Rencontre avec Valérie Messika

Valérie Messika a créé sa marque en 2005 et depuis ses bijoux sont devenus une référence dans le luxe et la joaillerie. Rencontre dans la nouvelle boutique à Genève.

Elle, qui petite voulait un destin atypique, a su rêver à chaque étape de son parcours. Fille d’un diamantaire, elle a travaillé dur pour faire sa place et imposer son nom. Une tête bien faite et bien pleine, Valérie Messika est solaire, lumineuse et positive. Elle parle d’alignement, quand on lui demande sa définition du bonheur, et d’énergies pour expliquer sa réussite. Ses rencontres ne sont pas des hasards, ses égéries sont des évidences. C’est une artiste, qui n’a pas peur de la page blanche. Elle crée des bijoux précieux qui réinventent le luxe, et les diamants, objets de tous les désirs, sous son inspiration ont du style. 

Réussir dans la vie, ce n’est pas réussir sa vie… Êtes-vous d’accord avec cela?

Je dis souvent: «Peu importe la destination finale, c’est le chemin qui compte.» L’important, c’est l’aventure vécue, les rencontres que l’on fait et toutes les émotions ressenties. Vibrer, faire du bien, reconnaître les énergies positives et communicantes.

Vous croyez aux énergies?

Dans la communication avec l’autre, il y a tous les mots que l’on prononce et puis toutes les énergies qui se transmettent mutuellement. Les non-dits sont parfois tout aussi forts. Je peux vous dire n’importe quoi, mais il faut qu’il y ait une adéquation entre les énergies et les paroles, les émotions et les fluides.

Est-ce que tout cela vous a aidé à arriver là où vous êtes?

Je suis née sous une bonne étoile, dans les beaux quartiers. J’ai grandi entre un papa diamantaire, une maman très présente, un petit frère né avec un lourd handicap psychomoteur. Cet environnement familial m’a donné des valeurs, des clés et la faculté de relativiser. Je ne me considère pas comme un leader ni comme une grande oratrice, mais aujourd’hui plus de 300 personnes travaillent à mes côtés. À force de travail et de détermination, avec la bienveillance de mon entourage, la petite fille timide que j’étais, celle qui avait du mal à traverser la cour de l’école, a pu s’épanouir.

Votre vie justement, qu’en pensez-vous?

J’ai beaucoup de chance. J’ai deux petites filles en bonne santé et un mari avec qui je travaille. Nous avons construit cette entreprise ensemble, main dans la main, avec la même passion créative. Nous sommes très différents, mais aussi très complémentaires; il ne possède aucune de mes qualités et vice versa. C’est sans doute ce qui fait notre force et notre succès.

Est-ce que c’est difficile de s’imposer en joaillerie? De s’affranchir de sa famille?

Je voulais travailler dans la communication. Puis j’ai rejoint mon père diamantaire, d’abord comme stagiaire pour un an. Je n’envisageais pas de faire son travail, mais je l’ai suivi partout: en Inde, en Israël, chez les clients de la place Vendôme; j’ai vu un homme passionné, passionnant. Je n’aurais jamais pu me positionner face à lui, et puis il y a une vingtaine d’années, il a décidé de poursuivre son chemin ailleurs. J’avais 23 ans, et même si à l’époque je ne m’en rendais pas compte, il m’a laissé la place de m’épanouir…J’avais envie de dépoussiérer ce milieu et je me demandais pourquoi on ne pouvait pas s’offrir un diamant à 25 ans par exemple? J’ai donc décidé de créer des bijoux entre 500 et 5000 euros, à porter tous les jours, pour que les femmes puissent se les offrir elles-mêmes et poussent la porte de Messika comme on entre dans une boutique de mode pour découvrir les dernières tendances…

Avouez-nous vos plus belles qualités, les forces dont vous êtes fière.

Je suis instinctive, intuitive… très positive, empathique et j’ai une énergie communicative.

Et vos défauts, ceux que vous aimeriez faire disparaître d’un coup de baguette magique?

Je suis hésitante, angoissée, anxieuse… des défauts compliqués lorsque l’on est chef d’entreprise, parce qu’il ne faut pas hésiter, pour ne pas créer le doute. Et comme je suis une intuitive, je ne dispose pas toujours des arguments qui correspondent à mes choix.


Quelle a été la plus dure épreuve de votre vie?

J’ai eu du mal à avoir mes enfants, ça a duré deux ans. Les échecs des FIV, les galères de ce parcours, se dire que peut-être on ne sera jamais mère, devoir rebondir sur ce genre d’échec, c’est très difficile… Mais c’est encore plus magique de faire des enfants quand il a fallu se battre pour les avoir! Être maman est selon moi le plus beau rôle d’une femme, et cette idée m’a permis de tenir.

Êtes-vous jalouse ou évoluez-vous en amour avec une confiance aveugle?

Ni l’un ni l’autre… je ne suis pas très jalouse, mais je ne vis pas non plus dans une confiance aveugle. Je ne crois pas en l’être humain infaillible. Je pense que tout est une question de circonstance. Donc, je ne tenterai pas le diable.

Une devise que vous feriez vôtre?

