Entre ténèbres et lumières, une sélection de livres enchanteurs et éclairants.
AVC cosmique
Abel Fleck, victime d’un accident cérébral, semble se remettre mais souffre de migraines et d’absences inexplicables. Il découvre alors que la première photo d’un trou noir a été prise au moment où il sombrait. Un lien évident selon lui … Premier roman fascinant!
Une singularité (2024), de Bastien Hauser (éd. Actes Sud, 272 p.)
Douce insomnie
De sa plume subtile, Gaëlle Josse visite nos nuits peuplées d’insomnies à travers une trentaine de microfictions, autant de portraits de personnages très différents les uns des autres et l’on se délecte de ces brèves de vie nocturne.
À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit? (2024), de Gaëlle Josse (Notabilia, 224 p.)
Destin chinois
Lin Hei’er naquit à la fin du XIXe siècle dans l’Empire du Milieu. Courtisane, guérisseuse et fondatrice des Lanternes rouges, cette instigatrice de la première milice de femmes en Chine connut une vie exceptionnelle joliment mise en lumière.
Le lotus jaune (2024), d’Hélène Jacobé (éd. Héloïse D’Ormesson/Favre, 368 p.)
Dans la peau
Existe-t-il une «patte suisse» en matière de tatouage? C’est la question que se pose le journaliste Clément Grandjean dans cet ouvrage où il dresse le portrait de trente-deux artistes pratiquant cet art dans le pays, adoptant une approche historique et sociale. Une découverte étonnante.
Swiss Tattoo – Le graphisme dans la peau (2024), de Clément Grandjean (éd. Helvetiq, 216 p.)
Sur le fil
Jeanne est née quelques semaines avant le décès de sa mère, emportée par un cancer. L’auteur était son amie intime et écrit une lettre à la petite fille. Si l’objectif poursuivi est de lui offrir un souvenir de sa mère, les mots visent aussi à «capter l’éblouissement qui surgit» de la vie de l’enfant. Une réflexion sur le temps et nos croyances. Bouleversant.
La vie funambule (2024), de Marion Muller-Colard (éd. Bayard, 80 p.)