Depuis janvier 2018, dans le cadre du Magazine ELLE Suisse, nous rencontrons des femmes magnifiques et inspirantes dont nous avons fait le portrait. Elles suscitent notre admiration et nous transmettent une si belle énergie !
Pour fêter notre centième numéro du ELLE Suisse, nous leur avons à toutes poser les mêmes questions, que nous avons voulu, à la fois piquantes et impertinentes. Elles y ont répondu avec une certaine profondeur et un brin d’amusement.
Isabelle Incognito
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenir professionnel ?
Mes plus beaux souvenirs sont les voyages que j’ai eu l’occasion de faire qui m’ont permis de découvrir des gens magnifiques et des pays fantastiques (le Japon, les Émirats ainsi que le Kenya). Le plus mauvais est en 2008 quand l’action de Citi était au plus bas suite aux problèmes des subprimes et que nous avons passé tout un week-end en espérant que nous n’allions pas faire faillite. Suite à cela nous avons dû nous séparer d’un grand nombre de collaborateurs. Ce fut difficile.
Ou vous voyez-vous dans 5ans ?
Le temps passe définitivement trop vite. Je suis en pleine réflexion dernièrement quand à la suite de ma carrière et des options qui s’offrent à moi.
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma grand-mère maternelle. Elle a élevé 6 enfants 4 filles et 2 garçons. Elle était toujours de bonne humeur. Facile à vivre et je ne l’ai jamais entendu dire de choses méchantes sur les autres. Elle était douce et tellement tolérante. Elle me manque beaucoup.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Je veux que mes enfants soient heureux. J’y tiens vraiment! Nous avons une belle relation je pense. Pleine de communication, de complicité et surtout d’amour.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Marylin Monroe. C’est une personne qui m’a toujours fasciné. Pour moi, elle représente la féminité par excellence. Elle savait assumer ses rondeurs et cela la rendait tellement belle.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
La même. Je me plais dans celle-ci
Votre devise / citation préférée ?
Le meilleur est à venir
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Elle a table. Car ça me permet de souvent découvrir de bonnes adresses.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
La détermination. Je ne lâche pas l’affaire
Votre atout physique préféré ?
Alors là. Mon sourire peut-être
Votre définition du bonheur ?
Passer des moments de qualité avec ma famille et mes amis.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Le chocolat. J’en mange un peu tous les jours.
Le pays à absolument visiter ?
L’Afrique du Sud. Le plus beau voyage que j’ai fait jusqu’à présent.
Soraya Bakhtiar
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
L’arrivée du Covid au moment du lancement de ma ligne de parfum Azaleo, c’était un mauvais souvenir. Un beau souvenir, mon premier défilé Chanel haute-couture.
Ou vous voyez-vous dans 5 ans ? (Projets etc)..
Aucune idée, je laisse le vent me porter. Mais je pense que je passerai une grande partie de mon temps au moyent-orient. J’aimerai elargir la gamme Azaleo et qui sait peut-être développer plus de collaboration ou projets mode. J’aimerai également réussir a jongler entre vie familiale et vie professionnelle.
La femme qui a marqué votre vie ?
Votre plus grande ambition personnelle ? Devenir maman.
La personnalité que vous aimeriez rencontrer ?
Coco Chanel
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Les années 70.
Votre devise / citation préférée ?
« Si tu essaies toujours d’être normal, tu ne sauras jamais à quel point tu peut être extraordinaire. » (Maya Angelou)
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Un article sur le wellness figurant les endroits en Suisse pour faire une retraite de bien-être ou une cure Detox.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
L’humilité.
Votre atout physique préféré ?
Je dirai mes cheveux.
Votre définition du bonheur ?
Être soi-même est la clé du bonheur.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
J’ai un faible pour les dragibus D’Haribo depuis toute petite.
Le pays à absolument visiter ?
L’Arabie Saoudite et le Japon.
Daniela Correia
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
Mon plus beau souvenir professionnel c’est lorsque j’ai eu l’occasion de collaborer avec l’icône musical du R&B; Usher.
Ou vous voyez-vous dans 5 ans ?
Dans 5 ans, j’aimerai pouvoir travailler en tant que Styliste de mode pour des projets plus artistiques tels que musique vidéos et cinéma.
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma mère; une femme qui a traversé une guerre civile étant enfant, une récession économique étant adolescente et a débarqué dans un pays sans y savoir la langue pour offrir une vie meilleures à ses enfants. Aujourd’hui elle transmet ces belles valeurs à des enfants dans une crèche.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Travailler en tant the costume designer pour des films tels que Cruella.
La personnalité que vous aimeriez rencontrer ?
J’aimerai rencontrer Law Roach, mon styliste de mode préférée dont je m’inspire énormément.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
J’aurai voulu vivre dans les années 70, la mode, la musique et le mouvement de révolution naissant à cette époque était très inspirant.
Votre devise / citation préférée ?
On ne vit qu’une fois!
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Une review sur le street style des Fashion weeks – j’adore ces articles, super inspirant pour mon travail.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
Détermination.
Votre atout physique préféré ?
Ma couleur de peau, j’attrape rarement des coups de soleil!
Votre définition du bonheur ?
L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même. Quand ce concept de vie est compris et appliqué, c’est la que se trouve le bonheur.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Le chocolat
Le pays à visiter absolument ?
Portugal, mon pays d’origine remplie de merveilleux paysages, délicieuse nourriture & doté d’une chaleureuse population.
Elita de Caria
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
La meilleure partie était de loin l’opportunité de travailler avec des fournisseurs et partenaires du monde entier. Le monde de la mode peut être délicat en ce qui concerne l’ego, ce que je ne peux tout simplement pas supporter, mais finalement, je pense que j’ai eu de la chance car j’ai de si bons souvenirs autour de ces 15 années dans l’industrie. La transition vers la Suisse m’a également présenté d’énormes défis ainsi que des expériences incroyables!
Ou vous voyez-vous dans 5 ans ?
Je me vois trouver un bon équilibre entre mes projets personnels et tous mes projets professionnels sur le monde de la mode et du digital. Je pense que maintenant l’équilibre est la clé pour pouvoir faire tout ce que j’aime à un niveau de haute qualité.
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma mère était une femme super hardworker et m’a aidée à prendre les meilleures décisions de ma vie.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Découvrir autant de cultures et de peuples différents que je peux connaître. Chaque personne, chaque expérience à laquelle nous sommes exposés – y compris les situations inconfortables – nous aide à grandir et à devenir des personnes plus complexes et holistiques.
La personnalité que vous aimeriez rencontrer ?
Jane Fonda est une 10/10 pour moi : Une icône de la mode et une actrice talentueuse qui sait user de son influence pour faire prendre conscience de sujets cruciaux d’aujourd’hui. Et J’aimerais aussi découvrir ses secrets de beauté !
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Je pense que je suis une fille de mon époque, mais vivre dans les années 70 pourrait aussi être très amusant. J’aime l’esthétique et la musique des années 70.
Votre devise / citation préférée ?
Design the life you love, par Ayse Birse.
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Interview d’Emma Watson (sur un mix de mode, activisme et ses livres préférés), et pourquoi pas elle portant Atelier 1202 en couverture du magazine ?
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
Je suppose que je n’ai pas peur de sortir des sentiers battus. Je n’ai pas peur du nouveau, ça m’a particulièrement aidé quand on vit dans un pays qui n’est pas ton pays d’origine.
Votre atout physique préféré ?
Les yeux disent tout.
Votre définition du bonheur ?
Être avec mon mari et mes meilleurs amis, rire toute la nuit avec un bon verre de vin.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Je ne suis pas moi-même sans un bon spa day chaque semaine.
Le pays à visiter absolument ?
Le Brésil bien sûr, pour la meilleure nourriture et ambiance. Je peux vous donner tous les conseils !
Sarah Lavoine-Poniatowski
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenir professionnel
Toutes les premières fois : mon premier chantier seule, mon premier hôtel ou restaurant, ma première boutique. Beaucoup d’angoisse et de stress et finalement une joie immense à chaque livraison. Je n’ai pas de mauvais souvenirs ou alors ils s’effacent au fur et à mesure.
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma mère : une femme forte qui nous a appris l’indépendance. D’ailleurs la pomme n’est pas tombée loin de l’arbre. Après avoir explorer plusieurs domaines, c’est auprès d’elle que j’ai décidé de me former. Elle m’a appris les ficelles du métier de décoratrice d’intérieur, j’ai ensuite volé de mes propres ailes. Un beau cadeau.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Réussir à bâtir une vraie relation avec mes enfants. Ils sont ma priorité. Nous parlons beaucoup, sans tabou et nous nous faisons confiance. Je suis très fière de ce que nous avons tous les quatre.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Louise Bourgeois. J’aime son œuvre mais aussi son esprit frondeur.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Je me sens bien dans mon époque. Je ne suis pas une nostalgique mais j’avoue une grande affinité pour les années 70 des films de Claude Sautet !