Le positif amène le positif…

Valérie Messika a créé sa marque en 2005 et depuis ses bijoux sont devenus une référence dans le luxe et la joaillerie. Rencontre dans la nouvelle boutique à Genève.

Elle, qui petite voulait un destin atypique, a su rêver à chaque étape de son parcours. Fille d’un diamantaire, elle a travaillé dur pour faire sa place et imposer son nom. Une tête bien faite et bien pleine, Valérie Messika est solaire, lumineuse et positive. Elle parle d’alignement, quand on lui demande sa définition du bonheur, et d’énergies pour expliquer sa réussite. Ses rencontres ne sont pas des hasards, ses égéries sont des évidences. C’est une artiste, qui n’a pas peur de la page blanche. Elle crée des bijoux précieux qui réinventent le luxe, et les diamants, objets de tous les désirs, sous son inspiration ont du style. 

Réussir dans la vie, ce n’est pas réussir sa vie… Êtes-vous d’accord avec cela?

Je dis souvent: «Peu importe la destination finale, c’est le chemin qui compte.» L’important, c’est l’aventure vécue, les rencontres que l’on fait et toutes les émotions ressenties. Vibrer, faire du bien, reconnaître les énergies positives et communicantes.

Vous croyez aux énergies?

Dans la communication avec l’autre, il y a tous les mots que l’on prononce et puis toutes les énergies qui se transmettent mutuellement. Les non-dits sont parfois tout aussi forts. Je peux vous dire n’importe quoi, mais il faut qu’il y ait une adéquation entre les énergies et les paroles, les émotions et les fluides.

Est-ce que tout cela vous a aidé à arriver là où vous êtes?

Je suis née sous une bonne étoile, dans les beaux quartiers. J’ai grandi entre un papa diamantaire, une maman très présente, un petit frère né avec un lourd handicap psychomoteur. Cet environnement familial m’a donné des valeurs, des clés et la faculté de relativiser. Je ne me considère pas comme un leader ni comme une grande oratrice, mais aujourd’hui plus de 300 personnes travaillent à mes côtés. À force de travail et de détermination, avec la bienveillance de mon entourage, la petite fille timide que j’étais, celle qui avait du mal à traverser la cour de l’école, a pu s’épanouir.

Votre vie justement, qu’en pensez-vous?

J’ai beaucoup de chance. J’ai deux petites filles en bonne santé et un mari avec qui je travaille. Nous avons construit cette entreprise ensemble, main dans la main, avec la même passion créative. Nous sommes très différents, mais aussi très complémentaires; il ne possède aucune de mes qualités et vice versa. C’est sans doute ce qui fait notre force et notre succès.

Est-ce que c’est difficile de s’imposer en joaillerie? De s’affranchir de sa famille?

Je voulais travailler dans la communication. Puis j’ai rejoint mon père diamantaire, d’abord comme stagiaire pour un an. Je n’envisageais pas de faire son travail, mais je l’ai suivi partout: en Inde, en Israël, chez les clients de la place Vendôme; j’ai vu un homme passionné, passionnant. Je n’aurais jamais pu me positionner face à lui, et puis il y a une vingtaine d’années, il a décidé de poursuivre son chemin ailleurs. J’avais 23 ans, et même si à l’époque je ne m’en rendais pas compte, il m’a laissé la place de m’épanouir…J’avais envie de dépoussiérer ce milieu et je me demandais pourquoi on ne pouvait pas s’offrir un diamant à 25 ans par exemple? J’ai donc décidé de créer des bijoux entre 500 et 5000 euros, à porter tous les jours, pour que les femmes puissent se les offrir elles-mêmes et poussent la porte de Messika comme on entre dans une boutique de mode pour découvrir les dernières tendances…

Avouez-nous vos plus belles qualités, les forces dont vous êtes fière.

Je suis instinctive, intuitive… très positive, empathique et j’ai une énergie communicative.

Et vos défauts, ceux que vous aimeriez faire disparaître d’un coup de baguette magique?

Je suis hésitante, angoissée, anxieuse… des défauts compliqués lorsque l’on est chef d’entreprise, parce qu’il ne faut pas hésiter, pour ne pas créer le doute. Et comme je suis une intuitive, je ne dispose pas toujours des arguments qui correspondent à mes choix.


Quelle a été la plus dure épreuve de votre vie?

J’ai eu du mal à avoir mes enfants, ça a duré deux ans. Les échecs des FIV, les galères de ce parcours, se dire que peut-être on ne sera jamais mère, devoir rebondir sur ce genre d’échec, c’est très difficile… Mais c’est encore plus magique de faire des enfants quand il a fallu se battre pour les avoir! Être maman est selon moi le plus beau rôle d’une femme, et cette idée m’a permis de tenir.

Êtes-vous jalouse ou évoluez-vous en amour avec une confiance aveugle?

Ni l’un ni l’autre… je ne suis pas très jalouse, mais je ne vis pas non plus dans une confiance aveugle. Je ne crois pas en l’être humain infaillible. Je pense que tout est une question de circonstance. Donc, je ne tenterai pas le diable.

Une devise que vous feriez vôtre?

Le positif amène le positif…