. Se sentir bien en toutes circonstances, aborder la vie et affronter les épreuves avec le sourire, savoir gérer ses démons, être au bon endroit et alignée avec ce que l’on est! La vie est un équilibre. Il faut juste s’écouter, savoir se faire plaisir et se faire violence. S’écouter, finalement, c’est aussi être en pleine conscience!

Photographe, graphiste et spécialiste du bien-être féminin, cofondatrice du site de beauté Mybeautyfuelfood, Anaïs Jazmine est une autodidacte. En 2020, elle crée le Bellysculpting, fusion du stomach vacuum (gymnastique hypopressive) et de la méthode Pilates, pour obtenir un ventre plus plat, améliorer sa digestion, travailler sa sangle abdominale en profondeur, le tout en pleine conscience.

Elle a la fougue de sa jeunesse et la soif de réussir d’une jeune lionne dans un monde où, comme elle le dit, il faut être intelligent pour utiliser les choses à bon escient. À sa voix on sent la détermination, à son parcours la force qui l’anime. Et à l’heure où le bien-être est au centre de toutes les préoccupations, entre confinement et télétravail, Anaïs Jazmine sait s’imposer sur la toile, et surfer sur la tendance des réseaux sociaux pour mener à bien ses projets. Son but: aider les femmes à retrouver leur équilibre en leur apprenant à respirer, tout simplement. Une technique élaborée avec une conscience du corps éprouvée et validée par de multiples experts.

ELLE SUISSE. Comment vous définir?

ANAÏS JAZMINE. J’ai un parcours hybride et une forte personnalité. Je ne souhaite pas me restreindre à une seule et même vision. J’ai pataugé quelques années entre qui je devais être, qui je voulais être, et qui j’étais vraiment… et j’ai toujours dit que je ferai de mes passions un métier. C’est le cas! Aujourd’hui, faire du bien aux femmes est ce qui me permet de me réaliser.

ELLE SUISSE. Une jeune femme dans l’air du temps?

A.J. Je fais partie de cette jeune génération aux nouveaux métiers inspirants et innovants. La richesse des réseaux a donné naissance à beaucoup de mouvements, et l’opportunité à de nouveaux concepts d’être créés, à des points de vue d’être exposés! C’est un mininid politique. Les gens deviennent leurs propres créateurs de contenus.

ELLE SUISSE. Vous maîtrisez parfaitement les codes de ce moyen de communication…

A.J. Il faut rester intelligent avec les réseaux sociaux, garder le cap, se servir d’Instagram comme d’un outil de travail, «je contrôle ce que je montre». Il faut fournir des discours cohérents, rester authentique et continuer à s’affirmer, que ça plaise ou non. Les réseaux peuvent être dangereux, il faut en avoir conscience et maîtriser son discours.

ELLE SUISSE. Quels sont vos rêves aujourd’hui?

A.J. J’en ai déjà réalisé beaucoup! Mais j’adorerais vivre au bord de la mer, développer une marque de vêtements de sport adaptés à toutes les morphologies…, et pourquoi pas contribuer à la santé et au bien-être des femmes en m’associant à la science!

ELLE SUISSE. Réussir dans la vie, ce n’est pas réussir sa vie… qu’en pensez-vous?

A.J. La vie est tellement longue, nos motivations et nos choix évoluent forcément. Je me sens déjà accomplie, ce qui est un très beau cadeau à seulement 27 ans. J’ai réussi à faire des choses, je sens que je fais du bien aux gens et j’en suis comblée. Mais je suis une entrepreneuse, j’ai encore tant à apprendre et à réaliser! Il y a donc un équilibre à trouver entre vie personnelle et professionnelle, c’est quand on y parvient qu’on s’épanouit réellement.

ELLE SUISSE. Êtes-vous en harmonie avec votre être profond?

A.J. Je pense…, mais comme tout être humain par moments ça n’est pas le cas, et j’essaie de le maîtriser, de sentir les choses, de ressentir les gens. Je me pose beaucoup de questions, puis j’agis et j’avance! 

ELLE SUISSE. Quelle a été la plus dure épreuve de votre vie?

A.J. Me retrouver jeune devant un tribunal pour me confronter à la honte d’avoir vécu un inceste… la prise de conscience de ce qui m’était arrivé à 8 ans. Grandir n’est pas toujours simple! Mais c’est aussi grâce à ce qui m’est arrivé, qu’aujourd’hui je veux prendre soin des femmes. 

ELLE SUISSE. Quel serait pour vous le plus beau des cadeaux?

A.J. Retrouver une vie normale, une liberté pour tous, de la magie dans le quotidien… Que l’humanité reprenne le pouvoir!

ELLE SUISSE. Qu’est ce qui vous interpelle ou vous révolte au quotidien?

A.J. Je ne supporte pas l’injustice.

ELLE SUISSE. Avouez-nous vos plus belles qualités, les forces dont vous êtes fière?

A.J. Mon intuition, ma spontanéité, ma générosité, mon sens du partage… Je suis humaine et c’est une qualité dont je suis fière. J’ai aussi un petit grain de folie!

ELLE SUISSE. Et les défauts que vous aimeriez faire disparaître d’un coup de baguette magique?

Mon impulsivité!

ELLE SUISSE. Les psys, les analystes, vous les fréquentez?

A.J. J’adore ça! Je pense que mon âme d’artiste m’oblige à me remettre en question tout le temps, j’ai une empathie extrême. Ils nous permettent d’apprendre à travailler sur soi, à mieux se connaître. La thérapie est notre meilleur miroir… J’aime comprendre les choses.

ELLE SUISSE. Le sport, c’est une thérapie?

A.J. Oh que oui!

ELLE SUISSE. La beauté une arme fatale?

A.J. La beauté, ça signifie tellement de choses! C’est aussi très subjectif. Je crois à l’humanité, à la beauté de l’âme! Elle, c’est une arme fatale!

ELLE SUISSE. Avez-vous peur de vieillir?

A.J. Non, pas du tout. Je suis très contente de prendre de l’âge, la sagesse du temps qui passe apporte beaucoup…

ELLE SUISSE. C’est quoi pour vous «avoir la santé»?

A.J. Se sentir bien en toutes circonstances, aborder la vie et affronter les épreuves avec le sourire, savoir gérer ses démons, être au bon endroit et alignée avec ce que l’on est! La vie est un équilibre. Il faut juste s’écouter, savoir se faire plaisir et se faire violence. S’écouter, finalement, c’est aussi être en pleine conscience!