Votre devise / citation préférée ?
Une phrase merveilleuse de Nelson Mandela : « Je ne perds jamais. Soit, je gagne, soit j’apprends ».
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Un article sur les femmes précurseurs dans leur domaine respectif : l’architecture, les sciences, l’art.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
Mon optimisme et ma capacité à saisir les opportunités. Je crois à la vie que l’on se crée, parfois par des hasards heureux et aux bonnes énergies : dans les situations, chez les gens.
Le pays à absolument visiter ?
Le Japon, un pays incroyable. J’aime que ce pays échappe à toute influence. Le mélange de modernité et de tradition m’inspire. C’est un dépaysement à chaque visite.
Caroline George
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels (durant le parcours) ?
Les plus beaux et les plus mauvais ont de communs qu’ils ont été durs et ont demandé d’aller chercher loin en soi et nous ont permis d’apprendre sur soi d’une manière qu’il ne serait pas possible autrement. Le moment le plus dur fut de dire non pour sauver ma santé face a des objectifs professionnels qui ont engendré une grosse déception aupres d’une cliente. C’est un moment ou j’ai du choisir l’humaine en moi plutôt que la guide et ce fut un choix dur qui reste compliqué pour moi à ce jour. Dans mes plus beaux souvenirs, il y a l’expédition au Kyrghystan avec la première team expédition du Club Alpin Suisse où nous avons eu une expédition avec 100% de succès, zéro incident et une belle connivence. Là aussi, j’ai dû aller chercher au plus profond de moi pour comprendre mes valeurs, mes limites et ce qui était possible pour moi avec la responsabilité de 6 femmes en autonomie dans un pays lointain sans secours vraisemblablement possibles.
Où vous voyez-vous dans 5 ans ? (Projets etc)..
Je passe ma vie à vivre les rêves de mes client(e)s. C’est plus facile d’aller vers les rêves des autres plutôt que de définir les siens et de se donner les moyens de les réaliser, de surcroit avec une famille. Aussi, dans les 5 ans à venir, j’aimerais définir des objectifs que j’aimerais vivre dans cette vie et me donner le moyens de les atteindre. Juste là, j’en suis au stade de cette réalisation et de cette intention. Je ne sais donc pas où je serai dans 5 ans mais les mots qui définiront cette période seront : aventure, dépassement de soi, apprentissage, découverte extérieure et intérieure et partage avec des personnes qui sont habitées par ces mêmes valeurs et désirs.
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma maman. Clairement. Son absence révèle tout ce qu’elle a défini et modelé dans ma vie. Elle m’a ouvert la porte du possible. Ce concept définit ma vie : tout est possible si on se donne les moyens et qu’on reste au plus proche de sa vérité.
Votre plus grande ambition personnelle ?
La paix intérieure individuelle, donc celle qu’on trouve en soi, indépendamment des autres.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Les personnalités sont souvent des images ; je suis intéressée plus profondément par les personnes derriere les images et par les blessures qui les ont construites.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Maintenant. C’est très riche et très dynamique avec un accès illimité à tellement de ressources pour mieux tout comprendre. Mais si je pouvais combiner une autre ère avec le confort actuel, ca serait bien évidement le petit ère glaciaire où les glaciers et le froid dominaient les terres parce que j’aurais pu vivre ma passion de glaciairiste plus facilement et sur une plus longue partie de l’année.
Votre devise / citation préférée ?
FEAR : False Evidence that Appears Real
Sur cette base, on peut prendre conscience que nos peurs sont souvent une fausse réalité et qu’on a donc le choix d’agir différemment.
Egalement, cette phrase que j’ai entendue récemment de Mike Horn m’a interpellée : si tes rêves ne te font pas peur, c’est qu’ils ne sont pas assez grands.
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Un dévoilement clair de l’état du sexisme, racisme et tous les -ismes en Suisse, une mise en évidence de tous les sous-bassements qui empêchent le changement et les outils pour apporter le changement.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
La résilience et la persévérance
Votre atout physique préféré ?
Mon corps tout entier parce que c’est mon vecteur d’expériences de vie. Dans l’absolu, je l’admire de tout ce qu’il est capable d’endurer. Et dans le relatif, je ne lui voue pas assez de respect, d’amour et de douceur et je le maltraite même souvent. Je suis admirative de sa force et manque cruellement d’admiration de sa beauté.
Votre définition du bonheur ?
Le bonheur est illusoire. Il n’existe qu’en contraste avec la dureté peut etre. Ceci dit, le bonheur se trouve dans le sourire et une caresse et un calin de me fille, dans un moment de repos apres l’effort, dans un petit mot doux, dans une odeur, dans un coucher ou lever de soleil, dans l’explosion gustatives d’un met…. Bref dans l’attention que l’on donne a un moment ou a une expérience de vie. Le bonheur est fugace et il nous invite à ne jamais nous reposer sur un acquis.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Massages, massages, massages – Café avec lait de noix de cajou fait maison – Une sieste – Un gastro – Une découverte
Le pays à visiter?
La Norvège. Encore et toujours
Marion Jollès Grosjean
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
Mon pire souvenir professionnel remonte à mes débuts, sur une petite chaîne qui s’appelait Motors TV. Mon producteur m’envoie couvrir une course d’endurance en Belgique, à Spa-Francorchamps. Je suis heureuse d’y aller, il s’agit de l’un des premiers reportages qu’il me confie. Arrivée sur place, je vais immédiatement me présenter à l’organisateur de l’événement. Il me regarde de la tête aux pieds, pour me « scanner », et répond: « ben dis-donc… c’est « ça », Motors TV? » . Puis, il a tourné les talons en riant, parce qu’il trouvait ridicule qu’une toute jeune femme d’1m62 puisse venir assurer la couverture médiatique de son week-end. J’étais rouge de colère, et ça m’a motivée à être plus précise et performante encore dans mes reportages.
Mon meilleur souvenir? Heureusement, ils sont nombreux! Chaque retransmission en direct sur le terrain, notamment sur la grille de départ des Grands Prix de F1. L’adrénaline qui monte, le travail sans filet… J’ai aussi eu la chance de voyager partout pour aller interviewer des personnalités très différentes, et riches d’enseignement: des acteurs (John Travolta, Hugh Grant), des artistes (Philippe Starck), des sportifs (Valentino Rossi, Lewis Hamilton, Sébastien Loeb.). Chaque rencontre est un souvenir incroyable.
Où vous voyez-vous dans 5 ans ? (Projets etc).
Excellente question! La vie est pleine de surprises… Si on m’avait dit, il y a 5 ans, que je m’installerais aux États-Unis, je ne l’aurais jamais cru! Ce n’était pas dans nos projets… Alors… Dans 5 ans…? Qui sait? Nous venons d’arriver ici et nous nous y sentons vraiment bien. J’espère pouvoir préserver cet état de grâce le plus longtemps possible, avec mon mari et mes enfants. Quant aux projets… J’espère avant tout poursuivre le travail d’écriture; mon deuxième roman sera bientôt achevé, et j’aime vraiment cela. La rédaction de fictions pour Netflix ou d’autres plateformes m’intéresserait également. Enfin, nous avons des projets communs avec Romain, dans un tout autre domaine, mais c’est encore trop tôt pour en parler. Là encore, ça pourrait surprendre!
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma mère, bien sûr. Elle m’a offert le plus cadeau que l’on puisse offrir: l’amour inconditionnel. Il peut tout arriver, je sais que je suis aimée sans limite, sans partage, et c’est une chance inestimable. Elle nous a tout donnés, à mon frère, ma soeur et moi, tout en sachant merveilleusement concilier sa vie de femme (avec mon père), et sa carrière professionnelle. Elle est la seule personne que je connaisse à avoir le don d’ubiquité! Je la connais depuis toujours comme une femme raisonnable et très sage. Pourtant, elle a quitté ses parents au sortir de l’adolescence pour suivre l’homme dont elle était tombée amoureuse; peu importait son âge ou son bagage émotionnel. Elle a osé… et elle a eu raison!
Votre plus grande ambition personnelle ?
Le bonheur de mes enfants. Avoir une tribu; c’était mon but absolu! Que la fratrie soit toujours solidaire. Écouter Sacha, Simon et Camille jouer ensemble me réconcilie avec tout.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
J’ai eu la chance de prendre mon destin en mains rapidement. Passionnée de théâtre américain, j’ai rédigé mon mémoire à La Sorbonne sur Arthur Miller, et j’ai eu l’honneur suprême d’aller le rencontrer chez lui, à New-York, peu de temps avant sa mort. C’était la plus belle rencontre de ma vie (avec mon mari!). Aujourd’hui, de nombreuses personnalités m’attirent et me touchent, mais ce serait difficile d’en mettre une en avant plus que d’autres. J’admire avant tout le courage face aux pires tragédies de notre siècle. Ceux qui n’ont pas fermé les yeux dans des temps plus sombres. Je pense à Jean Moulin, à Guy Môquet.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
La mienne me va bien! Le futur, pourquoi pas? Je sais que je serais dépassée par toutes les nouvelles technologies, mais j’aurais au moins le plaisir de voir évoluer ma descendance!
Votre devise / citation préférée ?
Le meilleur est à venir. Toujours!
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
J’aime les témoignages de femmes sur la charge mentale. Je sais que tous les couples en discutent à la maison, et les hommes ont encore du mal à comprendre ce que les épouses/mères/femmes gèrent au quotidien. Travailler à temps plein et penser à noter qu’il faut racheter du dentifrice pour enfants, et une paire de chaussures de foot au petit dernier. Connaître sa pointure. Vérifier qu’il reste des fruits pour apporter le goûter à l’école le mardi. Remettre les livres de bibliothèque dans le sac à dos le jeudi. Préparer sa grosse réunion du lendemain. Les femmes sont des funambules.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
L’empathie, je crois. J’aime les gens, d’une manière générale.
Votre atout physique préféré ?
Mes tâches de rousseur, qui se révèlent quand je prends le soleil.
Votre définition du bonheur ?
Le bonheur est dans le rire de mes enfants. Ou dans une pizza-party tous les 5, avec un bon verre de vin!
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Le chocolat. J’en mange 365 jours par an.
Le pays à visiter?
Nous venons tout juste d’arriver aux États-Unis, et il me faudra plusieurs années pour tout explorer! Je rêve de découvrir les grands espaces à l’ouest, mais aussi Washington, qui, paraît-il, est une ville fantastique. Romain et moi adorons parcourir le monde et nos métiers nous ont permis de beaucoup voyager. J’ai d’extraordinaires souvenirs d’Australie, d’Indonésie, d’Asie… Cela dit, l’herbe n’est jamais plus verte qu’ailleurs. L’Europe est pour moi le continent le plus splendide.
Anne-Charlotte Pontabry
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
Tourner en Martinique Cœurs Caraïbes était un merveilleux souvenir de tournage. C’était comme des vacances! L’équipe était top, on tournait dans des lieux superbes, les jours off, je visitais l’île et vivait comme une locale. mon meilleur souvenir professionnel oui!
J’étais enceinte de mon fils aîné James, de deux mois seulement, donc je ne voulais pas le dire à la production pour laquelle je tournais. J’ai dû jouer une scène pendant laquelle j’étais morte et me faisait traîner au sol! Pas agréable en général mais encore moins lorsqu’on est enceinte !
Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
Je n’en ai aucune idée ! Je n’ai jamais fais de plan de carrière ni programmé mon planning très en avance …
La femme qui a marqué votre vie ?
On a tous une femme dans sa vie: Notre mère.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Vivre en étant heureuse ! Avoir une belle vie! On en n’a qu’une , alors j’essaye de faire en sorte que mon passage sur cette terre soit le plus agréable possible…
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
J’ai toujours été fan de Julia Roberts. Je la trouve belle, charismatique et une excellente comédienne. Alors j’adorerais la rencontrer et discuter de tout avec elle.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Je ne me suis jamais posée la question. Je ne suis pas du genre à imaginer l’impossible! Je fais avec ce qu’on a aujourd’hui. Le pire et le meilleur. On n’a pas le choix de toutes les façons.
Votre devise / citation préférée ?
« Ce qui est fait n’est plus à faire »
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Une interview de moi pour faire la promotion de mon livre de recettes « Mes petites recettes faciles et gourmandes » avec de jolies photos… je serais très fière d’être dans les pages du ELLE Suisse
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
Mon positivisme. Tellement mieux de voir la vie du bon côté !
Votre atout physique préféré ?
Mon sourire.
Votre définition du bonheur ?
Vivre entourée des gens qu’on aime et qui nous aime.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Mes petits moelleux au chocolat ! La recette est dans mon livre …
Le pays à visiter?
Il y en a encore tellement que je n’ai pas visité !
Pauline Laigneau
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
La première fois que j’ai vu la publicité Gemmyo du petit chat rose affichée à Paris ! Elle était partout, superbe, différente. J’ai même vu une femme la prendre en photo. Quelle émotion ! Quelle fierté !
Ou vous voyez-vous dans 5 ans ?
Toujours au bord de mon magnifique Lac des Quatre Cantons, avec mon mari, et toujours aussi passionnée par mes nombreux projets professionnels.
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma maman bien sûr : pour sa créativité sans borne alliée à une bonne dose de persévérance.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Faire de Gemmyo une marque de joaillerie mondialement reconnue et désirée.
La personnalité que vous aimeriez rencontrer ?
L’auteur et romancier Eric-Emmanuel Schmitt : j’ai dévoré tous ses ouvrages et je rêve de l’interviewer sur mon podcast ! Le mot est passé 😉
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Je suis très heureuse de vivre à l’époque actuelle. Au final on se plaint souvent des difficultés de notre temps mais malgré tout, les progrès sociaux, médicaux, techniques n’ont jamais été aussi aboutis. Je n’aurai jamais pu être une femme entrepreneur si j’avais vécu à une autre époque !
Votre devise / citation préférée ?
« Either you run the day, or the day runs you » de Jim Rohn
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Une interview de Christine Novakovic présidente d’UBS : j’ai eu la chance de l’interviewer sur mon podcast et son humilité ainsi que sa grande intelligence sociale m’ont beaucoup marqués.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
J’appelle cela de « l’optimisme pragmatique » : décider de voir la vie du bon côté, en espérant le mieux, mais tout en étant lucide sur les difficultés qui vont venir sur le chemin
Votre atout physique préféré ?
Je suis extrêmement souple : il paraît que c’est bon pour mieux vieillir 🙂
Votre définition du bonheur ?
Désirer ce que l’on a déjà
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Le chocolat bien sûr ! Lindt, Sprüngli, Läderach, du moment qu’il est bien noir !
Le pays à visiter absolument ?
Le Japon pour sa culture, son esthétique, son élégance.
Marie Gudin
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
Plus beau : premier concert au Rosey Concert Hall, le 2 octobre 2014 avec le Royal Philharmonic Orchestra dirigé par Charles Dutoit.
Plus mauvais : devoir annuler concert après concert à cause du COVID, sans réelle visibilité à plus d’un mois, donc sans cesse espérer pouvoir reprendre mais finir par tout annuler
Ou vous voyez-vous dans 5 ans ? (Projets etc)..
Reposez-moi la question dans 5 ans !
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma mère, qui a réussi à concilier une vie de famille avec 4 enfants et une carrière professionnelle dans l’éducation aux côtés de mon père.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Écrire un livre.
La personnalité que vous aimeriez rencontrer ?
La reine d’Angleterre
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Honnêtement la nôtre ! Mais je ne dirai pas non à un petit voyage dans les années 1920.
Votre devise / citation préférée ?
Le temps guérit tout
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Un article sur l’histoire du droit de vote des femmes en Suisse.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
La persévérance
Votre atout physique préféré ?
Mes mains
Votre définition du bonheur ?
Les rires de ma famille et de mes proches, de préférence tous ensemble
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Le chocolat ! (pas si secret)
Le pays à visiter absolument ?
Le Népal, pour ses paysages, ses traditions et son peuple.
Anne Browaeys
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
Beaux souvenirs : Croiser d’anciens collègues et échanger sur nos années de collaborations comme ayant contribué à leur épanouissement et révélation professionnelle, quel que soit leurs origines, études et parcours.
Mauvais souvenirs : 2001 : La bulle internet, quand il fallait gérer la trésorerie fin de mois pour boucler le paiement des salaires de nos équipes. Ça a été très dur mais tout aussi formateur.
Où vous voyez-vous dans 5 ans ? (Projets etc)..
Depuis mes 17 ans, on me pose cette question, et 30 ans plus tard, je ne sais toujours pas le dire. Mais j’assume maintenant, comme nous vivons dans un monde en évolution permanente. Dans 5 ans, j’aspire à continuer d’évoluer dans un métier épanouissant, dans lequel je contribue au développement de mes équipes, et où nous impactons positivement nos publics, les écosystèmes qui nous entourent.
La femme qui a marqué votre vie ?
Toutes les femmes que je rencontre qui allient performance & passion, leadership & collectif.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Être heureuse tout simplement.
Le monde change trop vite pour se fixer trop de caps à trop long terme, trop précis. Le but dans la vie c’est d’être heureux… dans sa vie, dans son job.
La personnalité que vous aimeriez rencontrer ?
Michelle Obama… en vacances au Club Med
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Maintenant ! La planète nous propose des milliers de choses à découvrir, et nous rappelle qu’il nous faut la protéger.
Votre devise / citation préférée ?
« Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie » Confucius
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Rubrique Lifestyle et/ou Femmes inspirante : Comment concilier sa vie de maman, de femme, et de « business woman » ? Des témoignages de femmes suisses inspirantes alliant des projets professionnels épanouissants, leur vie de femme et de maman assumée.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
L’optimisme et une volonté à toute épreuve.
Votre atout physique préféré ?
Mon regard souriant.
Votre définition du bonheur ?
Créer des souvenirs inoubliables en famille. Des jeux de société hier soir avec ma fille, aux vacances d’été dans un lieu paradisiaque, le bonheur c’est vivre et profiter de TOUS les petits et grands moments en famille et entre amis… avec nos proches au quotidien.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Les cheesecakes (mais ce n’est plus vraiment secret)
Le pays à visiter absolument ?
Le voyage en lui-même est une rencontre, je dirai, tous les pays que vous n’avez pas encore visité.
Anais Jazmine
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
Il y en a tant … je dois dire que si je devais faire un palmarès il y aurait le jour où je me suis inscrite à ma formation de diplôme pour devenir professeure, tous les retours positifs que je reçois sur le BellySculpting et de savoir que des milliers de femmes adhèrent à ma méthode, le jour où j’ai été contactée pour écrire mon livre, mes tournages … Mes pires souvenirs ? Je dirais mes moments d’incertitudes et de remise en question ..
Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
Dans 5 ans ? J’espère que j’aurais écris plus d’ouvrages autour du bien être, que j’aurais développé mes formations et plus de retraites, je me vois au bord de la mer avec mon conjoint, en bonne santé heureuse et apaisée. J’ai pour envie de développer des projets autour du soin thérapeutique, je suis actuellement entrain de me former aux bols tibétains et de développer plus d’ateliers sur la pleine conscience, l’auto guérison..
La femme qui a marqué votre vie ?
La femme qui a marqué ma vie c’est ma mère sans hésiter.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Ma plus grande ambition personnelle c’est participer aux progrès de la médecine, et travailler dans le monde entier en tant que conférencière sur le bien-être.
J’aimerais aussi aider les femmes atteintes du Lipoedeme, trouver des fonds et que cette maladie soit officiellement reconnue et prise en charge !
La personnalité que vous aimeriez rencontrer ?
J’aurais rêvé de rencontrer Joseph Pilates le fondateur de la méthode Pilates, j’aurais eu tellement de choses à lui dire …
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
J’aurais aimé vivre dans les années 80 à l’époque de La Boum, de Grease, Flashdance ..
Votre devise / citation préférée ?
Ma devise préférée ? Les choses arrivent toujours pour une raison
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
L’article que j’aimerais lire dans le Elle Suisse, un sujet autour de techniques toujours plus hybrides sport / santé ..
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
Il n’y a pas qu’une seule qualité, je pense que c’est un tout mais si je devais choisir les principales je dirais : mon intuition et ma créativité.
Je suis issue du milieu de l’art et du design je suis photographe de formation et j’ai travaillé dans la direction artistique pendant des années donc je pense que ça m’a aidé à façonner une vision globale
Votre atout physique préféré ?
Mon atout physique préféré : mes cheveux bouclés
Votre définition du bonheur ?
Ma définition du bonheur : l’équilibre et l’alignement, je pense que lorsque l’on est aligné avec ce que l’on fait on trouve un équilibre parfait. L’équilibre est la clé du bonheur je pense.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Mon péché mignon : les pâtes à la truffe
Le pays à visiter absolument ?
Le pays à visiter : le monde entier dès que l’on le peut, je vous conseille de voyager pour vous évader et vous éveiller…
Claudine Amstein
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels (durant le parcours)
Mes plus beaux souvenirs comme les plus mauvais sont liés aux relations humaines entre ceux qui m’ont soutenu et ceux qui ont été déloyaux, au final cela s’équilibre et dans les 2 cas j’ai beaucoup appris pour progresser
Où vous voyez-vous dans 5 ans ? (Projets etc)
Au sommet d’une dune en train de peindre les couleurs d’un coucher de soleil
La femme qui a marqué votre vie ?
Il n’y en a pas qu’une, je dirais donc mes amies très chères. Au niveau professionnel, c’est peut-être lié à l’époque, mais ce sont plutôt des hommes m’ont marquée.
Votre plus grande ambition personnelle ?
de m’épanouir dans ma vie
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Wilfred Thesiger, un explorateur et écrivain britannique, auteur notamment du Désert des Déserts
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
aujourd’hui
Votre devise / citation préférée ?
« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. » . Marc-Aurèle, mais pas toujours facile à appliquer pour quelqu’un comme moi qui suis une volontaire et une passionnée
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
des interviews réguliers de femmes de l’économie qui parlent aux femmes
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
ma curiosité
Votre atout physique préféré ?
mon sourire
Votre définition du bonheur ?
être entourée des personnes que j’aime
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
le chocolat noir
Le pays à visiter?
Mon coup de cœur a été dans mes voyages le Yémen, malheureusement aujourd’hui ce pays est en guerre, détruit. Je dirais ensuite l’Afrique du Sud
Noha Baz
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
Il y en a beaucoup !
Côté pédiatrie : c’est d’avoir sauvé une petite fille prématurée née au sein d’un couple qui essayait d’avoir des enfants depuis plus de 15 ans ! Grande prématurité, très peu de moyens, elle a 20 ans aujourd’hui. Le plus triste est celui du décès en pleine guerre d’un enfant de 7 ans qui avait échappé à la guerre et qui aurait pu être sauvé. Mais il a fait naître plein de petits soleils ! Et beaucoup d’espoirs.
Côté littérature : l’édition et la signature de mon premier livre « La Recette d’où je viens » préfacé par Salah Stetie et très joliment chroniqué par Olivia de Lamberterie qui m’en avait fait la surprise ! Et qui m’a permis de rencontrer Julie Vasa. La signature s’était faite au salon du livre de Beyrouth où après des années, j’avais réussi à obtenir enfin un coin pour le prix Ziryab et mettre en avant la culture gastronomique.
Côté gastronomie : ma soutenance de thèse et la remise de diplôme à l’opéra de Reims pétillante de bulles et de champagne.
Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
Toujours dans une double culture active avec des séjours plus longs en Suisse, le pays de ma grand-mère et de ma mère. Le pays de la force tranquille avec un respect total de la Nature qui me correspond de plus en plus.
La femme qui a marqué votre vie ?
Sans hésitation Simone Veil.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Celle de pouvoir donner encore plus d’égalité de chance de santé et d’accès à la scolarité pour des enfants qui en sont privés pour des raisons de pauvreté ou de hasards de la vie (guerres , raisons politiques etc..).
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
La personnalité que j’aurais aimé rencontrer est Nelson Mandela, une école de vie et de résilience.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Je ne suis pas du genre à dire c’était mieux avant. J’aime bien l’époque actuelle surtout pour la grande liberté qu’elle a donné aux femmes.
Votre devise / citation préférée ?
Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur !
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Il s’agirait de la présentation d’un pays à travers un voyage gastronomique avec (ou pas) une personne (pas forcément un chef !) pour en parler. L’histoire gastronomique d’un pays le raconte de façon savoureuse. Elle est pour moi bien plus intéressante que l’histoire classique et tout en l’épousant parfaitement raconte le beau et le bon.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
Je dirais la persévérance, la ténacité doublée du goût des autres vers qui je vais toujours avec bienveillance.
Votre atout physique préféré ?
Le sourire !
Votre définition du bonheur ?
Ma définition du bonheur est d’en donner et puis … Un très bon livre avec quelques bulles.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Le lentisque au parfum extraordinaire et le champagne !
Le pays à absolument visiter ?
Mon côté globe-trotter répond que chaque pays a ses atouts et mérite découverte. J’ai un faible pour l’Inde. Mon côté passionné de double inculture vous répondrait le Liban. Et les pays du levant plus globalement. C’est là que l’histoire de l’humanité a fait ses premiers pas !
Julie Mamou Mani
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
Le jour où j’ai atterri à San Francisco pour faire un reportage, complètement éblouie, j’étais enfin une vraie journaliste. Et même émotion 15 ans plus tard quand en juin 2018, j’ai déposé les statuts de Mamouz Prod. Mes pires souvenirs sont lorsqu’un tournage au bout du monde ne se déroule pas comme prévu. D’abord l’angoisse de rentrer sans rien et se faire virer, pour éviter la catastrophe, obligée d’y aller avec les dents! C’est des moments où tu joues ta vie.
Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
Impossible de répondre à ce genre de questions, mon cerveau n’est pas configuré pour. Mon quotidien change tellement d’un jour sur l’autre qu’il m’est très difficile de me projeter… Si cela pouvait continuer comme ça, je serais la plus heureuse des femmes! Et plus tard, j’ai le vieux fantasme d’écrire des livres en Grèce! Mais il est encore loin l’âge de la retraite.
La femme qui a marqué votre vie ?
Mes grands-mères, l’une pour son élégance physique et morale à toute épreuve (elle était très malade et pourtant impossible de le percevoir), l’autre pour sa générosité, sa chaleur et sa résilience (les immigrées sont des héroïnes comme le dit si bien Olivier Liron) et bien sûr ma mère pour sa curiosité, sa gentillesse et sa pensée hors cadre.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Garder mon âme d’enfant!
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Bob Marley sans hésitation.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Le 19e siècle, pour participer aux salons littéraires, converser ou juste regarder Balzac et Flaubert écrire, ou encore voyager avec Stendhal, Sand et Musset, checker les travaux d’Haussman, et squatter les ateliers de Delacroix et Gustave Moreau. Habiter dans ce qu’on appelle La Nouvelle Athènes (coïncidence, je ne crois pas).
Votre devise / citation préférée ?
Celle de Françoise Sagan « Nous sommes peu à penser trop et trop à penser peu » et tout ce qu’elle dit. Courrez voir Caroline Loeb mise en scène par ALex Lutz sur les courriers de l’auteure, un régal.
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Des portraits de femmes anonymes exceptionnelles, celles qui montent des associations qui se battent au quotidien.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
L’enthousiasme!
Votre atout physique préféré ?
Mon sourire
Votre définition du bonheur ?
Du soleil, ma famille et des amis.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Le chocolat!! Je suis chocoaddict!
Le pays à absolument visiter ?
La Grèce mais ne le dites pas…
Nathalie Seiler-Hayez
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenir professionnel
Tant de merveilleux souvenirs dans l’hôtellerie… un jour j’écrirai un livre… le plus mauvais, fermer le Beau-Rivage Palace à cause de la pandémie alors qu’il n’avait jamais fermé en 160 ans…
Ou vous voyez-vous dans 5ans ?
Entre le lac et les montagnes…
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma maman
Votre plus grande ambition personnelle ?
A ma petite échelle, avoir un impact en aidant les autres. C’est profondément inscrit en moi.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Le Dalai Lama
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
J’aime être là maintenant…
Votre devise / citation préférée ?
Accepte ce qui est, laisse aller ce qui était, aie confiance en ce qui sera et aussi Aide toi, le ciel t’aidera
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
L’interview d’un homme inspirant car nous sommes complémentaires, ne l’oublions jamais
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
Mon courage
Votre atout physique préféré ?
Mon sourire
Votre définition du bonheur ?
Savoir le reconnaitre lorsqu’il est la… même s’il ne fait que passer
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Du chocolat noir au gouter…
Le pays à absolument visiter ?
J’aimerais tous les visiter…
Sonia Grimm
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
Le souvenir le plus marquant émotionnellement est le tout dernier spectacle avec des enfants sur scène. C’est une page magnifique de ma vie qui se tournait, et en même temps, cela était nécessaire pour moi, pour retrouver ma vie. Nous avons partagé des moments merveilleux, mais je m’étais oubliée en chemin…
Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
En train de transmettre des messages de paix par le biais de spectacles, conférences et livres notamment. Quand je parle de paix, je parle autant de la paix avec autrui, que de la paix avec soi-même. Les deux sont liées… Il est difficile d’être en paix avec autrui lorsqu’on vit dans la peur du manque et qu’on est aveuglés par nos croyances et nos conditionnements inconscients.
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma soeur ainée. A trop l’admirer, je me suis mésestimée moi-même.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Etre en paix à chaque instant. C’est-à-dire, vivre le moment présent pleinement, sans m’inquiéter pour le futur ou ressasser le passé. Une attention de chaque instant.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Amma, pour ressentir sa vibration.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Le moment présent. Il est le seul qui existe vraiment. Or, nos pensées nous emportent vers le passé et vers l’avenir et nous passons à côté du moment présent, qui est la Vie. Tant que nous sommes identifiés à nos pensées, nous échappons au moment présent, qui est le seul moment qui existe vraiment.
Votre devise / citation préférée ?
Mark Nepo : « La fleur ne rêve pas de l’abeille. Elle fleurit et l’abeille vient à elle. »
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Un article sur ma doctoresse, Le Dr LingLing à Genève. Comment une femme chinoise, qui a appris son métier en Chine, est parvenue à réussir à Genève. Son parcourt est inspirant et courageux. Je trouverais intéressant de lire comment une femme chinoise perçoit notre mode de vie en Suisse.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
La persévérance et savoir écouter mon intuition.
Votre atout physique préféré ?
Un regard et un sourire franc et sincère.
Votre définition du bonheur ?
Le bonheur est une question de perspective. Moins on attend de la vie, plus il est simple d’être heureux avec ce qu’on a. Pour trouver le bonheur, il faut enlever les attentes, les pensées négatives, les peurs… Il faut cesser de vouloir autre chose.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Je prends plaisir à tout redécouvrir par les sens, comme si c’était la toute première fois… Ou la dernière.
Le pays à absolument visiter ?
Allez visiter le pays qui vous fait rêver ! Les rêves sont différents pour chacun… La réponse se trouve en vous.
Sarah Atcho
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels` ?
Ma 5e place avec le relais aux Mondiaux de Londres de 2017. La finale des Européens de 2018 ratée pour 1 centième.
Vous voyez-vous où dans 5ans ?
Mariée avec devant moi le challenge de trouver un nouveau défi professionnel, après l’athlétisme
La femme qui a marqué votre vie ?
Lea Sprunger
Votre plus grande ambition personnelle ?
Me qualifier pour une finale mondiale ou olympique
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Nelson Mandela
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Aujourd’hui car les femmes n’ont jamais eu autant de droits et de possibilités
Votre devise / citation préférée ?
La vie est plus simple en souriant
L’interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Nelson Mandela à titre posthume
La qualité qui vous a permis de réussir ?
Ma capacité d’adaptation
Votre atout physique préféré ?
Poserait-on cette question à un homme ?
Votre définition du bonheur ?
Être en bonne santé, entouré de ma famille et des gens que j’ aime
Un péché mignon, un plaisir secret ?
Les chips
Le pays à visiter absolument?
Le Canada
Lea Sprunger
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels` ?
Mon titre de championne d’Europe à Berlin en 2018. Ma disqualification aux Mondiaux indoor la même année.
Vous voyez-vous dans 5ans ?
Toujours impliquée dans l’athlétisme tout en diversifiant mes activités.
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma maman
Votre plus grande ambition personnelle ?
Trop compliqué à répondre
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Roger Federer
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Les années 68, 70 celles de mes parents. Les gens étaient plus libres qu’aujourd’hui.
Votre devise / citation préférée ?
« Work hard in silence, let success make the noise » « Travailler dur en silence, laisser le succès faire du bruit ». La citation figure en exergue sur mon site.
L’interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Michelle Obama, une femme influente dans le monde entier
La qualité qui vous a permis de réussir ?
La persévérance.
Votre atout physique préféré ?
Je ne réponds pas à cette question.
Votre définition du bonheur ?
Être entourée des gens que j’aime
Un péché mignon, un plaisir secret ?
Le chocolat
Le pays à visiter absolument?
Il y en a plein. Je dirais la Colombie
Lauriane Sallin
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels` ?
Mon titre de Miss suisse. Je voulais tordre le cou au cliché voulant qu’une belle femme soit forcément stupide et superficielle. Et je pense avoir réussi. J’ai été un modèle mais aussi une voix! A mon échelle, j’ai participé au changement de notre société vers plus de respect pour les femmes. Aucun mauvais souvenir.
Ou vous voyez-vous dans 5ans ?
J’ai tellement de rêves et de projets pour moi et ma famille… je réserve la surprise!
La femme qui a marqué votre vie ?
Toutes celles extraordinaires qui m’ont entourée au sein de ma famille. Des femmes bienveillantes et aimantes qui ont donné leur temps et leur présence pour moi, mon frère, ma sœur et aussi mes cousins.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Rester un esprit libre!
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Frida Kahlo
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
J’aimerais voyager à travers les époques! En vrai, je rêve de vivre à une époque qui n’a pas encore existé. Une époque où je pourrais être une femme pleinement respectée dans une société vivant en harmonie avec la nature.
Votre devise / citation préférée ?
Aime et fais ce que tu veux.
L’interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Des interviews d’influenceuses pour savoir à ce qu’elle pense de leur propre image.
La qualité qui vous a permis de réussir dans la vie ?
Le courage
Votre atout physique préféré ?
Mes taches de rousseurs
Votre définition du bonheur ?
Être en harmonie avec son présent
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Le massepain
Le pays à visiter absolument?
La Grèce! Un pays magnifique où je passe la moitié de l’année.
Eva Massey
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenir professionnel
A l’âge de 13 ans, j’ai eu la chance d’avoir été sélectionnée en tant que comédienne principale dans un long métrage suédois.
Ou vous voyez-vous dans 5ans ?
Dans le monde en train de réaliser des films.
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma première enseignante de théâtre en Suède, à l’âge de 8 ans. Une femme inspirante.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Poursuivre et réussir mes projets en cours
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Ingrid Bergman, une grande actrice
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Malgré tous les événements difficiles de notre époque, je n’ai jamais souhaité vivre à un autre moment.
Votre devise / citation préférée ?
« LIVE, LOVE & LAUGH »
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
J’aime l’idée de pouvoir y trouver des articles concernant des personnalités suisses du domaine culturel et artistique.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
Sociable, j’adore rencontrer de nouvelles personnes et partager.
Votre atout physique préféré ?
Il fallait me poser cette question quand j’avais 20 ans J
Votre définition du bonheur ?
Une bonne santé et le partage avec mes amis et ma famille.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Le chocolat mais ce n’est pas un secret
Le pays à absolument visiter ?
Voir les aurores boréales en Laponie Suédoise et loger à l’Ice hôtel.
Caroline Lebar
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels
Chaque aventure avec Karl fut exceptionnelle… Mais H&M avec Karl fût un pic, D’abord parce qu’il était le premier grand designer à collaborer avec une marque de grande distribution et que ce fut une énorme succès mais surtout parcequ’il était incroyable et inabituel de voir à quel point Karl n’en revenait pas lui-même. Mon plus mauvais souvenir, dans le travail comme dans ma vie personnelle a été la disparition de Karl… Mon mentor et ami.
Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
Dans 5 ans je me vois toujours chez Karl ! Pourquoi bouger quand on est si bien là où l’on est et que l’on se sent bien entouré et utile?
La femme qui a marqué votre vie ?
La femme qui a marqué ma vie, c’est forcément ma mère ! Je ne pense pas être très originale mais c’est une réalité !
Karl a tellement marqué ma vie, son empreinte est toujours si forte que j’ai du mal à répondre à cette question. J’ai une très grande admiration pour certaines femmes, la plupart artistes, comme Zaha Haddid, Sonia Rykiel, Charlotte Perriand, Patti Smith ou Colette… Toutes ces femmes libres qui ont donné une autre vision de la condition féminine sans le vouloir et en toute légèreté.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Être heureuse.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
J’ai travaillé aux cotés de Karl pendant 37 ans, cela m’a permis de rencontrer beaucoup de personnalités, d’une façon tout a fait spontanée et avec un grand plaisir… A vrai dire, de manière générale, l’idée que je me fais des gens me comble, je ne cherche pas forcement a rencontrer les personnes que j’admire, cela m’intimiderait plutôt. J’ai souvent fait de belles rencontres au travers des biographies que j’ai pu lire… Charlotte Perriand, par exemple, grâce a Virginie Mouzat qui a rédigé son journal imaginaire.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Je suis une femme de mon temps, je suis heureuse dans l’époque qui m’a été offerte.
Votre devise / citation préférée ?
“Embrace the present and invent the future” c’est une citation de Karl que j’adore et à laquelle j’adhère totalement… Être de son temps et créer le futur, quelle meilleure vision de sa vie ?
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Un article sur la fin du Covid et le rétablissement de la paix dans le monde…
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
Mon naturel, si l’on peut considérer cela comme une qualité ? Ma loyauté et mon enthousiasme, si je peux m’enorgueillir d’autres qualités…
Votre atout physique préféré ?
Je ne parlerai pas d’une partie du corps en particulier mais plutôt d’une silhouette, d’une allure…
Votre définition du bonheur ?
Être bien dans ma peau et a ma place dans mon environnement…!
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Le design, la brocante, la cuisine… les tartes surtout le dimanche ;)…
Le pays à visiter?
J’ai eu la chance de beaucoup voyager mais je n’ai jamais mis les pieds en Australie ni en Argentine… Un doux rêve à caresser quand j’aurais le temps.
Charlotte de Senarclens
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels
Mon parcours a été marqué par des projets culturels et politiques pour ma Ville et pour mon Canton, qui ont été pour la plupart refusés en votation populaire. Ce sont donc des souvenirs contrastés que l’on pourrait voir comme des échecs, alors qu’au contraire être force de proposition, faire avancer des projets en équipe et porter des idées ce sont toujours de beaux souvenirs.
Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
Dans 5 ans, j’espère occuper la fonction qui est la mienne, avoir tissé et noué des liens qui me permettront de poursuivre ma mission auprès de l’OSR, de faire rayonner ce magnifique Orchestre – cet orchestre dont les Romand.es sont attaché.es et qui les rend fier.es.
La femme qui a marqué votre vie ?
Difficile d’en choisir une plutôt qu’une autre. L’impression qui est la mienne est plutôt qu’une génération de femmes avant moi a fait passablement avancer les choses en matière d’égalité et que ces progrès, ces combats ont facilité les choses pour ma génération.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Aucune en particulier mis à part de transmettre à la génération suivante.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Simone Veil
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
La mienne me convient parfaitement.
Votre devise / citation préférée ?
« Impose ta chance serre ton bonheur et va vers ton risque, à te regarder ils s’habitueront » René Char
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Mettre en avant les femmes du monde de la musique. Rencontrer par exemple des musiciennes suisses comme les cantatrices Regula Mühlemann ou Marie-Claude Chappuis (avec lesquelles l’Orchestre jouera l’automne prochain) et en savoir plus sur leur parcours, leurs doutes ou les épreuves qu’elles ont traversées pourrait inspirer les prochaines générations d’artistes femmes.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
La persévérance
Votre atout physique préféré ?
Je passe….
Votre définition du bonheur ?
Ma famille, mes amis, mon engagement font mon bonheur et me poussent à toujours vouloir en faire plus.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Croquer un carré de chocolat noir en lisant le Elle…
Le pays à absolument visiter ?
Un long périple sur la Côte Ouest Américaine… De Nappa Valley à San Diego.
Valérie Messika
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels
La gestion du Covid a été particulièrement compliquée. Nous étions tous séparés, on ne se voyait que par visio-conférence. Nous avons dû mettre une partie de l’entreprise sur pause car nos employés sont ce qui nous importe le plus, mais il ne se passait pas une journée sans que nous remettions beaucoup de choses en question.
Sur une note plus positive, il y a 7 ans, j’ai réalisé un de mes plus beaux projets : ouvrir mon Atelier de Haute Joaillerie au cœur de Paris.
Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
J’espère que la maison va continuer de grandir, je suis à la recherche d’un lieu de partage pour Messika qui nous rassemblerait tous. J’aime être au contact des autres et je pense qu’il est important que nous partagions notre énergie. D’une manière générale, nous souhaitons nous internationaliser à l’échelle mondiale et travaillons actuellement sur notre intégration au sein du marché asiatique qui est un défi commercial très important.
Malgré tout, j’espère pouvoir continuer de créer, initier des tendances avec audace et toujours avoir un coup d’avance dans mes créations.
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma grand-mère maternelle m’inspire depuis le début de Messika Paris. Enfant, j’ai passé beaucoup de temps avec ma grand-mère. Je nous vois encore faire des gâteaux, marcher pendant des heures dans les parcs. Ma grand-mère était une femme très féminine, toujours perchée sur des talons hauts. Elle avait une élégance naturelle et une attitude douce. Elle a marqué pour toujours ma vision de la femme, elle est mon modèle. J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour elle !
Votre plus grande ambition personnelle ?
J’ai toujours rêvé d’être une femme d’affaires, je voulais pouvoir exprimer ma créativité.
Ces dernières années, une cause me tient à cœur : instaurer la légitimité du diamant naturel dans l’industrie du diamant et de la joaillerie de Luxe, dans le respect de pratiques responsables en matière d’éthique et d’environnement.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Coco Chanel. C’est une femme très inspirante, avec beaucoup de caractère et une créativité immense. Son énergie était toujours présente lorsque j’ai travaillé chez Chanel, comme si elle était toujours là. « Less is more » est mon crédo et comme elle l’a dit un jour « La simplicité est la note maîtresse de toute véritable élégance ».
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
J’aurais adoré vivre pendant les Annéesfolles ! C’est une période très riche au niveau culturel et artistique, les gens flânaient, passaient beaucoup de temps ensemble, à l’image du film Gatsby le magnifique qui est d’ailleurs l’un de mes films préférés.
Le style Art Deco m’a toujours beaucoup inspiré pour le graphisme et la géométrie de ses lignes qui apportent un certain dynamisme. Je l’associe avec les tailles brillant et émeraude dans mes créations. On le retrouve d’ailleurs dans plusieurs parures de ma dernière collection de Haute Joaillerie « Messika By Kate Moss ».
Votre devise / citation préférée ?
Ce n’est pas vraiment une citation mais mon père, André Messika, m’a toujours conseillé d’être humble, de ne jamais copier, de rester fidèle au diamant et de garder mon intégrité. Il m’a dit un jour « De la même manière que nous choisissons notre futur partenaire avec le cœur, nous choisissons un diamant pour l’émotion qu’il crée en nous ».
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Un article sur les diamants historiques, leur histoire, où ont-ils été fabriqués, qui les a détenus, pour quelle occasion, y-a-t-il un héritage de ces diamants… ?
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
Mon intuition. Quand on a fait de longues études, on a souvent tendance à trop penser que les choses sont normées et quadrillées. Quand on peut laisser parler son intuition, des choses complètement inattendues peuvent s’offrir. J’ai eu beaucoup de chance pendant mon parcours et j’ai su aussi la provoquer, je pense que c’est ce qui fait ma force.
Votre atout physique préféré ?
Mes yeux… Beaucoup de choses passent par le regard, les émotions principalement et c’est également le regard qui nous permet d’apprécier la beauté du quotidien.
Votre définition du bonheur ?
Passer des moments précieux avec ma famille et de voir grandir mes deux filles.
Nous étions sur un bateau l’été dernier pendant la nuit, il y avait une pleine lune et le ciel était plein d’étoiles. Alors j’ai mis de la musique classique, que j’écoute rarement. Et je leur ai fait découvrir, je voulais me connecter à une émotion, à une galaxie et surtout créer des souvenirs avec elles.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
J’adore le chocolat. Mon préféré est celui de Patrick Roger, surtout ses amandes enrobées de chocolat.
Le pays à visiter ?
J’aime particulièrement l’Italie pour sa Dolce Vita, ses beaux paysages, son architecture incroyable et son énergie. Il y a tellement d’endroits magnifiques à découvrir : Venise, la côte Amalfitaine, la Sardaigne, Rome, Naples… tellement de lieux merveilleux et différents dans lesquels se perdre. L’Italie est également très réputée pour sa chaleur humaine, sa bonne cuisine, je sais que c’est un stéréotype, mais ils ont la meilleure cuisine du monde, on y mange toujours bien.
Mathilde Thomas
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels (durant le parcours) ?
Le plus beau souvenir reste l’inauguration de notre premier Spa Vinothérapie au milieu des vignes du Château Smith Haut Laffite et de l’hôtel des Sources de Caudalie en septembre 1999. On inventait la Vinothérapie, l’utilisation d’une eau de source chaude avec des extraits de vigne et de raisin pour des soins complétement uniques comme le gommage Crushed Cabernet, les soins du visage Premier Cru et Vinosource. Toute l’équipe était là et c’était un projet très créatif et innovant qui a donné un éclairage sur la marque immédiat.
Le plus mauvais souvenir… quelques années seulement après avoir lancé Caudalie, une grande actrice américaine a cité un de nos produits dans une interview. Pour nous c’était incroyable ! Quelle fierté de la voir évoquer notre jeune marque. Nous en avons reparlé quelques semaines après et elle nous a attaqué en justice à coup d’avocats américains qui ne rigolent pas ! Nous étions jeunes et nous n’avions pas forcément anticipé cela… Heureusement tout s’est bien terminé.
Où vous voyez-vous dans 5 ans ? (Projets etc)..
Cela fait presque 10 ans que nous travaillons avec David Sinclair, généticien à Harvard Medical School. Nous avons renouvelé notre partenariat et dans 5 ans, nous aurons de nouveaux brevets co-brevetés avec Harvard à la pointe de l’anti-âge, nos formules seront encore plus clean et les packagings encore plus éco-responsables.
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma grand-mère paternelle qui s’appelait Simone, que j’appelais « Mam », qui a été une femme extraordinaire car elle a créé son entreprise avec son mari donc évidemment ça a été une énorme source d’inspiration. Une femme avec un immense bon sens, les pieds sur terre, grosse travailleuse, proche de ses équipes et qui m’a donné tous les réflexes que j’ai aujourd’hui dans le monde professionnel.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Voir réussir ma famille, que mes enfants qui sont aujourd’hui adolescents, prennent des routes qui les inspirent, qu’ils aient toujours la tête dans les étoiles et les pieds sur terre, qu’ils gardent de bonnes valeurs et qu’ils deviennent des grands hommes. Et que mon couple continue de fonctionner comme depuis 1990.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
C’est Elon Musk en ce moment !
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
L’époque de mes parents après-guerre, une époque plus libre.
Votre devise / citation préférée ?
« Just do it ».
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Elon Musk.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
S’il y en avait qu’une, ce serait le bon sens… mais il y a aussi le discernement, le travail et la simplicité.
Votre atout physique préféré ?
Mes mains.
Votre définition du bonheur ?
Un équilibre entre une vie de famille, des enfants qui grandissent correctement, une entreprise qui va bien, des collaborateurs qui ont du talent avec qui on aime travailler, un couple qui fonctionne, des amis et du temps pour soi.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Je binge des séries, en ce moment je suis sur la quatrième saison de Ozark et je n’arrive pas à m’arrêter ! Avant ça, j’ai adoré The Dropout sur l’histoire de Theranos qui est une histoire vraie. Et j’ai également adoré WeCrashed, l’histoire de WeWork.
Le pays à visiter?
Le Japon, tout est tellement différent et raffiné.
Daniela Christiansson
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels?
Je garde d’excellents souvenirs des voyages que j’ai fait pour diverses campagnes de publicité, en Thaïlande, à Marrakech, aux îles Canaries ou à Saint Malo. Pour les mauvais, je dirais les castings interminables et parfois totalement inutiles. Il suffirait de faire une première sélection en ligne afin d’éviter à tout le monde de perdre son temps…
Où vous imaginez-vous dans cinq ans?
Maman et travaillant dans l’entreprise que je vais bientôt lancer.
La femme qui a marqué votre vie?
Ma maman, pour sa force, sa beauté, extérieure comme intérieure, sa carrière, son amour et son soutien si précieux.
Votre plus grande ambition personnelle?
Devenir maman, tout en réussissant ma nouvelle carrière.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer?
Karl Lagerfeld: il m’a toujours fasciné.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre?
Les années 70 et 80.
Votre devise?
« Trust in your divine timing ».
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse?
Quelque chose sur les futures mamans…
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie?
Mon instinct et ma discipline
Votre atout physique préféré?
Mes yeux, peut-être…
Votre définition du bonheur ?
Savourer ce que l’on a et les moments en famille
Votre péché mignon ou plaisir secret?
J’adore les desserts et le champagne.
Le pays à visiter absolument ?
La Suède, un très beau pays à 2h30 de vol seulement de Genève.
Jessica Sbaraglia
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
Dans l’ordre chronologique, la fermeture de ma première société, puis l’inauguration de ma deuxième société en agriculture urbaine.
Où vous voyez-vous dans cinq ans?
À la tête de plusieurs fermes urbaines Terrae dans de grandes villes pour sensibiliser encore plus de monde au bien manger et à la nature.
La femme qui a marqué votre vie?
Ma sœur.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Arrêtez de courir !
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer?
Elvis Presley.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre?
J’aurais aimé avoir 20 ans dans les années 60.
Votre devise / citation préférée ?
Si tu penses être trop petit pour changer les choses, souviens-toi la dernière fois que tu as dormi avec un moustique.
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Une rubrique sur les femmes entrepreneuses.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie?
Aimer passionnément.
Votre atout physique préféré ?
Ma forme physique.
Votre définition du bonheur?
Prendre le temps de vivre.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Les bons restaurants
Le pays à visiter absolument ?
Le Japon ou la… Corse.
Laurence Rochat
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels?
Le plus mauvais souvenir a été de me retrouver enfermée dans un bureau à trier des papiers à l’âge de 31 ans, après une carrière sportive d’élite en extérieur. Un vrai choc pour moi. J’ai eu le sentiment de recommencer à zéro. Mais le plus beau souvenir, c’est ce que j’ai réussi à construire dix ans après ce moment difficile pour aujourd’hui être Brand Ambassador d’Audemars Piguet.
Où vous voyez-vous dans cinq ans ?
5 ans me paraît prématuré, mais je m’imagine être indépendante, tout en restant garante de l’image d’Audemars Piguet avec qui je garderai toujours un lien fort. Je me vois néanmoins retourner en extérieur, dans la nature mais ma vie inclura toujours Audemars Piguet. Je souhaite mettre à profit et partager tout ce que j’ai appris pour inspirer les autres.
La femme qui a marqué votre vie?
Ma maman. C’est une grande travailleuse, et j’ai beaucoup appris de sa positivité, de ses valeurs, de sa résilience. C’est une fonceuse, comme moi.
Votre plus grande ambition personnelle?
M’épanouir. Oser être moi-même à 100% et être en phase avec mes choix au quotidien.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Tony Robbins, un coach hors du commun, qui sait mobiliser les foules derrière sa philosophie de vie.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Aujourd’hui et maintenant.
Votre devise / citation préférée ?
Gear up for life.
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Je serais ravie de lire une interview de Tony Robbins.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
La résilience, la positivité. Je rebondis toujours, même lorsque c’est dur.
Votre atout physique préféré ?
Mes jambes. Elles ont été un atout majeur dans ma carrière sportive.
Votre définition du bonheur ?
Vivre le moment présent, avoir la santé et être entourée par des gens que j’aime.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Dans la gastronomie : le fromage !
Le pays à visiter absolument ?
J’aimerais beaucoup aller en Inde.
Julie Berthollet
Quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
Plus beau souvenir : jouer à Paléo. Le plus mauvais ? J’ai dû l’oublier.
Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
Avec mon petit chat, en Toscane, dans une maison avec un piano à queue.
La femme qui a marqué votre vie ?
Ma maman, elle est plus forte que le monde.
Votre plus grande ambition personnelle ?
Jouer au Carnegie Hall.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
Emma Watson, une icône féministe.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Le siècle prochain, j’ai de l’espoir.
Votre devise / citation préférée ?
“Se méfier des penseurs dont l’esprit ne fonctionne qu’à partir d’une citation.” CIORAN
L’article / interview que vous aimeriez lire dans le ELLE Suisse ?
Une interview de Gjon’s Tears.
La qualité qui vous a permis de réussir votre vie ?
Ma détermination.
Votre atout physique préféré ?
Mes cheveux roux, car c’est de famille. Ma capacité à danser toute la nuit.
Votre définition du bonheur ?
Se retrouver entre amis pour faire de la musique au bord de la mer.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Écouter de la techno allemande des années 90.
Le pays à absolument visiter ?
C’est peu original, mais l’Italie, pour boire du vin rouge et manger tout le temps.
Nana Mouskouri
Nana Mouskouri, quels sont vos plus beaux/mauvais souvenirs professionnels ?
J’en ai tellement ! Bons ou mauvais, je les garde tous précieusement. Les mauvais souvenirs vous permettent de mesurer votre bonheur et vous enseignent toujours quelque chose. En 1959 et 1960, j’ai remporté mes premiers concours de chanson en Grèce. Puis, en 1963, j’ai raté l’Eurovision. Cette grande déception m’a appris qu’on ne gagne pas toujours et qu’il faut rester humble.
Quels sont vos projets actuellement ?
Je me prépare à remonter sur scène pour la première fois en deux ans, le 21 mai au Dôme de Marseille, pour une soirée en l’honneur de la Fondation de mon ami Charles Aznavour (« Formidable Aznavour » réunira une quarantaine d’artistes et 500 choristes, ndlr). Le live m’a beaucoup manqué pendant la pandémie. Chaque spectacle vous change. Participer à cet événement pour quelqu’un que j’ai tant aimé me rend très heureuse. Avant cela, je me suis beaucoup reposée, car j’ai eu le Covid dernièrement et j’ai passé un mois aux HUG. Le personnel a été incroyable. Je leur ai promis que je chanterai chez eux dès que je reprendrai les concerts.
Qui est la femme qui a marqué votre vie ?
Simone Weil que j’ai connue quand je suis arrivée à Paris. Je l’ai beaucoup aimée et elle nous manque à tous. Je l’admire pour tout ce qu’elle nous a donné. C’était une femme brillante, sage, juste, très humaine, qui m’a beaucoup inspirée, impressionnée. En musique, plusieurs femmes m’ont inspirée. La première était Maria Callas. À l’époque, en Grèce, je chantais tous les genres de musique et mon professeur au Conservatoire me disait que je faisais du mal à voix. Maria Callas m’a dit une chose que je n’oublierai jamais : « Dans la vie, ce n’est pas ce qu’on fait qui est important, mais pourquoi et comment on le fait.» J’ai essayé toute ma vie de chanter avec beaucoup d’amour. Car ce n’est pas d’être connue qui compte, mais d’être appréciée pour sa musique.
Quelle est, ou était, votre plus grande ambition personnelle ?
Ma seule ambition depuis toute petite, c’était de devenir une bonne chanteuse. Mais une chanteuse honnête et respectueuse.
La personnalité que vous auriez aimé rencontrer ?
J’ai eu la chance d’en rencontrer beaucoup ! Harry Belafonte, Quincy Jones, Johnny Hallyday, Elvis Presley… J’ai chanté pour le général de Gaulle, la reine d’Angleterre, le président Clinton. Mais une personne que j’aurais rêvé de rencontrer, c’était Mahatma Gandhi, pour sa sagesse et son humanité.
L’époque à laquelle vous auriez aimé vivre ?
Je suis contente de mon époque, même si ma vie a commencé avec une guerre mondiale. Après la guerre, les gens avaient vraiment envie de vivre, d’être heureux, amoureux. Alors que ces dernières années, je vois beaucoup de colère dans les chansons. Mais peu m’importe l’époque, tant qu’il y a un lieu où la paix et l’amour existent, où le sourire des enfants nous procure du bonheur et que le monde veut travailler et progresser en paix et sans jalousie. Mais avec la guerre en Ukraine, les peurs et la tristesse reviennent.
Votre devise / citation préférée ?
« Le travail est l’amour rendu visible », du poète Gibran Khalil Gibran. Chanter, c’est l’amour de ma vie et en travaillant, j’essaie de le rendre visible. Travailler, c’est très important pour moi. Toute petite, ma mère me répétait : « Dans la vie, il n’y a personne qui va t’aider. N’attends rien de personne, sois fière de toi et travaille bien. »
Quelles sont les qualités qui vous ont permis de réussir votre vie ?
La sincérité et la fidélité. J’ai aussi de la volonté et je suis très disciplinée. J’étais une enfant de la guerre et j’ai juste essayé de mener une vie honnête. Je n’ai jamais demandé beaucoup plus à la vie que de bien chanter. J’ai eu beaucoup de chance.
Votre atout physique préféré ?
Je n’en ai pas. Je n’ai aucune confiance en moi, sauf quand je chante. Enfant, je me disais déjà : « Tu n’es pas très jolie, alors il vaut mieux être une bonne chanteuse et tout miser sur ça. » J’ai eu besoin d’une discipline sévère pour être digne devant le public. Mais je ne me suis pas laissé changer.
Votre définition du bonheur ?
Une bonne santé, un travail que j’aime, une vie simple, mais pleine d’amour et d’attention avec mon mari et producteur de toute ma musique, André Chapelle, qui m’a emmenée jusqu’ici. Être entourée de ma famille, mes enfants et petits-enfants, mes amis. Vivre libre, dans un monde en paix, avec de vraies valeurs.
Votre péché mignon ou plaisir secret ?
Mon vrai péché mignon, c’est chanter. Il n’y a que les notes qui comptent. Je ne suis pas une femme très intéressante ! (Rires)